Mathieu Bock-Côté. La Révolution racialiste

Mathieu Bock-Côté
La Révolution racialiste
Paris, Les Presses de la Cité, 2021, 240 pages

Dans ce livre publié à Paris, Mathieu Bock-Côté, essayiste extrêmement connu, propose de réfléchir sur un système d’idée spécifique : le racialisme ainsi que sur la mouvance militante de plus en plus large qui en fait un projet de société.

L’auteur est de ceux qui croient que les idées ont un très grand impact social et que les systèmes d’idées deviennent parfois des causalités historiques. Cette position n’est pas du tout inhabituelle, elle est même assez commune parmi celles et ceux qui pratiquent la philosophie politique. Si vous désirez comprendre la nature du système communiste, commencez par lire Marx et Engels (et peut être aussi Hegel), puis pour en comprendre les vicissitudes lisez un Hayek, un Kolakowski ou une Harendt. Tout ceci pour dire que, pour Bock-Côté, comprendre les systèmes d’idées et en faire la critique est une tâche des plus importantes, surtout s’ils préparent des projets révolutionnaires, voire totalitaires. Pour être plus précis, certains ensembles d’idées peuvent changer le monde s’ils prennent la forme de projets de société ; toutefois, pour que cela advienne, il faut aussi qu’une avant-garde très résolue s’en empare et cherche à les mettre en œuvre.

Pour Bock-Côté, le racialisme est particulièrement inquiétant justement parce que, d’une part, il offre un projet de société frôlant le totalitarisme et, d’autre part, parce que des myriades d’organisations militantes s’en sont emparées un peu partout en Occident. Il se donne pour tâche première de faire une représentation idéale typique pour ses lecteurs francophones 1) du racialisme comme système d’idées et 2) du racialisme comme pratique militante.

Le racialisme comme système d’idées

Le cœur de la théorie racialiste, selon Bock-Côté, réside dans l’idée suivante : le poids du colonialisme. Pour comprendre l’état des sociétés actuelles, nous dit la théorie racialiste, il faut considérer le passé colonial du monde occidental. Au cours des siècles passés s’est déployé un projet de conquête coloniale sans équivalent dans l’histoire qui a engendré un système de domination au seul profit de la race blanche.

À la base des théories racialistes, il y aurait donc un grand récit, celui du projet colonialiste de l’Occident blanc, mené pour satisfaire son appétit de puissance et de gloire, mais aussi et peut être surtout pour sa plus grande richesse. Ce projet aura été un très grand succès du point de vue de ses instigateurs et aura donné lieu à un type de société entièrement fondé sur la distinction de races, laquelle distinction se maintient toujours malgré les prétentions libérales des uns et progressistes des autres. Même si les empires coloniaux européens ont pratiquement disparu et même si l’esclavagisme a été très largement aboli aux États-Unis, le racialisme soutient que les effets du système racial blanc seraient encore omniprésents et qu’on les observerait tout à la fois dans les structures, les institutions, les mentalités.

Lorsqu’il s’agit de comprendre la nature de la société actuelle, j’ai rapidement eu l’impression que le racialisme, tel que synthétisé par Bock-Côté, tire largement du marxisme sa matrice conceptuelle. On est en présence d’un ensemble d’idées cohérent où l’histoire occupe une place centrale et se trouve conçue en termes de grands systèmes de domination. Ensuite, les théories racialistes pensent la société en termes de grands blocs collectifs radicalement antagoniques, c’est-à-dire aux intérêts et conceptions du réel radicalement opposés : dans le cas du marxisme, il s’agissait des classes tandis que, dans le cas les théories racialistes, il s’agira d’entités raciales et ethniques (bien que l’on n’aurait de cesse d’évoquer l’intersectionnalité, la race semble être le seul groupe d’intérêt).

