Je tiens d’abord à remercier mon collègue Denis Monière de m’avoir invité à prendre la parole ce soir devant votre Mouvement démocratie et souveraineté. J’ai le souvenir de la fondation du MDS en 2006 à l’initiative du regretté Marc Brière et je tiens ici à louer la volonté de ses membres de continuer d’agir comme un groupe de réflexion sur l’idée de souveraineté et la nécessaire réforme des institutions démocratiques du Québec. Votre devise « La souveraineté par la démocratie, la démocratie par la souveraineté » est, à mes yeux, toujours aussi pertinente qu’elle l’était au moment de votre fondation et j’espère pouvoir réfléchir avec vous sur ce lien entre démocratie en souveraineté en abordant la question dont Denis m’a demandé de traiter et que je ferai en arguant « De l’impérieuse nécessité d’approfondir la recherche sur le projet d’indépendance nationale du Québec ».
Le choix de ce thème n’est sans doute pas étranger au fait que dans le volet de sa plateforme relatif à l’indépendance du Québec rendue publique à l’université Laval le 11 février 2015, le candidat à la chefferie du Parti québécois Pierre Karl Péladeau proposait d’« initier la création d’un Institut québécois de recherche appliquée sur l’indépendance dont le mandat sera d’effectuer des études, visant à démontrer les avantages concrets de l’indépendance, à identifier les pertes causées par le régime canadien, à identifier les compétences fédérales à qui ralentissent ou désavantagent le Québec dans la fédération (CRTC, gestion de la voie maritime et des chemins de fer, paradis fiscaux, traités internationaux d’hier et demain) et à cerner les gestes devant conduire à l’indépendance du Québec ».
J’accompagne le nouveau chef du Parti québécois depuis son élection le 15 mai 2015 dans une réflexion destinée à mener à la création de cet institut et d’un puissant instrument de recherche au soutien du projet d’indépendance nationale. Je livre par ailleurs ce soir mes réflexions personnelles sur ce projet qui sont d’ailleurs inspirées par les vues qu’avait exprimées le premier ministre Jacques Parizeau qui a toujours plaidé pour la réalisation d’études approfondies sur la souveraineté. Ainsi, dans une entrevue au journaliste Pierre Duchesne (l’actuel chef de cabinet de Pierre Karl Péladeau) à Radio-Canada le 27 octobre 2010, M. Parizeau rappelait l’importance de faire la pédagogie de la souveraineté et affirmait qu’il fallait, sans préciser les moyens, « esquisser, sans être dogmatique […], comment cela va marcher. Il faut que la préparation de ce que l‘on veut faire, ça s’amorce avec le congrès ». Cette entrevue se terminait par l’affirmation selon laquelle les chefs, la direction, les cadres du Parti québécois doivent « transformer le rêve en projet » et qu’il « ne faut pas seulement faire rêver les gens, il faut leur dire : Voici qu’on a l’intention de faire ». Les propos tenus lors de cette entrevue rappelaient la conclusion de l’essai publié par le premier ministre en 2009 dont le passage suivant mérite d’être cité :
C’est pour cela qu’il est tellement important que le mouvement souverainiste élabore les programmes d’un gouvernement d’un Québec indépendant avant même de prendre le pouvoir. Il faut tirer les leçons de 1995. On avait commencé des études avant l’élection de septembre 1994 et le ministère de la Restructuration, crée à ce moment, s’est rapidement mis au travail. Néanmoins le temps a manqué. L’avalanche des études au cours des derniers mois durant la campagne référendaire projetait une image de désordre dommageable. […] Il faut qu’on offre au citoyen la possibilité à l’égard des questions qui le touchent, de voir comment telle question se présente, à quel genre de contraintes internationales il faut faire face, ce que le gouvernement propose, ce que l’opposition en pense, pour qu’il puisse se faire une idée1.
L’élaboration de « programmes d’un gouvernement du Québec indépendant » que souhaitait Jacques Parizeau pourrait s’appuyer sur des études ou la mise à jour des études déjà effectuées sur les questions afférentes à l’accession du Québec à la souveraineté dont je voudrais vous présenter l’inventaire (I). Mais il faut aller bien au-delà de ce qui a été effectué et définir les axes d’une recherche approfondie destinée à soutenir le projet d’indépendance nationale du Québec (II).
