Printemps 2015 - Avis de recherche
C’est à croire que le Québec a renoncé à ses compétences en culture tant le silence de la ministre Hélène David est assourdissant. Cela ne veut pas dire qu’elle ne parle pas. Bien au contraire, c’est une politicienne en apprentissage et elle applique plutôt bien les consignes élémentaires des manuels de communication politique : il n’est pas nécessaire d’avoir quelque chose à dire. En politique, jurer de sa bonne foi ne manque jamais de rapporter des dividendes. Il en est même pour qui cela tient lieu d’argument pour justifier l’immobilisme. Ça s’est vu. Elle est fille de bonne famille, elle peut – et ne s’en prive guère – plaider de son amour pour la culture en rappelant les hauts faits de son illustre aïeul. À l’évidence ce nom lui procure une ombre bienfaisante.