Ce rapprochement que je fais ici avec le marxisme est peut-être un peu fort de café, il reste que Bock-Côté insiste : le racisme, pour les penseurs racialistes, est une affaire de système et non une affaire de bonne ou mauvaise volonté individuelle. Et c’est là que le rapprochement avec le marxisme me semble prendre son sens. En voulant extirper, non sans quelques bonnes raisons, la question du racisme du giron de la gestion politique libérale, bien des théoriciens racialistes en sont venus à reprendre la matrice conceptuelle marxiste (souvent nommée théorie de la domination) sans trop s’en apercevoir. On pourrait représenter la gestion libérale du racisme en disant qu’elle est d’abord et avant tout « juridiste » : il s’agissait de reconnaître des droits et d’affirmer l’égalité des uns et des autres ; dans la foulée, bien des responsables politiques ont eu tendance à prétendre que le problème du racisme n’existait plus guère puisque l’on a accordé l’égalité en droits à toutes et à tous (désormais, le racisme n’est plus qu’une affaire d’individus décalés). Face à cela, beaucoup ont opposé le poids de l’histoire et des systèmes : non seulement a-t-on répondu qu’au contraire, la race pose toujours problème, mais on a ajouté qu’elle est dans les fondements mêmes de la société. D’où peut-être l’origine du fameux qualificatif « systémique ».

En tout cas, lorsqu’il s’agit de comprendre la société actuelle, la théorie racialiste met en place une série de présupposés éminemment semblables à ce que mettaient de l’avant jadis les tenants du matérialisme historique et bien des moutures de la théorie de la domination :

  • d’abord un holisme dur : les sociétés sont non seulement des systèmes inégalitaires, mais aussi des systèmes de domination dont les ramifications sont omniprésentes (comme chez Poulantzas et Althusser) ;
  • les sociétés procèdent d’un déterminisme historique unique et hyperbolique : la place selon la race organise les institutions sociales, détermine les comportements, oriente la psyché dans ses moindres détails (on n’est pas loin du déterminisme de l’infrastructure) ;
  • les privilèges dont jouissent les blancs trouvent leur source directe dans l’exploitation des collectivités racialisées (sorte d’extraction de plus-value).

Bien entendu, on a affaire ici à une représentation idéale typique. Il va de soi que l’auteur est absolument conscient des grandes possibilités de nuances d’un auteur à l’autre.

Sur le militantisme

En même temps qu’il présente ce système d’idées, Bock-Côté nous décrit les militants qui se sont emparés de la cause racialiste et qui seraient de plus en plus présents partout à travers l’Occident. Ceux-ci, un peu comme les militants communistes du siècle dernier, seraient mus par des convictions fortes : par celle de posséder une extraordinaire supériorité sur leurs opposants, une supériorité à la fois morale et épistémologique ; par la conviction d’être porté par l’histoire ; et aussi par la conviction que l’on peut transformer avec succès les sociétés de fond en comble. Ces militants auraient entrepris de mettre en œuvre un projet politique révolutionnaire, dont le but n’est pas l’intégration des exclus racisés au sein de l’ensemble sociétal qu’est la démocratie libérale (ce qui serait impossible), mais plutôt d’effacer l’ancien régime colonial blanc. Bock-Côté a beaucoup lu et consacre beaucoup d’illustrations de tout cela : sur la radicalité du projet, sur l’attitude conquérante de bon nombre de militants, sur le fait que les blancs sont vus uniquement comme des ennemis y compris les progressistes sincères.

Notre auteur nous avertit bien que nous n’avons pas affaire à de doux réformistes, mais plutôt à des bolcheviks résolus et souvent peu scrupuleux sur le plan de la tactique politique. Une large part du livre est consacrée à cela. Il est question de leurs pratiques discursives agressives qui reposeraient beaucoup sur l’attaque et la déstabilisation de l’adversaire : usage massif de procédés de culpabilisation, attaques ad hominem incessantes, procès d’intention, construction d’hommes de paille. Il est aussi question de leurs pratiques publiques : les opérations de dénigrement systématique dans les médias (tant sociaux que traditionnels) et les milieux de travail ; les campagnes d’oblitération historique ; les pratiques d’intimidation dans les campus universitaires ; le noyautage d’associations.

