En couverture du numéro de Juin 2019
Flavie Barberousse
Défiance (2016-03) : 36 po x 36 po (91 cm x 91 cm)
Flavie Barberousse s’intéresse aux sciences et à l’approche écosystémique de l’environnement, ce qui l’amène à une maîtrise en écologie. Cela influence son appréciation des espaces, autant comme milieux de vie que comme lieux de contemplation. En parallèle, la pratique artistique ne cesse de l’accompagner et c’est en Polynésie française, où elle habite quelques années, qu’elle se lance dans des créations originales, inspirées par les paysages que lui offre la vie sur un voilier. Elle reprend la peinture à son arrivée à Québec en 2009, suite à la découverte du Pow Wow de Wendake, avec l’envie de partager l’émotion des participants, la vibration, l’explosion des formes et des couleurs. Aujourd’hui installée en Gaspésie, pour retrouver la mer et l’horizon, Flavie Barberousse explore l’ambivalence que suscite en elle la majesté des paysages, une contemplation aussi bien cartésienne que divagante.
Démarche artistique
« J’oscille volontairement entre abstraction et figuration, utilisant deux outils de création parallèles. D’une part la peinture acrylique au couteau qui me permet une utilisation instinctive de la couleur comme matière première. D’autre part le dessin qui apparaît parfois en superposition, dans une forme minimaliste souvent monochrome.
Dans ma recherche plastique, la lumière est l’élément initiateur de chaque tableau. C’est par superposition des couleurs que je la dirige, en exploitant la transparence de la matière dans un jeu d’allers-retours entre les couches de peinture.Le paysage est au centre de ma réflexion artistique, autant dans ses aspects physiques que dans sa dimension intime. Je m’intéresse particulièrement au traitement des lisières indistinctes qui existent entre les espaces, tels qu’un horizon, une canopée, le front d’une tempête… et à l’imaginaire qu’elles peuvent susciter.
Depuis mon arrivée en Gaspésie je me concentre sur la création d’espaces visuels évocateurs, synthèses de souvenirs et d’impressions émotives laissés par les variations infinies du paysage local. J’en tire ma propre définition du territoire que j’habite par les frontières et les emblèmes que je lui attribue. »
Exposition solo permanente « Souffles autochtones » au restaurant Le23, Hôtel Hilton, Québec, jusqu’en octobre 2019
Exposition solo « Lumières rémanentes » à La Vieille Usine de L’Anse-à-Beaufils (Percé) du 25 août au 8 septembre 2019
En permanence pendant la saison estivale 2019 :
- Galerie du Café des Couleurs, Barachois (Percé)
- Auberge et restaurant du Camp de Base, Coin-du-Banc (Percé)
- Galerie de la Vieille Usine, L’Anse-à-Beaufils (Percé)
Pour visionner la capsule réalisée par La Fabrique culturelle