Une chaire Jacques-Grand’Maison

Cet article fait l’objet d’une mise au point de l’Institut études religieuses de l’Université de Montréal

Le projet de création d’une Chaire Jacques Grand’Maison à l’Université de Montréal, la première chaire en théologie au Québec, aura pour fonction de permettre à des étudiants de niveaux maitrise et doctorat de pérenniser son œuvre qui traite surtout de théologie, des problèmes sociaux de notre époque et de leur étude sur le terrain. Plus de 820 000 $ ont déjà été amassés. Il faut un million pour donner deux bourses de doctorat et deux de maîtrise à même les intérêts annuels reçus. Elle a été lancée officiellement à Saint-Jérôme, par les responsables de l’Université de Montréal, le 26 avril dernier.

Cette chaire, totalement inédite, correspond aux dernières exigences des universités. Les candidats devront s’engager à respecter quatre nouvelles règles imposées à toutes les universités canadiennes par le fédéral :

  • appliquer les critères EDI ;
  • utiliser l’écriture inclusive – iels – dans leur thèse ou mémoire ;
  • pratiquer la recherche sur le terrain et ;
  • surtout être créatif.

Le paradigme de la recherche universitaire, qui n’avait pas été modifié depuis des siècles, change. L’université entre dans la modernité. Elle pourra faire vivre des réalités hors norme aux étudiants, en déconstruisant les vieilles traditions.

De nouvelles exigences s’additionnent. Les dossiers seront sélectionnés selon leur respect des critères EDI : équité, diversité, inclusion. Il importe de souligner que la Chaire JGM respecte les directives du gouvernement fédéral concernant ces principes. Leur application facilitera l’obtention de bourses par les minorités autochtones, les personnes racisées, handicapées, etc. EDI combat « les obstacles systémiques et les préjugés (de la majorité) auxquels se heurtent les groupes sous-représentés ». Pour mieux comprendre, il faut lire « L’énoncé des trois organismes sur l’équité, la diversité et l’inclusion » du gouvernent canadien.

Le deuxième aspect important s’ajoute conformément à une nouvelle politique de l’UdeM : l’adoption récente d’un guide de l’écriture inclusive, appuyée par l’OQLF et le Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie. Pour rédiger leur mémoire ou leur thèse, la chaire recommandera l’utilisation de l’écriture inclusive, non genrée, épicène, en utilisant une expression comme « les personnes étudiantes » et non les étudiants.

Troisièmement, la recherche-action sur le terrain devient la pierre angulaire de cette modernisation. Cette orientation de la recherche, destinée à mieux comprendre la réalité concrète du vécu des gens sur le terrain, à l’avantage de faire connaître ce qu’ils ressentent, leurs émotions, leurs problèmes quotidiens, ce qui les rend anxieux, etc. Le futur maître ou docteur doit rencontrer des personnes vivantes pour cheminer avec elles, les écouter, apprendre d’elles, verbaliser leurs préoccupations et les aider à vivre. C’est tout le contraire du chercheur traditionnel, rat de bibliothèque qui, dans sa tour d’ivoire, devait passer son temps à lire de vieux bouquins, suivre des cours et séminaires théoriques, sans aucun lien avec la réalité du commun des mortels.

Et surtout, la grande nouveauté de cette chaire est la créativité, qui est introduite comme critère de sélection. Un renversement total par rapport à l’université traditionnelle. La créativité va attirer le jeune plus tourné vers le futur que vers le passé. Puisque tout est à créer, la fastidieuse revue de littérature, de tout ce qui a été écrit avant lui, dans son domaine de recherche, ne sera plus nécessaire. Les aspects analytiques et théoriques de la recherche deviennent très secondaires. C’était presque tout le contenu d’une mémoire ou d’une thèse. Maintenant, la « personne étudiante » part directement de la réalité actuelle, de son vécu, son ressenti et tente d’aller plus loin, de créer des solutions innovantes. Pour ceux qui doivent juger de la qualité d’un mémoire ou d’une thèse, il deviendra presque impossible de juger ce qui pourrait arriver dans l’avenir. Les thèses seront moins longues et ne traiteront plus que de l’essentiel.