Lorsque j’ai entrepris la lecture du livre, je croyais que le projet qui animait l’auteur était d’abord et avant tout la critique d’un système d’idées politiques. Je pensais être en présence d’un intellectuel qui, depuis un positionnement clairement exprimé et assez classique finalement, ferait la critique de la représentation que se sont faite les théoriciens racialistes de l’histoire des derniers siècles et de la société libérale. Il y a certes beaucoup de considérations de cet ordre dans le livre. Il est clair que Bock-Côté considère que les théoriciens racialistes ignorent souverainement les vertus d’ouverture et d’intégration de la démocratie occidentale et celles de la nation moderne et qu’il considère comme absolument outrancier le schéma historique avancé par les tenants du racialisme. On voit bien qu’il n’accepte aucunement le récit de l’Occident blanc qui, tout d’un bloc, sans distinctions de classes ou de situation nationale, aurait conquis et colonisé une grande partie du monde. Je ne crois pas qu’il soit abusif d’avancer que Bock-Côté voit dans le racialisme une forme d’essentialisme fort : le monde blanc dans son entièreté aurait pris naissance dans le creuset du colonialisme et procéderait d’un même déterminisme systémique et culturel. Bock-Côté refuse en outre cette forme de néo-impérialisme qui consiste à tout assimiler à une certaine expérience américaine. Cependant, il ne m’a pas fallu longtemps pour que je voie que c’est d’abord et avant tout la dangerosité de cette mouvance qui préoccupe notre auteur. La dangerosité, on l’a compris, réside pour une bonne part dans la radicalité du système d’idées qui est mis de l’avant et le comportement des militants qui en ont fait un projet ; elle tient aussi au fait que ces idées semblent trouver autant d’accueil chez ceux qui sont pourtant désignés comme ennemis et susciter si peu d’examen critique dans les médias et par les autorités politiques.

Pareil projet de réflexion n’est pas sans me rappeler Karl Popper et son célébrissime ouvrage The Open Society and its Ennemies. On se souviendra que le philosophe autrichien et grand théoricien libéral a, à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale, écrit un livre virulent sur certains grands projets de société, tel le communisme, qui ont été mis en œuvre en des élans révolutionnaires. Pour Popper, ces projets, bien que développés par des penseurs suprêmement intelligents et fort bien intentionnés, ont donné lieu à de catastrophes sociales. Popper était fort respectueux des motivations profondes qui poussaient un Platon ou un Marx à vouloir transformer complètement les sociétés auxquels ils appartenaient, mais il était par ailleurs absolument horrifié par leurs prétentions de connaissance (celle de vraiment comprendre la société et celle de posséder le grand moyen d’accéder à la vérité) ainsi que par leur absence complète de doute pour ce qui concerne les conséquences des projets de société qu’ils proposaient. Il y a beaucoup de ça chez Bock-Côté : il lance un appel pour l’on prenne la mesure d’un mouvement politique grandissant aux prétentions révolutionnaires.

S’il fallait résumer la pensée de Bock-Côté, je dirais qu’il cherche d’abord à nous dire ceci : si vous pensez que les tenants de la pensée racialiste visent l’intégration des minorités au sein d’un espace national plus ou moins recomposé, vous faites preuve de grande naïveté. Leur projet est d’une tout autre nature : celle d’opérer une sorte d’oblitération historique définitive et pour accomplir cela tous les moyens sont bons.

Que penser de tout cela ?

