Comptes rendus

Vous trouverez ici les comptes rendus publiés dans L'Action nationale, les plus récents en premier.

  • Marco Micone. On ne naît pas Québécois, on le devient

    Marco Micone
    On ne naît pas Québécois, on le devient, Del Busso éditeur, 2021, 129 pages

    Marco Micone est sûrement familier à la majorité des lecteurs de L’Action nationale, pour autant qu’ils lisent Le Devoir ou s’ils ont milité pour le Parti québécois des belles années. Cet érudit – qui n’ignore pas l’auteure du Deuxième sexe –, s’en est inspiré pour le titre de son ouvrage. Qu’on en juge : « On ne naît pas Québécois, on le devient. Contrairement à ce que pense la droite identitaire [sic], il n’y a pas d’identité innée et immuable. L’identité est une construction historique et sociale […] C’est en vivant au Québec qu’on devient québécois » (p. 83). Le ton est donné dès les premières pages où il s’en prend aux « identitaires de droite » (se reconnaîtront-ils ?) pour leur discours anti-immigrants. S’affichant comme défenseur de la justice sociale, il affirme faire partie de cette génération qui a remis en question une société aux couleurs sépia et aux accents groulxiens [resic] (p. 16). Arrivé d’une Italie incapable de bien faire vivre ses enfants au milieu des années cinquante, il ne pourra, comme hélas beaucoup de ses congénères, se voir admis au sein d’une école publique francophone. Il en résultera, on le comprend, une plaie qui tardera à se cicatriser. C’est donc à McGill que Marco Micone étudiera la littérature québécoise.

  • Roromme Chantal. Comment la Chine conquiert le monde. Le rôle du pouvoir symbolique

    Roromme Chantal
    Comment la Chine conquiert le monde. Le rôle du pouvoir symbolique, Les Presses de l’Université de Montréal, 2020, 427 pages

    La situation internationale présente une multiplicité d’images qui amplifie l’impression que le monde est à la dérive. Les tensions mises à jour par l’élection de Donald Trump en novembre 2016 n’étaient qu’un début. Que ce soit la crise migratoire qui affectait l’Europe avec l’arrivée d’embarcations en provenance de l’Afrique ou les États-Unis avec les migrants en provenance de l’Amérique centrale, les critiques de Trump vis-à-vis de l’Europe quant à sa contribution à l’OTAN, ou encore ses attaques contre la Chine en matière de commerce, tous ces évènements et bien d’autres encore représentent des symptômes d’un malaise profond dans les populations du globe. La crise de la pandémie n’a fait que mettre un couvercle sur le tout, le temps que les gouvernements puissent éliminer cette menace qui affecte chaque individu directement. Mais il y a fort à parier que les tensions vont reprendre aussitôt que la menace du COVID se sera résorbée.

  • Dany Laferrière. Petit traité sur le racisme

    Dany Laferrière
    Petit traité sur le racisme, Boréal, 2021, 213 pages

    Dans la foulée des débats sur le racisme et l’antiracisme qui prennent beaucoup d’ampleur depuis un an avec la mort tragique de George Floyd, à Minneapolis, l’académicien Dany Laferrière a publié un petit traité sur le racisme pour donner sa parole sur le sujet. Dès le départ, l’écrivain a la vertu de dissiper les confusions multiples en affirmant vouloir circonscrire l’objet de sa réflexion au seul racisme « qui se pratique aux États-Unis contre les Noirs américains » (p. 9). Le lecteur peut donc être soulagé d’apprendre que l’auteur ne confond pas l’ensemble des « Blancs » d’Occident aux crimes qui se commettent aux États-Unis et ne se lance pas dans des séances de Québec bashing. Étranger au wokisme, il n’écrit pas « blanc » avec un petit b à côté du « Noir » avec un grand N pour « renverser les rapports maître-esclaves ». Laferrière n’est pas non plus un extrémiste qui bannit le mot « nègre » en toute circonstance, lui qui l’utilise sans gêne lorsqu’il le trouve nécessaire.