Toutes ces nouveautés visent à démocratiser l’éducation, idéal de la Révolution tranquille, de Paul Gérin-Lajoie, de surtout de Guy Rocher. Au début, l’idée était noble. Permettre aux enfants doués des familles pauvres d’accéder à l’université. Il fallait démocratiser l’accès. Mais cette volonté a été mise à l’épreuve par la réalité biologique. L’intelligence moyenne d’un peuple n’augmente pas parce que plus de places sont offertes dans les universités. Il a donc fallu ajouter de l’eau dans la soupe qui est devenue un consommé.

Les changements apportés par cette chaire s’ajoutent à d’autres visant à faciliter l’obtention de diplômes. Du temps du collèges classiques, les étudiants qui décrochaient le Bac ès arts avaient étudiés pendant huit années après un primaire de sept années. Ils entraient à l’universités avec 15 années d’études, sans avoir eu à travailler pendant l’année scolaire, souvent en étant pensionnaires et en consacrant la totalité de leurs temps libres à discuter avec leurs collègues, pratiquer des sports, jouer un instrument de musique et autres activités culturelles, etc. La démocratisation de l’enseignement, en créant les cégeps a permis en 1969, l’entrée à l’université après 14 années d’études, puis en 1980, à 13 années en supprimant la 7e année du primaire. Il semble qu’aucune chercheuse qui cherche en « sciences » de l’éducation n’a mesuré la réussite scolaire des écoliers qui passent en secondaire 1, une année plus jeune tous comme au cégep avec une 11e année et à l’université finalement avec deux années de moins.

Cela facilitera l’obtention de ces diplômes, dont notre société a tant besoin, et contribuera au renforcissement de l’estime de soi des jeunes. Les étudiants éveillés ont plus de chances de réussir. Ces maîtres et docteurs, nouveaux genres, auront plus de facilité à décrocher un poste dans les universités. Plus de jeunes de première génération auront accès à des diplômes des études supérieures, qui deviennent accessibles à tous. Ils auront la chance d’affirmer leur identité propre. De plus, la reconnaissance des acquis et des expériences personnelles pourra être reconnue pour réduire le temps des études.

Le fait de placer le ressenti, les émotions, les croyances sincères au centre des exigences de cette chaire va faciliter l’étude des religions, qui sont toutes imprégnées de ces valeurs. L’influence du grand philosophe Charles Taylor, qui a créé la notion de « croyances sincères » – supérieures aux croyances ordinaires – prendra beaucoup d’importance.

Cette nouvelle manière de réussir des études supérieures fait entrer l’université dans la modernité. Elle rejoint les études en poésie, la littérature, les arts comme la peinture et la sculpture, qui sont jugés par les émotions subjectives qu’elles suscitent. Les critères traditionnels qui définissaient la beauté sont rejetés. Les bourses sont flexibles. Les étudiants peuvent continuer à travailler et la conciliation travail famille est encouragée. Les groupes minoritaires sont favorisés, comme l’étaient autrefois les élites. Les standards sont revus – à la baisse selon certains ou différents – pour aider les autochtones, les minorités visibles, invisibles dans les universités traditionnelles. Un grand nombre de mesures facilitatrices sont créées, comme les ateliers d’aide à la réussite, de tutorat par les pairs, l’allègement du nombre de périodes de cours annuels, les bourses spéciales pour les groupes visés, la volonté d’éliminer les examens en médecine par l’Université Laval, pour contrer le stress, etc., des mesures nouvelles pour augmenter le nombre de diplômés. Dans ce domaine visant à créer des postes de professionnels, la créativité explose.

La tornade de la démocratisation, qui a frappé l’Occident en Mai 68 et qui a été renforcie au Québec par la Révolution tranquille, fait tomber les derniers vestiges du vieux monde. Ce vieux monde est admirablement décrit par Stefan Sweig dans son livre Le monde d’hier. Il ne lui reste plus qu’à faire plier les règles de l’orthographe de la langue française. Les féministes québécoises, avec la féminisation des titres, ont provoqué un début de changement dans ce sens.

