Penser le Québec indépendant – I Culture, Télécommunications et Technologies numériques

Dans les sociétés développées, le contrôle des communications est devenu un enjeu stratégique parce qu’il détermine la qualité de la vie démocratique ainsi que le développement économique et culturel. C’est un enjeu culturel puisque les œuvres de nos artistes doivent être découvertes, lues, vues et entendues et cela passe aujourd’hui, principalement, par la radio, la télévision et les médias numériques diffusés en ligne via l’Internet. C’est aussi un enjeu économique parce que le commerce en ligne est en pleine expansion et le fonctionnement même des entreprises et des organisations dépend de l’Internet et des médias numériques. C’est enfin un enjeu démocratique puisque l’information est relayée par les médias et les réseaux sociaux qui régulent l’accès l’espace public et la circulation de l’information. Enfin, avec les développements en intelligence artificielle, ce sont toutes les dimensions de la vie qui sont touchées, car ces nouvelles technologies numériques ont des effets systémiques qui affecteront tous les secteurs de la société.

C’est Ottawa qui jusqu’à présent a exercé la majeure partie des pouvoirs dans ces domaines, qui dépense la grande majorité des budgets et qui participe à la place du Québec aux organismes et aux traités internationaux.

Crise du logement. Notes pour changer de paradigme

Que signifie donc cette crise du logement au Québec qui n’épargne à peu près aucune ville et sévit depuis des années ? Explorons les conséquences souvent méconnues, mais qui frappent des centaines de milliers de nos concitoyens avec comme point de départ quelques constats accablants : dans un contexte de pénurie de logements à coût […]

Le legs du Robin des banques. Moi, ses souliers

De tous les Yves Michaud qu’il y a eu, nous avons connu le dernier comme notre père : on est sortis de sa cuisse. Bien sûr, il y a toutes les autres affaires dont il ne servirait absolument à rien de dresser ici la liste, à commencer par celle qui est à son nom. Le Robin des banques est une affaire en soi et n’a pas besoin des autres, même s’il est évidemment possible d’arguer qu’elle en descend. Michaud n’écrivait-il pas déjà en 1974 que le « sang des pauvres doit arrêter de nourrir les grassouillets parasites qui nous dévorent. Nous nous y emploierons. Avec l’aide du monde ordinaire1. » Les « pauvres ». Le ton, la plume, tout y est déjà, depuis longtemps. Aussi, son legs vient encore aujourd’hui trancher le feutre des salons matelassés du monde financier et faire résonner les salles lambrissées de la rue de la Baie dans la Ville-Reine.

Pour en finir avec l’affaire Michaud

Le 14 décembre 2000, Jean Charest interpelle le premier ministre Bouchard au sujet de propos qu’Yves Michaud aurait tenu la veille et annonce qu’une motion sera présentée après la période de questions : « Que l’Assemblée nationale dénonce sans nuance, de façon claire et unanime, les propos inacceptables à l’égard des communautés ethniques et, en particulier, à l’égard de la […]

La saga du berger et de ses moutons de l’Assemblée nationale

Jean-Paul Perreault et Paul Morissette* Le plus important combat d’Yves Michaud demeure sa lutte contre l’arrachage du français. En font foi ses interventions à titre parlementaire, sa lutte, en compagnie de René Lévesque et quelques autres, contre l’adoption en 1969 de la triste loi 63, ses textes virulents où il s’inquiète de la tiédeur dans l’application de la loi 101 […]

Lettre à Yves Michaud

Mon cher Yves, Je ne sais pas où tu te trouves aujourd’hui, mais j’ose espérer qu’un bon samaritain te fera prendre connaissance des mots que je te transmets aujourd’hui en toute amitié. Tout d’abord te dire mon admiration pour le long parcours de ta vie sur notre planète, presque un siècle, jalonné de joies et […]

Yves Michaud. Conseiller diplomatique en 1980, envoyé spécial en 1995

Yves Michaud était un gentleman, un homme très avenant, et un conteur né. Il revendiquait « un petit côté frondeur », « un tantinet cabotin », « parfois insoumis », « en tout cas rebelle ». Comme directeur de journal, il était tout le contraire de l’austère Claude Ryan, pas du tout un directeur de journal autoritaire, jaloux de ses prérogatives, il cherchait plutôt la […]

Yves Michaud. L’homme de plume

Le journaliste est une sorte d’historiographe du moment, de commis aux petites écritures de la grande histoire des hommes. Il n’a ni le recul ni le temps de réflexion nécessaire pour produire tous les jours ou toutes les semaines une œuvre littéraire de qualité. En revanche, ce qu’il perd en profondeur, il le gagne peut-être […]

Yves Michaud. Des origines modestes

Les enfants d’Yves Michaud, Anne et Luc, m’ont invitée à prendre la parole pour témoigner d’une période peu connue de son parcours, celle des années 1951-62. Comme moi, Yves est Maskoutain, né à Saint-Hyacinthe en 1930, là où tout a commencé pour lui en journalisme et en politique, les deux axes qui structureront sa vie au cours […]

Yves Michaud. Grand bretteur et patriote

Aux âmes bien nées, la valeur d’attend point le nombre des annéesPierre Corneille – Le Cid De ce que nous savions de l’histoire de la carrière de notre père, elle commençait par ses fonctions de rédacteur en chef et directeur du journal Le Clairon Maskoutain en 1953. Je me suis souvent demandé ce qui l’avait […]