Lire Ferron

« Le pas de Gamelin »: autoportraits à la fêlure

S’il y avait une place où Satan eût dû se manifester, c’est à Saint-Jean-de-Dieu, non que la folie lui appartienne, mais parce qu’il est le prince des illusions, qu’il sort la tête par le trou de l’identité perdue et fait luire de ses faux brillants la conscience éclatée, tel un

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Amitié, duperie et mort: de La tête du roi aux Confitures de coings

L’amitié, l’entente cordiale avec le conquérant anglais est une constante et puissante tentation au Canada français. Puisqu’il a fallu s’accommoder au fil des décennies de défaites (Conquête de 1760, Rébellions de 1837-38) et de compromis-concessions politiques plutôt défavorables (Acte d’Union de 1840, AANB de 1867), des discours compensatoires auront émergé

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L’amélanchier: mémoires du Canada français

Jacques Ferron se décrivait comme un homme « de continuité », n’« aimant pas les ruptures » et il a déjà confié avoir vécu difficilement « le passage de Canadiens à Québécois » qui s’est effectué au cours des années soixante.

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Notes sur Le ciel de Québec et le «grand contexte»

Pour lire Jacques Ferron sans trop de peine, la plupart des lecteurs choisissent de ne pas se laisser distraire par les allusions parfois obscures que l’écrivain a semées tout au long de ses pages. Or, je fais partie de ceux qui ne peuvent passer outre et qui sont, par le

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Jacques Ferron (1921-2021)

Je n’ai jamais rien admis, cherchant cependant à me faire admettre. J’ai remis en cause mon héritage, sous l’impression qu’il me mystifiait; je ne l’ai pas accepté, je ne l’ai pas non plus refusé.

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