I- Un inventaire des études sur la souveraineté
Bien que l’on ait laissé entendre que 1738 études sur la souveraineté avaient été réalisées à ce jour2, un inventaire destiné à recenser les études à caractère scientifique et approfondi permet de constater l’existence de 148 études sur la souveraineté. De ce nombre et parmi celles qui ont été préparées à la demande de l’Assemblée nationale du Québec, 12 études sont le résultat des travaux de la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec (commission Bélanger-Campeau) et 67 études ont été préparées dans le cadre de la Commission d’études des questions afférentes à l’accession du Québec à la souveraineté. L’identité des personnes responsables de ces études et le titre de ces études sont présentées en annexe 1 ci-après. D’autres études ont été préparées à la demande du gouvernement du Québec, qu’il s’agisse des 20 études préparées sous l’égide du Secrétariat à la restructuration du gouvernement du Québec en 1995 et des 48 études consistant en des mises à jour des études de la commission Bélanger-Campeau et de la Commission sur les questions afférentes à la souveraineté rendues publiques en 2001 après avoir été commandées par le secrétariat aux Affaires intergouvernementales canadiennes. L’identité des personnes responsables de ces études et le titre de ces études sont présentées en annexe 2 de la présente note. Une 148e étude a été préparée sous l’égide de l’Opposition officielle en 2005 et portait sur les Finances d’un Québec souverain. L’identité de la personne responsable de cette étude est présentée en annexe 3 de la présente note.
Ces 148 études couvrent la très grande majorité des questions afférentes à l’accession du Québec à la souveraineté. Les aspects économiques et des finances publiques de l’accession à la souveraineté ont été fort bien couverts et l’étude la plus récente de 2005 en outre sur la dimension financière de l’accession du Québec à l’indépendance nationale. Les dimensions sociales et culturelles de l’accession à la souveraineté ont fait l’objet d’études approfondies également. Rares sont les matières qui n’ont pas fait l’objet d’études, et parmi celles qui ne l’ont pas été, et auxquels Jacques Parizeau a fait allusion dans ses interventions, est celui du droit pénal.
Mais, on ne saurait aujourd’hui se contenter de ses études ou penser qu’il ne faudrait que mettre à jour celles qui ont été réalisées durant les 25 dernières années. Il faut envisager maintenant d’effectuer des recherches encore plus approfondies et définir notamment des axes de recherche et s’interroger sur la finalité de telles recherches.
II- Des axes de recherche pour l’indépendance
Poursuivre et approfondir la recherche sur l’indépendance est aujourd’hui une impérieuse nécessité. Cette nécessité est fondée à la fois sur le devoir de bien informer les citoyens et citoyennes sur les impacts de l’accession du Québec à l’indépendance et de fournir aux militants et militantes de la souveraineté des données et des arguments pour promouvoir de façon convaincante les Québécois et Québécoises de l’intérêt pour le Québec de devenir un État souverain et indépendant.
Mais, elle repose aussi sur la responsabilité qui incombe aux indépendantistes de prendre l’offensive sur la question du statut politique du Québec et de placer les partisans du maintien du Québec au sein du Canada, avec ou sans réforme du fédéralisme, dans une position où ils devront répondre aux arguments tendant à démontrer que l’indépendance du Québec sera le meilleur outil pour assurer librement le développement économique, écologique, social et culturel du Québec. Des études de qualité obligeront les tenants du statu quo qui dirigent le Parti libéral du Québec et les marchands d’illusion que sont devenus les réformateurs du fédéralisme de la Coalition Avenir Québec à ne plus se contenter de clichés et de menaces pour s’opposer au projet d’indépendance et de démontrer les avantages du statu quo ou la faisabilité d’une réforme constitutionnelle.
Dans cette perspective, il est essentiel d’élaborer un ambitieux programme de recherche pour l’indépendance. Trois axes de recherche mériteraient d’être privilégiés selon moi. En premier lieu, les travaux de recherche devraient porter d’abord sur les avantages concrets de l’indépendance du Québec et les désavantages concrets de l’appartenance au Canada. Les Québécois et Québécoises sont d’humeur à vouloir savoir quels seraient les bénéfices tangibles de l’indépendance du Québec et je crois que ces avantages pourront être démontrés éloquemment, comme pourront également l’être aussi les coûts excessifs qui résultent du statut de province du Québec. En deuxième lieu, les efforts de recherche devraient être axés autour l’analyse approfondie de l’exercice des compétences fédérales sur le territoire et à l’égard des citoyens du Québec aux fins de formuler de propositions sur le futur exercice de ces compétences par un Québec indépendant, en particulier dans le domaine de la fiscalité, des transports, des communications et des affaires étrangères. En troisième lieu, un chantier de recherche mériterait d’être consacré aux gestes devant conduire à l’indépendance du Québec, et notamment l’adoption d’une Constitution québécoise et les modalités relatives à son élaboration. Ce dernier axe de recherche serait celui dans le cadre duquel pourrait notamment être entreprise la réflexion approfondie qui s’impose depuis longtemps en matière de réforme des institutions démocratiques et d’élaboration d’un projet républicain pour le Québec.
