Cahiers de lecture - Automne 2007

Vol. II, no 1

Automne 2007 - Sommaire

2007automneSOMMAIREÉditorial
Avoir un point de vue sur le monde
La Neuvaine. Scénario et regards croisés
Bernard Émond (et al.)
Trois figures du diable à la Renaissance. L’enfant, la femme et le prêtre
Patrick Synder
Le syndrome Hérouxville ou les accommodements raisonnables
Bernard Thompson
Question nationale et lutte sociale : la nouvelle fracture
Jacques Pelletier

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Automne 2007 - Avoir un point de vue sur le monde

2007automne250Un peuple n’existe pleinement que s’il est en mesure de conjuguer ses choix et ses priorités avec son point de vue sur le monde. Et pour être dans le monde, il faut savoir s’y tenir, c’est-à-dire le saisir dans un espace de pensée propre et s’y projeter dans une conduite accordée à la meilleure réalisation de ses intérêts. Dans un État normal, cela s’appelle une politique étrangère marquée au sceau de l’intérêt national. Dans un État normal, cela veut dire que les choix politiques peuvent varier, mais que leur variation n’est ni arbitraire ni exclusivement soumise à la logique des partis : l’intérêt national définit en quelque sorte des seuils et des paramètres qui fixent le cadre de référence (géopolitique, écologique, économique, etc.) à l’intérieur duquel peuvent se déployer des positions divergentes. Transposé dans le débat public, cet état de fait, cette évidence implicite se traduit par une espèce d’intuition partagée, ce qu’on appellerait avoir une certaine idée de son pays et de la place qu’il tient dans le monde. Cette intuition, c’est celle qui exprime et crée la loyauté, par-delà les divergences partisanes et les débats idéologiques.

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Deux innocents en Chine réédité

deuxinnocents250Jacques Hébert et Pierre Elliott Trudeau
Deux innocents en Chine Rouge. Introduction d’Alexandre Trudeau
Les Éditions de l’Homme, 2007, 239 pages

Les autorités maoïstes ont effectué un étrange prodige : à l’usage des étrangers, elles ont réussi à réduire la Chine […] aux dimensions étriquées et routinières d’un même petit circuit invariable. […] pour les étrangers, les huit cent millions de Chinois se réduisent maintenant en tout et pour tout à une soixantaine de personnes.

Simon Leys, Ombres chinoises, 10/18, 1974, p. 15-16

L’histoire de l’humanité est parsemée de tyrans sanguinaires. À bien y regarder, cependant, quelques figures se détachent de la masse. Ce sont celles des rares bourreaux qui sont parvenus à pousser vers la mort un nombre d’humains se chiffrant en dizaines de millions : Staline, Hitler et Mao. Un l’a fait au nom d’une idéologie raciste, les deux autres au nom d’une idéologie égalitariste. C’est une constante partout en Occident que les intellectuels ont été plus complaisants à l’égard du totalitarisme de gauche qu’à l’égard de celui de droite. Ceux-ci, dit-on parfois, obnubilés par leur idéal de justice sociale, n’auraient tout simplement pas vu l’horreur sur laquelle s’érigeaient les régimes communistes. Lorsqu’il s’agit du communisme, les bons esprits glissent sur les cadavres comme la pluie sur le dos d’un canard.

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Collections numériques (1917-2013)

action couv 1933Bibliothèque et Archives nationales du Québec a numérisé tous les numéros de L'Action française et de L'Action nationale depuis 1917.

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