Oeuvre du mois – Marcel Barbeau

En couverture du mois de février 2016
Marcel Barbeau (1925-2016)
Les champs stellaires, 1992, 25,75 po X 28,75 po
Collection privée

marcelbarbeau600

En couverture du mois de février 2016
Marcel Barbeau (1925-2016)
Les champs stellaires, 1992, 25,75 po X 28,75 po
Collection privée

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Le peintre et sculpteur Marcel Barbeau est mort en janvier dernier à l’âge de 90 ans. L’artiste laisse derrière lui une œuvre énergique, lumineuse, abondante et diversifiée qui a marqué le domaine des arts du Québec.

Pionnier de l’abstraction expressionniste au sein du groupe des Automatistes et signataire du manifeste Refus global en 1948, Marcel Barbeau n’a jamais cessé d’explorer l’univers visuel. Peintre, dessinateur et sculpteur, il s’est occasionnellement intéressé au collage, à l’estampe, à la photographie et à la performance. Ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses expositions personnelles au Québec, au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Afrique du Nord ; de plus, elles ont fait partie d’expositions collectives majeures à l’échelle nationale et internationale.

Marcel Barbeau a vécu et fait carrière à l’extérieur du Québec de l’automne 1957 à l’été 1974 : Vancouver, Paris, New York, la Californie du Sud sont devenus tour à tour ses ports d’attache. Du printemps 1962 à l’été 1964, il vit à Paris où il expose chez Iris Clert. Il y reviendra entre 1971 et 1974, après ses séjours à New York (1964-1968) et en Californie (1970-1971). Au début des années quatre-vingt-dix, il retourne en France, partageant son temps entre le Québec et Paris, où il tient deux expositions solos à la Galerie Donguy. Il résidait à Bagnolet, en région parisienne, depuis 1996, tout en revenant au Québec pour de longs séjours durant l’été.

Il est représenté dans la plupart des collections publiques canadiennes et dans plusieurs musées européens et américains importants. Des centaines d’articles, catalogues, livres d’art, travaux universitaires, films d’art et sites internet documentent son œuvre et sa carrière. Parmi eux, Marcel Barbeau Le regard en fugue, la monographie de Carolle Gagnon et Ninon Gauthier (1990), le film Barbeau libre comme l’art de Manon Barbeau (ONF et Interaction, 2000), Marcel Barbeau Échos et métamorphoses, catalogue raisonné de son œuvre par Ninon Gauthier (2004) et le site internet
www.marcelbarbeau.com permettent plus particulièrement de mieux comprendre son esthétique baroque.

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