Ce qui cherche à naître

cequichercheanaitre250Les textes réunis ici veulent apporter des matériaux pour contribuer à la recomposition en cours des forces nationales. Ils forment un ensemble qui s’est constitué à l’épreuve des faits, au cours des années de plomb qui auront marqué la deuxième moitié du cycle post-référendaire.

Les analyses proposées s’inscrivent dans le prolongement d’un premier recueil paru sous le titre de Chronique de l’enfermement. Cet ouvrage s’efforçait de décrire la mise en place du dispositif canadian qui allait consacrer la minorisation définitive du Québec et fixer les paramètres de ce qu’allait devenir un provincialisme de consentement à une politique d’oblitération visant à éradiquer jusqu’aux manifestations les plus élémentaires de sa réalité nationale.

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Prix Rosaire-Morin 2014 - décerné à Henri Laberge

Présentation du lauréat par la président de la Ligue d'action nationale

Henri Laberge est un homme de conviction qui s’est distingué par la constance de son engagement dans le combat national. Il a été toute sa vie un militant syndical et un militant indépendantiste.

Il a d’abord milité au Parti socialiste du Québec avec Michel Chartrand et Fernand Daoust ainsi qu’au RIN dont il a été le candidat aux élections de 1966 contre Jean Lesage.

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Le mouvement indépendantiste et la prochaine étape décisive

mariodiscours

Discours de Mario Beaulieu au souper-conférence 2014 de L'Action nationale, le 24 octobre au Lion d’or

Le mouvement indépendantiste est à un tournant.

Oui, la route est sinueuse et les pentes sont abruptes. On dit souvent que l’histoire est cyclique. D’aucuns pensent que nous vivons une traversée du désert. Nous en avons vu d’autres. Après le coup de force de 1982, la scission au sein du gouvernement Lévesque, le retour au pouvoir de Robert Bourassa en 1985, plusieurs avaient prédit un enterrement de première classe au Parti québécois et pour l’option souverainiste de l’époque. Puis, en 1995, nous sommes passés à 33 000 voix de franchir le seuil du Pays. Mais depuis, on nous entraîne dans des débats sur le comment faire l’indépendance plutôt que de débattre du pourquoi. Pourtant nous ne sommes pas « référendistes », nous sommes indépendantistes !

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Il savait rêver

parizeau jacquesIl savait rêver.
Il savait penser.
Il savait combattre.
Il avançait sans jamais confondre l'espoir et les faits.
Là était sa force.
Là restera pour nous son exemple.
Pour la suite du monde.

Robert Laplante
Directeur - L'Action nationale.

Me Patrice Garant: théoricien du droit ou praticien du Canada

Se peut-il qu'en prenant de l'âge on déserte son propre coeur ?

— Sylvain Lelièvre, (Qu'est-ce que l'on a fait de nos rêves ?, 1993)

Re : Patrice Garant (« Vous que j’ai tant admiré ... »), autour de la conférence de M. Jacques Parizeau présentée le 2 février dernier à l'Université Laval

Je suis consternée par la «solennelle» impéritie intellectuelle affichée par l'ex-professeur de droit constitutionnel à l'Université Laval, Me Patrice Garant, dans son long texte publié, d'abord dans Le Soleil du 4 février dernier, ensuite dans le Fil des Événements de l'Université Laval le 9 suivant. À croire, décidément, que ce commentaire (que je ne puis sans errer affubler du titre de réflexion) a été rédigé peu avant les dernières élections fédérales dans les officines des bureaux ministériels des Denis Coderre et des Pierre Pettigrew.

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Lettre - L’Hôtel-Dieu doit rester un hôpital

Dans une lettre publiée dans le Devoir du 7 mars à propos du sort de l'Hôtel-Dieu, la rédaction a malheureusement coupé mes deux dernières phrases. Les voici:

"En toute cohérence, le gouvernement du Québec ne peut pas à la fois vouloir redonner à l’enseignement de notre histoire nationale l’importance qui lui est due et rayer de la carte de Montréal un repère identitaire aussi fondamental. À plus forte raison après y avoir récemment investi des dizaines de millions en rénovations et équipements de pointe, il n’y a qu’une seule vocation envisageable pour l’Hôtel-Dieu de Montréal : celle d’un hôpital."

Cachez ce passé que je ne saurais voir

On a compris depuis longtemps que pour Philippe Couillard les vraies affaires concernent l’économie ou plutôt l’argent… La question nationale ne saurait être considérée que comme un divertissement, un détournement dangereux de l’attention. On mesure la distance énorme qui sépare le PLQ des années 1960 à 1990 de celui de Philippe Couillard : jamais ce parti n’a été aussi canadien et aussi peu québécois que maintenant. Le Parti libéral n’a jamais été souverainiste, mais entre l’élection de Jean Lesage et le départ de Robert Bourassa en 1993, il adopta certaines mesures nationalistes et autonomistes : mentionnons l’affirmation du Québec sur la scène internationale avec la doctrine Gérin-Lajoie, la loi 22 qui faisait du français la langue officielle du Québec et enfin la négociation de l’entente du lac Meech avec le gouvernement de Brian Mulroney qui reconnaissait le Québec comme une société distincte.

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Gilles Rhéaume, patriote

grheaumeGilles Rhéaume n’est plus et l’on entend quoi: encore un autre qui ne verra pas le pays! On n’est pas tanné de mourir, bande de… Et puis le train-train reprend: on tourne en rond. Le silence se fait. Rien ne bouge.

Ce qui frappe le plus chez Gilles Rhéaume, c’est surtout comment il a été marginalisé. Trop extrémiste, trop pur et dur, trop, trop et trop… Moi je ne lui trouve rien que de très naturel: il était pour l’indépendance de son pays. Il y tenait. Il y a voué sa vie. D’autres se sont fait une carrière avec l’indépendance du Québec, mais Gilles Rhéaume, lui, a tout donné ce qu’il avait pour notre cause nationale. Ce n’est pas la même chose.

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Vote stratégique ou vote authentique?

À quoi sert une élection : battre le gouvernement sortant ou exprimer de façon authentique ses convictions? À chaque élection, quelle soit québécoise ou canadienne, le dilemme du vote stratégique se pose. Les partis d'opposition invitent les électeurs des autres partis  à renoncer à leurs préférences politiques et à se mobiliser contre le parti au pouvoir.

À des fins électoralistes, on incite les électeurs à mettre leur cohérence au placard et à adopter une attitude dite stratégique en votant non pas en fonction de leurs idées mais pour le parti le mieux placé pour gagner l’élection. Cette logique  amène l’électeur à se trahir lui-même en votant pour un parti qui ne reflète pas son idéal. Il sera ensuite déçu par l’action de ce parti  élu grâce aux votes inconséquents, dits stratégiques. Voilà le destin qui guette les électeurs qui donnent leur vote pour battre le gouvernement sortant. Ils choisissent de museler leur conscience et leurs convictions  pour supposément favoriser le moindre mal. Ils  dévaluent eux-mêmes leur conscience politique et ne pourront ensuite que se désoler  des politiques d'un gouvernement qui ne correspond pas vraiment à leur ambition politique. Ces incohérences paveront la voie du désenchantement, du cynisme et de l'apolitisme. Ce calcul stratégique est bon pour les partis opportunistes mais  il s'agit d'un très mauvais calcul pour ceux qui veulent promouvoir d’autres visions de l’avenir et aspirent à des changements fondamentaux.

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action couv 1933Bibliothèque et Archives nationales du Québec a numérisé tous les numéros de L'Action française et de L'Action nationale depuis 1917.

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