Toutes ces recherches auront pour fonction de permettre à des étudiants du niveau maîtrise et doctorat de pérenniser l’œuvre de Jacques Grand’Maison qui plaça au centre de sa réflexion cette idée fondamentale : « Si bien qu’aux yeux de Dieu, ce n’est plus d’abord la religion qui démarque les êtres, mais leur humanité et leur inhumanité [parabole de la femme adultère, de la paille et la poutre]. Pour lui, il n’y a qu’un péché, humilier l’autre. » Il traite aussi de l’amour du Québec, de ses traditions, de nationalisme, de l’égalité homme femme dans l’église, du droit des femmes au contrôle de leur vie émotive, des tiers, des jeunes laissés pour compte par les clauses orphelins, de la transmission intergénérationnelle, des grands problèmes sociaux de notre époque, de leur étude sur le terrain, de théologie et surtout de ce qui manque le plus à notre société, selon lui, la lutte contre la démesure et le manque de jugement.

Il reste d’autres aspects, de cet immense changement, à préciser. Les thèses de doctorat traditionnelles pouvaient porter des mentions comme Summa cum laude pour la meilleure thèse. L’utilisation du latin était très élitiste. Les nouveaux genres de doctorat devraient-ils porter la mention Avec respect des règles EDI ou une autre formulation démocratique et en français ? La disparition de l’enseignement du grec et du latin, qui étaient au centre du curriculum des collèges classiques, mais qui empêchaient trop de jeunes d’accéder aux études supérieures, parce que trop complexe et perçu comme inutile, parce que trop élitiste, a permis à un plus grand nombre d’accéder à l’université. En sera-t-il de même avec la langue française jugée trop difficile ? Les mémoires et thèses pourront-iels être rédigées en anglais, une langue plus facile et plus internationale ?

Les essayistes nous avaient prévenus.

Je rappelle que les bases de la nouvelle chaire sont : les critères EDI, l’écriture inclusive, la recherche sur le terrain et la créativité. Bref, le wokisme !

Que pensent de ce phénomène nos intellectuels québécois ?

Mathieu Bock-Coté dans plusieurs textes, mais particulièrement dans La révolution racialiste et autres virus idéologiques a analysé ce problème. Il circonscrit bien le phénomène apparu aux États-Unis dans les années 1990 et qui se répand au Canada, au Québec et en France. C’est un retour du discours sur la race, mais à l’envers. Seuls ceux qui se s’autodéfinissent comme appartenant à un groupe peuvent parler au nom de ce groupe. C’est le fameux « Je suis ce que je dis que je suis », affirmation attribuée à Bernard Assiniwi par Louis Hamelin. Au lieu d’être défini par le groupe, c’est l’individu qui oblige le groupe à le présenter comme il le veut. Les blancs doivent s’excuser, leur histoire reléguée aux oubliettes, leurs statues déboulonnées et leur statut d’êtres supérieurs privilégiés, honnis.

David Santarossa, un jeune enseignant, maître en philosophie a écrit La pensée woke. Je vous invite à le lire. Il nous y explique les caractéristiques de la pensée woke en donnant chaque fois un exemple pertinent.

En résumé, le wokisme c’est l’idéologie qui découle de la loi du multiculturalisme canadien, incorporée dans la Constitution de 1982, par Trudeau. « Le wokisme favorise la diversité, mais mène à une homogénéité. » Une première notion – fondamentale pour Natacha K. Fontaine – de la pensée woke est l’essentialisme. Ce qui caractérise un individu c’est son origine ethnique, la couleur de sa peau, sa religion, son âge, son sexe ou son genre, etc. Un deuxième élément de la pensée woke est celui des perceptions, le ressenti. La diversité est un cheval de bataille très valorisé. Cette idée – chère à Fabrice Vil – vise « à la créolisation des cultures ». Un troisième thème, cher à la pensée woke est celui de l’éducation. Les wokes veulent éduquer le peuple à une réalité – selon eux – le racisme systémique qui touche tous les Québécois blancs. Quelle est la preuve que le premier ministre Legault pratique le racisme systémique, c’est qu’il refuse de reconnaître cette réalité. On tourne en rond. S’il reconnaît le racisme systémique, donc, il est raciste, s’il ne le reconnaît pas, donc, il est raciste. Donc, il doit être éduqué. D’où les journées de formation payées pour les fonctionnaires.

