Magnificient people

La Chambre de commerce du Montréal Métropolitain n’en finit plus de se déshonorer.  Les positions démissionnaires que portent un Michel Leblanc plus coulant que jamais ont trouvé leur apothéose avec l’invitation faite à ce mal poli d’Air Canada. Lui, on le sait, c’est un grossier personnage à la tête d’une entreprise qui pratique un mépris ouvert à l’égard du Québec et de tout ce qui parle français d’une mare à l’autre. Il n’y aurait pas de quoi écrire au Commissaire aux langues officielles tant sa cause est entendue. C’est un fossile vivant, un Rhodésien comme on les aimait à Westmount. Il faut croire que les zombies continuent de hanter la rue Sainte-Catherine.

Il n’aurait jamais dû être invité. Ce genre d’olibrius doit être rejeté avec intransigeance et fermeté.

Mais eux!..

Mais eux! La chorale subventionnée pour vanter le marché! Eux, les « chambreurs de la courbette »  qui craignent le projet de loi 96, eux, les  pragmatiques de la soumission, n’ont-ils pas honte d’avoir offert une tribune à un arrogant de première. C’est tout le conseil et sa direction qui sont en faute. Ils cautionnent son effronterie, ils se couchent avec le cœur contrit!  Quelle bonne idée ce serait d’avoir une élite…

Ce qu’il y a d’affligeant, c’est de savoir que la salle était pleine. Ce qu’il y a de ridicule, c’est qu’il n’a pas été hué. Ce qu’il y a d’humiliant, c’est d’avoir à subir ce spectacle d’un Michel Leblanc qui détrônera Elvis Gratton.

« They are magnificent people » comme dans Le temps des bouffons. Il faut qu’elle disparaisse cette succursale de Toronto. Montréal n’a pas besoin de la CCMM pour paver les voies de la résignation.

S’il avait la moindre dignité le pompeux  Président et chef de la direction de la Chambre  nous ferait le bonheur de dégager. Il manque de loyauté. C’est impardonnable.

La Chambre de commerce du Montréal Métropolitain n’en finit plus de se déshonorer.  Les positions démissionnaires que portent un Michel Leblanc plus coulant que jamais ont trouvé leur apothéose avec l’invitation faite à ce mal poli d’Air Canada. Lui, on le sait, c’est un grossier personnage à la tête d’une entreprise qui pratique un mépris ouvert à l’égard du Québec et de tout ce qui parle français d’une mare à l’autre. Il n’y aurait pas de quoi écrire au Commissaire aux langues officielles tant sa cause est entendue. C’est un fossile vivant, un Rhodésien comme on les aimait à Westmount. Il faut croire que les zombies continuent de hanter la rue Sainte-Catherine.

Récemment publié