Une telle prise de position a le mérite de la clarté. Mais que doit-on en penser ? D’entrée de jeu, on pourra se poser des questions sur la valeur du diagnostic de menace à grande échelle. Même si on doit le recevoir ce diagnostic avec beaucoup de considération, on doit en même temps se demander si l’essentiel de la militance antiraciste ressemble à ça ? Je ne sors pas convaincu de ma lecture. Je ne peux m’empêcher de penser que Bock-Côté force vraiment trop le trait. Certes a-t-il raison à maints égards : il existe une théorie racialiste, qui semble éminemment radicale, et il y a des militants qui s’en sont emparés un peu partout en Occident. Mais jusqu’à quel point peut-on élargir la portée de ce constat militance antiraciste ? Jusqu’à quel point est-ce suffisant pour évaluer l’ampleur du mouvement racialiste (la distinction entre antiracisme et racialiste est importante) et de ladite menace ? Par manque de comparaison et de mise en perspective, l’ouvrage ne permet pas d’évaluer l’ampleur de la menace que représenterait la mouvance racialiste.

Bock-côté va plus loin encore : à plusieurs reprises dans son livre, il parle de « révolution ». Il est même dans le titre du livre. Ce mot est tout de même lourd de sens, car il indique qu’un énorme changement est en cours, qu’une cassure définitive se prépare. Je veux bien écouter le plaidoyer de l’auteur, mais je ne puis m’empêcher de comparer. J’ai vécu assez longtemps pour me souvenir des pratiques des groupes d’extrême gauche des années 1970-1980 (les mouvances marxistes-léninistes et trotskistes) : ces groupements ont fait énormément de dommages dans les milieux communautaires ainsi que dans le monde universitaire. On a assisté à beaucoup de turbulence et cela a duré assez longtemps… Et si on veut vraiment parler de révolution qui se prépare, on soulignera que, dans un passé pas si éloigné, des turbulences encore plus fortes ont eu lieu. Peut-être devrait-on comparer la situation actuelle avec les luttes provoquées par les mouvements communistes en France ou en Italie au sortir de la guerre. Raison de plus pour réserver mon jugement.

Je ne peux m’empêcher de me demander ici jusqu’à quel point une démarche de lanceur d’alerte ne conduit pas à forcer le trait ? Est-il possible que suspecter fortement que l’imminence d’une grave menace d’importance induise une sorte de logique de confirmation, c’est-à-dire à procéder par additions d’éléments qui confirment une thèse posée au départ tout en ignorant – sans forcément le vouloir – les éléments qui n’y correspondent guère ? Sans compter que l’ancrage épistémologique de Bock-Côté favorise l’argumentation unilatérale. On l’a dit : l’auteur est de ceux qui croient que les idées engendrent le changement, et cela semble affecter sa conception de la démonstration. C’est un peu comme s’il suffisait 1) d’établir l’existence d’un corpus d’idées et 2) de faire valoir qu’un bon contingent de militants s’en est emparé pour considérer que c’est gagné du point de vue de la preuve…

Dans le même temps, je me demande qui Bock-Côté cherche à rejoindre au-delà de la lutte d’idées entre intellectuels. À n’en point douter, il excelle sur ce terrain ! Dans le monde des intellectuels qui s’adonnent aux féroces débats d’idées, on est loin de l’idéal de la conversation d’un Habermas (chacun des protagonistes cherchant à bien entendre l’autre…), on est plus sur le terrain des « dialogues de sourds » (cf. Marc Angenot). En général, on s’adresse d’abord à ceux qui nous ressemblent et qui pensent assez comme nous, alors l’adversaire sert de repoussoir ; ce faisant, on est tout naturellement porté à en rajouter et à atténuer les nuances. Mais que faire des gens qui ne sont pas abonnés aux luttes d’idées et qui n’appartiennent pas à telle ou elle mouvance idéologique ? Nous sommes probablement nombreux à ne pas être trop friands d’essais polémistes, mais à juger nécessaire d’être confrontés à l’occasion à des questions délicates, pour ensuite nous demander jusqu’à quel point telle question est importante malgré tout ce que l’on en dit. Dans un tel cas, il n’est plus du tout évident qu’une argumentation unilatérale (one-sided) puisse convaincre.