Patrick Moreau, rédacteur en chef de la revue Argument, a écrit un essai percutant pour dénoncer le wokisme : Ces mots qui pensent à notre place. Il recense plusieurs de ces mots comme : authenticité., accommodements raisonnables, créativité, flexibilité, genre, nationalisme ethnique, confiance, écosystème… Il s’interroge. Doit-on se méfier de tous ces mots à mode dans les universités et les médias de gauche ? Il affirme qu’il faut les identifier et reconnaître leur effet délétère. Tout comme Orwell dans 1984, il décrit et dénonce cette « novlangue qui nous aliène ».

Normand Baillargeon, dans son livre Je ne suis pas une PME, se réfère à la notion de clientélisme, conceptualisée en 1990, par Michel Freitag, professeur de sociologie à l’UQAM, pour expliquer le fonctionnement des universités et la présence des wokes, surtout en sciences humaines. Étant financées par étudiants inscrits et non par diplômes obtenus, les cégeps et les universités ont commencé en 1990, à offrir une panoplie de formes d’aide dans les programmes qui ne nécessitent pas les cotes R-Z, comme « Accueil et intégration », « Cheminement tremplin DEC », « Reconnaissance des acquis », qui reprennent les cours du niveau précédent. De plus, des experts ont été engagés pour aider les wokes à réussir, en encadrant les examens avec ordinateur, les périodes d’examen allongées, dans des locaux adaptés, sous surveillance spéciale et autres patentes pédagogiques.

Pour aller chercher et retenir une clientèle qui n’a pas les capacités pour réussir dans les domaines du savoir universitaire traditionnels, les administrateurs ne manquent pas de créativité. De plus en plus, en sciences humaines, on voit apparaître des programmes adaptés aux wokes. Ils sont basés sur la créativité et la recherche-action sur le terrain. Cette méthode a le mérite de laisser tomber la lecture des grands auteurs, la fastidieuse recherche des références de base, la lecture des textes fondamentaux dans un domaine, pour se concentrer sur le futur, la création, la recherche sur le terrain. L’université traditionnelle, haut lieu de la recherche théorique fondamentale, est devenue une grande école, comme l’ETS, axée sur les contenus pratiques.

Finalement, pour ceux qui veulent approfondir leur compréhension de cette nouvelle université, il faut lire le plus récent livre, le plus essayiste de tous, de Robert Leroux Les deux universités. Postmodernisme, néo-féminisme, wokisme et autres doctrines contre la science. Leroux traite de la déconstruction des savoirs et des connaissances dans les universités. Le thème principal est basé sur une interrogation : l’Université va-t-elle s’autodétruire ? Il déplore l’influence que ces courants de pensée radicaux, comme le wokisme, ont sur les professeurs sérieux et rigoureux. Il vient de nous quitter prématurément. Sa pensée était imperméable aux modes et convaincue de la noblesse de l’aventure scientifique à laquelle il a consacré sa vie. Il laisse en héritage son analyse des dérives de la raison à l’université concrétisée par la publication de ce livre. Ses plus récents textes traitent du wokisme et de l’autochtonisation, de l’assaut des sciences naturelles et de la misère du néo-féminisme.

Marcel Gauchet, a publié un texte « Le niveau monte, le livre baisse » dans son livre La démocratie contre elle-même. Il constate que le nombre d’étudiants dans les universités françaises passe de 300 000 en 1960 à plus de 2 millions en 1993, mais que « dans le même temps, le nombre des livres achetés par ce public formidablement élargi s’est effondré. Une démocratisation pour rien. »

En 1987, le professeur Allan Bloom, dans son livre best-seller, L’âme désarmée, essai sur le déclin de la culture générale constate qu’après avoir fait table rase de tous les acquis de la culture occidentale, les professeurs se sont lancés dans la rectitude politique et ont tenté de constituer un nouveau curriculum axé sur les minorités religieuses, culturelles et sexuelles, les ethnies et tous les groupes marginaux. Les études africaines, féminines, etc. sont apparues.

