Vive le Québec libre! – colloque commémoratif

France-Québec : la langue, un signe de souveraineté

Puisqu’on me propose de vous parler de la langue comme signe de souveraineté, je pense qu’il nous faut d’abord s’interroger sur cette idée de souveraineté appliquée à l’appartenance à une langue, à l’enracinement linguistique, donc culturel. La langue est une patrie, disait Camus. Elle est à la fois l’ultime patrie

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De Gaulle se souvient de la dette de Louis XV

Pour percevoir ce que Charles de Gaulle a voulu faire en juillet 1967 au Québec, et jusqu’au discours demeuré fameux « Vive le Québec libre ! », sans doute convient-il de commencer par le commencement, c’est-à-dire s’interroger sur le « pourquoi ». Or, poser la question du « pourquoi », c’est d’abord s’interroger sur les

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De Gaulle, Pearson : l’impossible dialogue

Lorsque Charles de Gaulle fait son arrivée à l’Hôtel de Ville de Montréal, en début de soirée, le 24 juillet 1967, le premier ministre canadien Lester B. Pearson regarde l’événement en direct, à la télévision, de sa résidence officielle du 24 Sussex à Ottawa. Dans le troisième tome de ses Mémoires, Pearson raconte

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Le Québec dans la politique internationale du général de Gaulle

L’auteur est professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne

Le voyage du général de Gaulle au Québec en juillet 1967 doit d’abord se lire comme l’accomplissement d’un devoir de mémoire. Une dimension capitale quand on connaît le rôle de l’histoire comme ressort de sa pensée et de son action. Elle

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De Gaulle en notre temps

Mon seul souci en venant chez vous était de vous rendre service… ce sera à vous, au peuple du Québec, de dire si j’y ai réussi, car la suite vous appartient.
– Charles de Gaulle, 25 juillet 19671

De Gaulle n’est pas arrivé dans notre histoire comme un

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De la grandeur française en Amérique

Il nous avait compris, le vieux général.

Mieux que nous-mêmes, lui savait, voyait, entendait qu’il y avait ici de la grandeur à fabriquer. Refoulée par deux siècles d’anglitude, cette grandeur toute française qui, ayant épousé ce vaste continent, habite au creux de notre âme, cette grandeur était enfin appelée à

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