Une absence totale d’acceptabilité sociale
L’annonce par Michael Sabia d’une réévaluation du projet Berri-2, teintée de contrition, ne fait que confirmer une réalité incontournable : ce projet n’a jamais obtenu l’adhésion des milieux concernés.
L’annonce par Michael Sabia d’une réévaluation du projet Berri-2, teintée de contrition, ne fait que confirmer une réalité incontournable : ce projet n’a jamais obtenu l’adhésion des milieux concernés.
La confiance dans les institutions est un des socles de la démocratie. Il arrive parfois que cette confiance soit ébranlée par des décisions qui semblent nuisibles, voire contraires à l’intérêt public et au bien commun. Dans de telles circonstances, la mobilisation citoyenne est une des avenues qui peut être empruntée
Dans une réaction à la prise de position de personnalités qui contestent la décision d’Hydro-Québec de vouloir construire un poste à 315-25 kV sur la rue Berri, Graham Fox, le V.-P. relations publiques, soutient qu’il comprend mal cette position dans la mesure où le projet en serait à ses balbutiements.
Au milieu de la seconde décennie de notre siècle, vers 2017 ou 2018, au sein des quartiers généraux de la société d’État Hydro-Québec, fleuron mondial de nos vastes ressources d’hydroélectricité, de leur harnachement, de leur distribution, de leur traversée des plus difficiles territoires, il est question d’un projet urbain dont
par Marie D. Martel et Carol Couture* Dans le dossier de la vente des terrains de la Grande Bibliothèque à Hydro-Québec, un détail mentionné par Le Devoir retient l’attention : la présence de deux étages d’entreposage pour les documents de BAnQ à l’intérieur du poste électrique. Cette décision soulève une question fondamentale :
N’est-il pas désolant de constater qu’une grande institution québécoise, BAnQ, dont la mission fondamentale est la diffusion et l’accessibilité de l’information sous toutes ses formes fasse preuve d’une opacité aussi tenace ? Rappelons que deux grandes sociétés d’État québécoises, Hydro-Québec et BAnQ, se sont secrètement entendues depuis longtemps sur le
Le gouvernement du Québec a imaginé dès 1996 un lieu extraordinaire de savoir et de culture pour Montréal et le Québec tout entier ; le lieu vivant, dynamique et ouvert sur la ville qu’est maintenant la Grande Bibliothèque. Son succès est indéniable, avec son 1,5 million de visiteurs par année.
Le projet Berri-2 d’Hydro-Québec, qui planifie en secret depuis 2018 la construction d’un poste de transformation électrique à l’intersection des rues Berri et Ontario, a suscité une vive opposition depuis sa divulgation fortuite en novembre 2023.
La Grande Bibliothèque est une institution culturelle phare du Québec1. Il n’est par conséquent pas étonnant que la révélation d’un projet de construction d’un poste électrique sur les terrains attenants à cet édifice ait suscité un tonitruant tollé. Lettres collectives et individuelles, résolutions, pétition et entrevues ont rapidement révélé l’ampleur
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