  • Lucia Ferretti et François Rocher (dir.) Les enjeux d’un Québec laïque

    publié comme note crititque sous le titre «La laïcité est au coeur de notre nation»

    Lucia Ferretti et François Rocher (dir.)
    Les enjeux d’un Québec laïque. La loi 21 en perspective
    Montréal, Del Busso, 2020, 304 pages

    Autrefois, nous nous définissions d’abord par notre foi et aussi par notre langue. Puis, nous avons rejeté l’emprise excessive d’une religion sur nos vies. Il était entendu que nous étions presque tous de race blanche, mais que nous étions malgré cela dominés. Pendant quelques décennies, dans la deuxième moitié du vingtième siècle, nous nous sommes surtout définis par la langue dont nous avons hérité. Nous avons poursuivi notre prise de conscience collective. Aujourd’hui, nous nous définissons par la langue et la laïcité, par notre profond attachement à la démocratie et à la liberté, et nous voyons que nous sommes de toutes les couleurs et de toutes les origines. La laïcité est au cœur de qui nous sommes. La laïcité est au cœur de notre nation. Tenter de nous priver du droit de choisir la laïcité est la nouvelle expression de la domination canadienne sur notre nation.

  • Roméo Bouchard. Le rêve de Champlain, de Papineau et de René Lévesque : un peuple !

    Roméo Bouchard (Préface d’André Larocque)
    Le rêve de Champlain, de Papineau et de René Lévesque : un peuple !
    Éditions LAMBDA, 2020, 215 pages

    Roméo Bouchard – qu’on appelait Méo lorsqu’il enseignait la philosophie au Collège de Jonquière – est un redoutable polémiste. Il ne craint pas de pourfendre ceux qui ont perdu la mémoire ; ceux qui n’ont pas la Terre-Québec de Miron dans les tripes ; ceux qui donnent des leçons et qui multiculturalisent à fond la caisse ; ceux qui wokent avec le plus profond des mépris.

  • Collectif. Qu’est-ce qu’une civilisation après le coronavirus ?

    Collectif
    Rester vivants. Qu’est-ce qu’une civilisation après le coronavirus ?
    Éditions Fayard en collaboration avec Le Figaro, 2020, 267 pages

    En des temps d’incertitude que sont les nôtres, qui suscitent des panoplies de questionnements et de doutes, il est bon de savoir s’extirper des informations en continu et de prendre de la distance sur l’époque. En ce sens, un essai paru en pleine crise de coronavirus vaut le détour. En collaboration avec Le Figaro, les éditions Fayard réunissent dans Rester vivants parmi les plus grands penseurs de France, y incluant quelques plumes étrangères, sans oublier notre ambassadeur québécois Mathieu Bock-Côté, pour tenter de penser le monde qui suivra la covid. Vingt-six écrivains sont donc regroupés pour nous offrir des textes parus dans Le Figaro et Le Figaro Magazine entre mars et mai 2020. Sans que l’ouvrage ne soit divisé en parties ou en thèmes, on relève une diversité de sujets abordés intéressante, allant de l’État-nation à l’écologisme catastrophiste, de l’économie à la montée en puissance de la Chine jusqu’aux risques pesant sur la démocratie.

  • Frédéric Lacroix. Pourquoi la loi 101 est un échec

    Frédéric Lacroix
    Pourquoi la loi 101 est un échec, Boréal,2020, 258 pages

    Nous sommes collectivement en train de commettre un suicide linguistique. Le gouvernement du Québec finance à même nos impôts l’anglicisation massive et à haute vitesse du Québec dans ses principaux secteurs de responsabilité que sont l’éducation et la santé. Il n’est pas encore tout à fait trop tard, mais notre classe politique vit dans un déni complet et une profonde inconscience. Tel est le constat implacable et rigoureusement démontré d’une situation alarmante par une plume d’exception, celle de Frédéric Lacroix.

