Les placements de TransCanada dans le Saint-Laurent
Le 12 novembre 2013, le porte-parole de TCP Philippe Cannon annonçait à Cacouna que le site avait été choisi par l’entreprise pour y construire son terminal pétrolier.
Le 12 novembre 2013, le porte-parole de TCP Philippe Cannon annonçait à Cacouna que le site avait été choisi par l’entreprise pour y construire son terminal pétrolier.
Quelle est la probabilité d’un déversement pétrolier dans le fleuve Saint-Laurent dans la grande région de Québec ou dans l’estuaire ? Comment peut-on en imaginer les conséquences ? Cette question hante journalistes spécialisées et scientifiques depuis plusieurs années, depuis en fait le début de la navigation des grands transporteurs-citernes pétroliers sur le fleuve.
Le Saint-Laurent est sans contredit l’un des grands symboles évocateurs de la persévérance du Québec. Il en est à la fois l’épine dorsale et la poutre maîtresse. Les Amérindiens, les premiers à l’apprivoiser et à vivre dans son intimité, disaient de lui qu’il était le «chemin qui marche».
Dans un film du cinéaste Jean-Luc Godard tourné en 1966, le personnage principal, Juliette, se promène dans Paris et parle d’un sentiment dont elle cherche à se souvenir. Elle dit: «C’est un sentiment que j’ai recherché toute la journée. Il y avait l’odeur des arbres. Que j’étais le monde… Que le monde était moi. Le paysage, c’est comme un visage».