Été 2013 - L'influence d'un livre
Non, il ne s’agit pas d’un ouvrage de fiction. On n’y trouve guère l’esprit satirique et la critique de l’indigence intellectuelle qui ont marqué le premier roman québécois. La bataille de Londres, le livre de Frédéric Bastien a pourtant quelque chose en commun avec le roman de Philipe Aubert de Gaspé. La vaniteuse et butée quête d’or de Charles Amand y préfigure peut-être la perverse ténacité d’un Trudeau décidé à tout mettre en œuvre pour enfermer dans un coffre – sa Charte canadienne si fétichisée – la liberté d’un peuple auquel il a une honte névrotique d’appartenir.