- Charles Castonguay
- Mars 2012
Défense et illustration de l'indice de vitalité des langues
L’Office québécois de la langue française (OQLF) a fait une découverte étonnante: au dire de son contractuel attitré, Michel Paillé, l’indice de vitalité des langues serait un concept mal fondé qui ne contribue en rien à comprendre la dynamique des langues[1]. Paru en septembre dernier, le rapport de l’OQLF sur la situation linguistique au Québec[2] n’en fait par conséquent nulle part état.
Cet indice a pourtant fait ses preuves depuis plus de trente ans. Vérification faite, c’est plutôt le raisonnement de Paillé – qu’approuve, faut-il croire, le Comité de suivi de la situation linguistique, à l’OQLF – qui laisse à désirer.