En couverture du numéro de Février 2023
Anick Langelier
Escalier
Acrylique sur toile, 76 cm x 102 cm, 2013, photo Guy Lheureux
Anick Langelier est une jeune artiste autodidacte et intuitive qui vit et travaille à Montréal. Elle a commencé à peindre dès l’âge de 16 ans, poussée par les voix qui l’habitent ! Sa première motivation lui vient d’abord de la forte impression que laissent sur elle certains grands maîtres classiques, impressionnistes, cubistes et surréalistes. Très tôt elle les pastiche et imprime sur leurs thèmes, sa signature personnelle.
Selon la description du critique d’art, André Seleanu, Anick Langelier nous fait voir des myriades d’esprits, exprimant des émotions qui se manifestent à l’intérieur de toute une gamme affective entre la joie et la terreur. Elle semble peindre une réalité chamanique d’âmes, d’anges, de démons, de lutins, de chimères…
On voit des clins d’œil à l’expressionnisme puissamment chromatique de Kokoschka, à la fébrilité des activités paysannes des vues villageoises de Breughel, même à la sensualité sinueuse de l’Art nouveau, aux mondes ineffables et flottants au milieu des airs de Chagall, et surtout au sourire bon enfant du Douanier Rousseau.
Sur le site de la galerie Claire Corcia, on remarque :
Depuis Arthur Villeneuve, le Québec n’avait pas produit une artiste intuitive du calibre d’Anick Langelier. Elle vit littéralement pour son art et en est obsédée. Son corpus est extraordinaire. Constitué de mises en scène délirantes, on y croise plein de personnages, parfois amoureux, parfois carrément diaboliques. Une partie de son répertoire est composé de relectures libres et hallucinantes de chef-d’œuvre tel « Le Cri » de Munch, « Tres De Mayo » de Goya ou encore « L’Angelus du soir » de Jean-François Millet.
https://anicklangelierartiste.wordpress.com/
On peut trouver des œuvres de cette artiste à la Galerie Robert Poulin, 6341 boul. Saint-Laurent, Montréal. Téléphone : 514 910-8906