Garderons-nous longtemps la langue de nos ancêtres?
Une phrase du linguiste français Antoine Meillet, lue en 1972, m’est allée au cerveau et au cœur : «Trois langues se partagent l’Amérique, l’anglais, l’espagnol et le portugais, pour ne rien dire du français canadien trop peu important et qui ne saurait se maintenir.» Le choc que j’ai reçu alors sera responsable du choix de mon cursus scolaire.