Georges Gusdorf, dans La nef des fous, publié aux PUL, en 1968, rapporte qu’un de ses étudiants lui a dit qu’il considérait Kant et Galilée comme de vieilles lunes indignes de son attention, et qu’il préférait s’intéresser exclusivement aux derniers théoriciens à la mode du jour. Cité par Robert Leroux dans son livre Les deux universités.

Louis-Bernard Robitaille écrit dans Ces impossibles français, « Les universités (françaises), dont beaucoup sont des parkings pour jeunes, gratuits mais sans débouchés. »

Et finalement, parce que l’humour est tabou chez les wokes, il faut mentionner la position de Pierre Foglia :

On s’interrogera (et on s’engueulera) sur les moyens, sur les méthodes, sur les compétences transversales après. On parlera réforme après. Commençons par nous entendre sur cela : l’éducation vise à former des citoyens pas trop tatas et non pas à envoyer le plus de tatas possible à l’université.

Le comité des « personnes amies » de Jacques Grand’Maison a été créé en 2018, pour pérenniser l’œuvre de Jacques Grand’Maison. Il a été approché en 2022 par la faculté de théologie de l’Université de Montréal pour participer aux efforts d’amasser un million de dollars pour ouvrir une chaire. Il est composé de Paul-André Boucher, de Tricofil, Normand Robert, travailleur de rue retraité du CLSC, Jean-Marc Gauthier, professeur de théologie retraité, François Tanguay, professeur retraité de ECR, Gilles Ducharme de la Fondation Ducharme, Marie-Claude Giguère responsable de la Fondation de l’Université de Montréal et Jean-Marc Barreau professeur de théologie.

Puisque l’Université de Montréal favorise l’écriture inclusive, les responsables du Comité ont dû ajouter le mot « personne » à son titre. Cette exigence découle du multiculturalisme canadien, antinationaliste par essence, alors que Jacques Grand’Maison était un farouche nationaliste.

Références

BAILLARGEON, Normand, Je ne suis pas une PME.Plaidoyer pour une université publique. 2011, Les Éditions Poètes de Brousse.

BOCK-COTÉ, Mathieu, La révolution racialiste et autres virus idéologiques, La Cité, 2021, 239 pages.

HAMELIN Louis, « Hivernie mon pays », Le Devoir, 31 juillet 2010.

LEROUX, Loyola, « Première Chaire en théologie au Québec », Le Sentier, 3 mars 2023.

LEROUX, Robert, Les deux universités. Postmodernisme, néo-féminisme, wokisme et autres doctrines contre la science. L’Université va-t-elle s’autodétruire ou parviendra-t-elle à survivre à cette nouvelle emprise ?, CERF, 2022, 249 pages avec un Index des noms propres. Ouvrage non subventionné.

MOREAU, Patrick, Ces mots qui pensent à notre place. Petits échantillons de cette novlangue qui nous aliène, Liber, 2017, 273 pages.

SANTAROSSA, David, La pensée woke. Analyse critique d’une idéologie, Liber, 2022, 181 pages. Préface de Normand Baillargeon.

Référence sur le site officiel de l’Université de Montréal
https://fas.umontreal.ca/don/quelques-campagnes-en-cours/chaire-jacques-grandmaison

* Professeur de philosophie, Cégep de Saint-Jérôme. Membre du Comité des « personnes amies » de Jacques Grand’Maison.

Cet article fait l’objet d’une mise au point de l’Institut études religieuses de l’Université de Montréal Le projet de création d’une Chaire Jacques Grand’Maison à l’Université de Montréal, la première chaire en théologie au Québec, aura pour fonction de permettre à des étudiants de niveaux maitrise et doctorat de pérenniser son œuvre qui traite surtout de […]

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