  • Marie-France Bazzo. Nous méritons mieux

    Marie-France Bazzo
    Nous méritons mieux, Montréal, Éditions du Boréal, 2020, 211 pages

    De tous les chroniqueurs, animateurs, producteurs, peu prennent le temps de défendreleur point de vue dans un essai. Cette situation s’explique sans doute parce qu’au Québec le livre ne rend pas riche et c’est d’autant plus vrai pour l’essai. Ceux qui ont déjà une voix dans les médias au Québec ont donc bien peu d’intérêt à écrirece type de livre. Bref, lorsqu’on écrit un essai, c’est parce qu’on en ressent le besoin de manière presque viscérale. C’est dans cet état d’esprit que la chroniqueuse, animatrice et productrice Marie-France Bazzo a rédigé Nous méritons mieux paru au mois de novembre 2020 aux Éditions du Boréal. Dès les premières pages, on comprend que l’essayiste n’a toujours pas digéré son congédiement sans justification de Radio-Canada à titre de morning woman en 2015. Elle est limpide : dans les 200 pages qui suivront, elle n’entend pas se faire de nouveaux amis dans le milieu médiatique, car elle critiquera sévèrement ce dernier.

  • « Retour à Val d’Or » de Jacques Ferron : une autre lecture du Canada français

    Cette année marque le centenaire de Jacques Ferron, né à Louiseville, comté de Maskinongé, le 21 janvier 1921. Afin de lui rendre hommage, je propose ici un commentaire de l’un de ses contes, « Retour à Val-d’Or » (que l’on peut lire ci-dessous), publié en 1955 dans la revue Amérique française (puis repris dans les Contes du pays incertain aux éditions Orphée en 1962, HMH en 1968 et BQ en 1993 et 2021).

  • La construction d’un ordre constitutionnel distinct au Québec

    Guillaume Rousseau, avec la collaboration de Éric Poirier, Nicolas Proulx, Idriss Moukagni, François Côté et Chiara Mara-Bolduc
    Loi sur la laïcité de l’État commentée et annotée : philosophie, genèse, interprétation et application
    Les Éditions Revue de droit de l’Université de Sherbrooke, 3e trimestre 2020, 691 pages

    Cet ouvrage est important. Sa lecture attentive est un passage obligé pour tout juriste et tout citoyen qui veut réfléchir de manière rigoureuse à la Loi sur la laïcité de l’État, aussi connue sous le nom de loi 21 (« la Loi »), et qui désire comprendre ses effets considérables sur l’ensemble du droit québécois. L’auteur principal a été l’un des principaux conseillers du gouvernement du Québec dans la préparation et la rédaction de la Loi.

  • Deux rééditions des Mémoires de guerre du général de Gaulle

    Deux rééditions des fantastiques Mémoires de guerre du général de Gaulle viennent de paraître. Un authentique chef-d’œuvre. L’un des livres marquants du XXe siècle. Si vous ne lisez qu’un livre cette année, que ce soit celui-là ! Le premier tome aurait dû obtenir le prix Nobel de littérature en 1954, si Churchill ne l’avait eu l’année d’avant.

  • L’écriture amoureuse de Monique Durand

    L'auteur est enseignant en littérature au collège Montmorency

    En 2017, Monique Durand fait paraître Saint-Laurent mon amour, qui rassemble entre autres des articles parus dans les pages du journal Le Devoir. C’est un livre qui nous fait descendre le fleuve, depuis le Montréal des origines jusqu’au vaste golfe, à travers des portraits saisissants de ces pays côtiers que sont les régions de la Gaspésie, de la Côte-Nord et de la Basse-Côte-Nord. Comme l’amour est dans le titre, je me suis dit qu’il serait dommage de ne pas en considérer la portée. On pourrait même dire, sans trop forcer la note, que cet amour se déploie dans le journalisme même que pratique Monique Durand.

