Allocution de Fernand Daoust à l'occasion du souper-conférence 2009 de L'Action nationale au Lion d'Or le 30 octobre
En vous livrant ainsi ma vision du rôle historique de ce mouvement dans la société québécoise, j’espère contribuer à réhabiliter quelque peu une image que les soubresauts de l’actualité et leur traitement médiatique tapageur déforment souvent injustement. Avec son demi-million de membres, ses dizaines de milliers de militants et militantes bénévoles, ses quelque 1500 conseillers et dirigeants permanents, la FTQ et ses syndicats affiliés constituent un microcosme de notre société. C’est une ruche où s’activent simultanément une multitude de personnes mues par des motivations généreuses, des aspirations nobles ; mais, inévitablement, c’est aussi un milieu où gravitent également des personnes dont les objectifs et les intérêts sont plus limités, voire même égoïstes. La force démocratique de cette organisation, c’est de les démasquer tôt ou tard et de les écarter.
Il serait injuste que des crises épisodiques, aussi scandaleuses soient-elles, déforment à nos yeux la nature réelle de cette grande organisation. Au-delà de ces accidents de parcours, reste en effet la mission fondamentale de ce mouvement qui lutte pour une répartition plus équitable des richesses et le respect accru et généralisé des droits sociaux fondamentaux. Et, au cœur de ces droits, celui de vivre, s’éduquer, travailler et prospérer dans sa langue et sa culture, le français.
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