Rompre avec le « souverainisme » pour relancer le projet indépendantiste
C’est sous les couleurs du « souverainisme » qu’émerge le projet de l’indépendance du Québec dans les années 1960, après une éclipse d’un peu plus d’un siècle et l’échec des Patriotes. Ce nouveau terme, inconnu jusque-là dans la langue française, tant au Québec que dans le reste de la francophonie,
L’histoire en marche?
En ce printemps de pandémie, l’attrait de la liberté politique pour le peuple québécois peut-il encore séduire les jeunes générations? Pour tenter de répondre à cette question et en faire l’objet de ma collaboration au présent ouvrage, j’ai voulu connaître le programme adopté lors d’un congrès fort animé du comité
Repenser l’action politique indépendantiste ?
Voilà la question que nous posent les intellectuels pour la souveraineté. La réponse est connue. Il faut que les citoyens se dotent d’une constitution qui reconnaîtra leurs institutions démocratiques, leur mode de scrutin et leur régime politique. Il y a fort à parier que le processus et la démarche pour arriver
Esquisse sur la naissance d’Option nationale
paru sous le titre: «Esquisse sur la naissance d’Option nationale ou la tentative de rénover l’engagement militant par la base»
Par cet article, nous souhaitons engager une réflexion sur la naissance d’Option nationale (ON), un mouvement qui, en dépit de ses nombreuses faiblesses, a
25 ans de contribution essentielle à l’imaginaire collectif québécois
Le 21 juin 1995, à l’aube de la deuxième campagne référendaire sur la souveraineté du Québec, cent intellectuels québécois enfourchent la « ligne du risque » si chère à notre grand essayiste Pierre Vadeboncoeur et s’engagent dans le débat référendaire. Ils le font en lançant le manifeste Oui au changement où ils définissent leur
Le savant politique et la cause indépendantiste
Le texte qui suit relève de l’exercice rhétorique : tout ce qui y apparaît en italique n’est pas de moi, mais du grand sociologue Max Weber, plus précisément de l’édition La Découverte/Poche (Paris, 2003) de ses deux conférences historiques sur Le savant et le politique, traduites et préfacées avec brio
Notre défi indépendantiste : apprendre à partager la mémoire québécoise
Dans mon dernier essai1, je remettais en question le rapport qu’entretiennent les indépendantistes québécois avec la communauté juive et je m’interrogeais sur le rôle insuffisamment mis en valeur du patrimoine québécois. Je me suis intéressé aux Juifs du Québec pour tenter de comprendre les raisons qui les
Dès maintenant, dessiner le but politique : la République québécoise
L’indépendance du Québec n’est pas un but. C’est un moyen pour mettre fin à un régime qui menace la nation de disparition douce. Or, il y a un coût et un risque dans le démembrement d’un régime, surtout aux yeux d’une population vieillissante.
Les intellectuels doivent se rendre visibles
J’ai vécu l’indépendance de mon pays d’origine. Je rêve de vivre celle de mon pays d’adoption, mais le Québec étant une province du Canada, les grandes décisions le concernant se prennent ailleurs qu’à Québec. Le jour où le pays sera indépendant, j’en serai heureux et c’est son peuple qui décidera