  • François Côté et Guillaume Rousseau. Restaurer le français langue officielle

    François Côté et Guillaume Rousseau
    Restaurer le français langue officielle. Fondements théoriques, politiques et juridiques pour une primauté du français langue du droit
    Institut de Recherche sur le Québec, Montréal, 2019, 128 pages

    Dans leur dernier livre, qui s’inscrit dans leur combat acharné pour la défense de la langue française au Québec, les avocats François Côté et Guillaume Rousseau réagissent à la contestation du Barreau du Québec et du Barreau de Montréal contre le gouvernement du Québec. Rappelons l’affaire : en avril 2018, ces deux organisations lançaient un recours judiciaire pour contester l’ensemble des lois québécoises, en récusant leur validité pour cause d’importantes inexactitudes de traduction présentes entre les versions françaises et anglaises de ces lois. Cette action reposait sur l’avis de l’ancien juge à la Cour suprême du Canada, Michel Bastarache, et d’une étude publiée par une étudiante à la maîtrise en droit. L’avis en question affirmait que le processus d’adoption des lois par l’Assemblée nationale était incorrect en vertu de la constitution canadienne, et, de son côté, l’étude montrait l’étendue des erreurs de traduction des lois québécoises françaises traduites en anglais. Dans cet essai, Côté et Rousseau prennent au sérieux ces déclarations et tentent d’offrir des pistes de solution pour dénouer les malentendus.

  • Patrice Groulx. François-Xavier Garneau : poète, historien et patriote

    Patrice Groulx
    François-Xavier Garneau : poète, historien et patriote
    Montréal, Boréal, 2020, 278 pages

    L’année 2020 aura été l’occasion pour la maison d’édition Boréal de combler deux vides immenses dans notre littérature scientifique. Ont paru, à quelques mois d’intervalle, des livres tentant de cerner les contours de deux personnages d’importance dans l’histoire intellectuelle du Québec, soit le père dominicain Georges-Henri Lévesque et l’historien François-Xavier Garneau. Nous étions, pour notre part, impatients de mettre la main sur le travail de Patrice Groulx qui s’est penché sur la vie de notre premier historien national. Ainsi, de la lecture très attendue de François-Xavier Garneau : poète, historien et patriote, nulle déception. Bien au contraire. L’ouvrage de Groulx est une réussite qui mérite de bons mots. Non seulement l’historien pourvoit à une lacune de notre historiographie, mais il le fait en plus de belle manière.

  • Paul St-Pierre Plamondon. Rebâtir le camp du OUI

    Paul St-Pierre Plamondon
    Rebâtir le camp du OUI
    Montréal, VLB, 2020, 209 pages

    « On ne naît pas indépendantiste, on le devient. » Cette maxime correspond bien au parcours du nouveau chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon. Ayant peu de notoriété au début de la campagne à la chefferie et n’ayant jamais été élu à quelque poste que ce soit, il a eu la bonne idée de publier un livre pour se faire connaître et exposer ses idées pour assurer l’avenir du PQ. En politique québécoise, rare sont les aspirants aux hautes fonctions qui se donnent la peine de systématiser leur pensée sous forme de livre. Cette transparence est un signe de respect pour les militants qui disposent ainsi d’informations de première main pour faire leur choix. C’est aussi une lourde responsabilité pour le candidat qui devra être à la hauteur de ses engagements. Cela rend les reniements plus périlleux, car les écrits restent.

  • Une maison sens dessus dessous. Note critique

    Patrice Lacombe
    La terre paternelle (1846)
    Fides, 1981, 72 pages

    La maison peut être étudiée soit comme micromilieu aménagé pour la résidence humaine et la protection des proches, soit comme institution qui conjoint des principes contraires pour les faire tenir ensemble et les perpétuer. Véritable concentré culturel d’une société, ce lieu social ne peut être ramené au simple logement, sans pour autant l’exclure. Ce lieu construit et institué serait le résultat d’une pluralité de choix successifs, sociaux, entre de nombreuses possibilités1.