Il reste que poser la question « jusqu’à quel point la mouvance racialiste constitue-t-elle un problème ? » est légitime et relève même de la prudence. Bien qu’elle soit fort imparfaite, la démocratie occidentale mérite qu’on s’y intéresse et qu’on la défende. En tout cas, on ne saurait jamais tenir pour acquis que son destin soit assuré. Il n’y a pas si longtemps, on a vu la Pologne et la Hongrie basculer rapidement dans l’autoritarisme politique décomplexé. La situation aux États-Unis n’est guère plus rassurante, ai-je besoin de le souligner avec tout ce qui se passe au sein du Parti républicain au cours des dix dernières années et plus largement avec les mouvements de la nouvelle droite antidémocratique. Néanmoins, on a bien vu au XXe siècle que les menaces posées à la démocratie viennent tout autant de gauche que de droite et que l’on peut absolument faire des horreurs à partir de bonnes intentions.

Je ne suis pas en mesure après avoir lu ce livre de me faire une idée définitive ni sur l’état de toutes les mouvances antiracistes ni sur l’ampleur de la menace que représenterait le racialisme. Par contre, je concède volontiers que de très nombreux éléments rapportés par l’auteur sont inquiétants à plus d’un titre et méritent vraiment qu’on y réfléchisse. Ce qu’il nous rapporte au sujet de la rééducation des blancs privilégiés donne froid dans le dos pour qui connait minimalement l’histoire du XXe siècle. Il en va de même pour le fameux incident sur le « mot en N » à l’Université d’Ottawa : des leaders étudiants ont parlé de White Supremacy plombant l’université alors que le recteur décidait du sort d’une chargée de cours (pourtant tout ce qu’il y a de plus acquise à la cause de la diversité) en moins de 24 heures. Je pense aussi au sort que l’on a réservé à Betty Bonifassi (après sa malheureuse association avec Robert Lepage) ou à Wendy Mesley de CBC. La liste des incidents de ce genre un peu partout en Occident paraît fort longue.

Je terminerai avec une remarque sur le rapport entre les majorités et les minorités. Bock-Côté a raison d’insister sur le fait qu’il y a chez passablement de militants de gauche un réel mépris envers ce que représente la majorité, et cela pose un grand problème en démocratie. Il y a plus d’un siècle, John Stuart Mill disait que la tyrannie de la majorité était un des plus grands défis de la vie démocratique, et ce n’était pas sans fondement ; mais je me demande comment, aujourd’hui, la démocratie pourra vraiment fonctionner sur le long terme si de plus en plus de forces politiques décident résolument de nier la légitimité des majorités.

À court terme à tout le moins, cela pose un grand problème pour les partis de gauche dont plusieurs ont renoncé à l’idée de « peuple » (au profit de logiques communautaristes). Ce qui est aberrant, car cela a permis à passablement de mouvements de droite de s’en emparer allégrement. Je commence à penser que bien des mouvements qui s’affichent de gauche contribuent à la droitisation politique de nos sociétés (sans en être la cause première) en s’adressant sans cesse aux majorités blanches sur le ton de la culpabilisation, en n’y voyant que des privilégiés issus des aristocraties colonialistes du passé. Le cas de la France doit être médité : les sondages de précampagne présidentielle indiquent que l’ensemble des gauches représente 20 % alors que celle de toutes les droites fait 50 % (et 80 %. en ajoutant la macronie). Ce que l’on a observé au cours des dernières années du côté du NPD et du Parti vert du Canada me semble très révélateur. Ces deux partis paraissent assez incapables de s’adresser avec pertinence à la majorité de leurs électeurs potentiels, et encore de moins aux électeurs du Québec.

Martin David-Blais
Professeur, Université Saint-Paul

Tagged under: Comptes rendus,

Collections numériques (1917-2013)

action couv 1933Bibliothèque et Archives nationales du Québec a numérisé tous les numéros de L'Action française et de L'Action nationale depuis 1917.

Vous pouvez utilisez cet outil de recherche qui vous permettra — si vous cliquez sur « préciser la rechercher » — de ne chercher que dans L'Action nationale ou dans L'Action française.

Mémoires présentés récemment