  • Marc Chevrier. L’empire en marche (Note critique)

    Marc Chevrier
    L’empire en marche. Des peuples sans qualités, de Vienne à Ottawa
    Québec, PUL, 2019, 635 pages

    Ce livre arrive à point nommé. Écrit sous le patronage de l’écrivain autrichien Robert Musil (1880-1942), il s’inscrit d’emblée dans la foulée des recherches les plus pointues de théories politiques et de droit constitutionnel portant sur les concepts d’empire et d’impérialisme. Ce genre de recherches reste en vogue depuis une vingtaine d’années, comme en témoigne entre autres le colloque The Invention of Federalism in the Age of Democratic Revolution, qui s’est tenu à Yale en 2019. En France, le livre apportera sûrement des arguments au mouvement de résistance anti-fédéral qui s’organise autour de Front populaire, la nouvelle revue dirigée par Michel Onfray, dont le premier numéro (été 2020) mise sur la reviviscence de la notion de souverainisme. La bonne nouvelle, si l’on peut dire, c’est qu’en dépit des assauts répétés de ses adversaires et bien qu’il soit loin d’avoir la cote dans les départements universitaires, le concept de « nation » (ou « communauté nationale » si on préfère), à l’instar d’autres tels que « cité », « monarchie », « État-nation », « empire », demeure insubmersible.

  • Martine Ouellet. Horizon 2030

    Martine Ouellet
    Horizon2030. Choisir un Québec climato-économique
    Montréal, Québec Amérique, 2019, 117 pages

    Martine Ouellet est ingénieure. Elle a œuvré chez Hydro-Québec en efficacité énergétique et a été députée du Parti québécois et ministre des Ressources naturelles. On peut sans risque la qualifier de « grosse pointure » en ce qui concerne le développement écologique.C’est aussi une fervente militante écologiste pour qui il ne fait pas de doute qu’Il y a urgence en la matière ; mais pour que le Québec puisse faire pleinement face à cette urgence, il est impératif qu’il fasse son indépendance.

  • Liberté. 60 ans de luttes et d’idées

    Liberté
    60 ans de luttes et d’idées. La déroute des héros
    Montréal,no 326 (hiver 2020)

    Pour qu’adviennent un raisonnement aiguisé et une pensée bien structurée, nous dit Alain Finkielkraut, il faut arriver à penser contre soi-même. C’est, on imagine, avec cette intention que les collaborateurs de la revue Liberté ont abordé leur dernier opus qu’ils ont nommé « 60 ans de luttes et d’idées. La déroute des héros ». Il s’agit de revisiter l’héritage de la revue et, plus généralement, l’histoire du Québec dans une perspective critique. Or, que ce soit contre soi-même, pour soi-même ou encore avec soi-même, il appert que la réflexion-tout-court n’est pas dans l’habitude desdits collaborateurs. Se penchant sur l’histoire du Québec, ils ne la méditent pas. Ils crachent leur mépris postmoderne suintant d’ingratitude sur cette histoire qu’ils ne connaissent que partiellement.

  • Pierre Mouterde. Les impasses de la rectitude politique

    Pierre Mouterde
    Les impasses de la rectitude politique
    Varia, 2019, 167 pages

    Plusieurs essais de 2019 ont porté sur la rectitude politique. L’empire du politiquement correct de Mathieu Bock-Côté critiquait à partir d’un point de vue conservateur ce mécanisme qui distingue avant toute discussion démocratique les idées acceptables de ceux qui ne le sont pas. De l’autre côté du spectre politique, Judith Lussier dans On peut plus rien dire, évoquait que le nouveau vocabulaire propre à la gauche, loin de censurer les débats, permettait plutôt une mise à jour des combats pour l’égalité de toutes les minorités. On attendait donc un essai venant de la gauche qui se ferait critique de ce phénomène. C’est vers la fin 2019 qu’est arrivé sur les tablettes Les impasses de la rectitude politique de Pierre Mouterde. Dans cet essai, l’auteur défend l’idée selon laquelle la gauche doit reprendre à son compte la critique de la rectitude politique, car il observe que dans l’espace public, ce n’est que les foudres de la droite que l’on entend contre cette idée et qu’elle est plus fondamentale qu’elle n’y paraît.

Collections numériques (1917-2013)

action couv 1933Bibliothèque et Archives nationales du Québec a numérisé tous les numéros de L'Action française et de L'Action nationale depuis 1917.

Vous pouvez utilisez cet outil de recherche qui vous permettra — si vous cliquez sur « préciser la rechercher » — de ne chercher que dans L'Action nationale ou dans L'Action française.

Mémoires présentés récemment