***
Il est temps pour le mouvement indépendantiste de s’investir et d’investir dans la recherche, comme l’ont d’ailleurs fait les Écossais et les Catalans qui ont récemment produit des livres blancs sur l’indépendance soutenus par des travaux de recherche de grande envergure. La mise en ouvre d’un ambitieux programme de recherche devrait, comme l’a suggéré M. Parizeau, être élaboré par le mouvement souverainiste avant même de prendre le pouvoir. C’est donc avec l’échéance du 1er octobre 2018 que l’on doit compter, bien que l’on sait d’expérience que la date fixe de cette élection n’est peut-être pas aussi fixe que l’on croit. Il faut donc démarrer le travail le plus rapidement possible et je suis confiant que le chef du Parti québécois remplira l’engagement qu’il a pris d’« initier la création d’un Institut québécois de recherche appliquée sur l’indépendance »3.
ANNEXE 1
Études sur la souveraineté préparées à la demande de l’Assemblée nationale du Québec (79 études)
https://www.saic.gouv.qc.ca/affaires-intergouvernementales/institutions-constitution/statut-qc/commision-avenir-1990-1991.asp
A – Études préparées à la demande de la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec (commission Bélanger-Campeau) (12 études)
Première partie
Éléments d’analyse économique pertinents à la révision du statut politique et constitutionnel du Québec
Étude no 1 : Ivan Bernier, Le maintien de l’accès aux marchés extérieurs : certaines questions juridiques soulevées dans l’hypothèse de la souveraineté du Québec (non mise à jour) ;
Étude no 2 : Secrétariat de la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec, L’accès du Québec aux marchés extérieurs et à l’espace économique canadien (mise à jour par Jean-Maurice Arbour ; voir l’étude no 100) ;
Étude no 3 : Pierre-Paul Proulx, Un examen des échanges commerciaux du Québec avec les autres provinces canadiennes, les États-Unis et le reste du monde (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 101) ;
Étude no 4 : Pierre Fortin, La question de l’emploi au Québec : la photo et le film (non mise à jour) ;
Étude no 5 : Daniel Racette, Intégration financière internationale et interdépendance des politiques (non mise à jour) ;
Étude no 6 : Bernard Fortin, Les options monétaires d’un Québec souverain (non mise à jour) ;
Étude no 7 : Secrétariat de la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec : Analyse des activités fiscales et budgétaires du gouvernement fédéral : évolution et comparaisons interprovinciales (non mise à jour) ;
Étude no 8 : Ministère des Finances du Québec, La présence du gouvernement fédéral au Québec : les programmes de transferts fédéraux aux provinces, fonctionnement et évolution récente (non mise à jour) ;
Étude no 9 : Secrétariat de la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec, Analyse pro forma des finances publiques dans l’hypothèse de la souveraineté du Québec (non mise à jour).
Deuxième partie
Éléments d’analyse institutionnelle, juridique et démolinguistique pertinents à la révision du statut politique et constitutionnel du Québec
Étude no 10 : José Woehrling, Les aspects juridiques de la redéfinition du statut politique et constitutionnel du Québec (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 102) ;
Étude no 11 : Luc Bergeron, L’intégration européenne (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 103) ;
Étude no 12 : Marc Termote, L’évolution démolinguistique du Québec et du Canada (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 104).
B – Études préparées à la demande de la Commission parlementaire d’étude des questions afférentes à l’accession du Québec à la souveraineté (67 études)
Première partie
Les attributs d’un Québec souverain
Étude no 13 : Fernand Dumont, Quelques dimensions sociologiques du projet de souveraineté (non mise à jour) ;
Étude no 14 : Simon Langlois, Identité et souveraineté nationales : le cas du Québec (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 105) ;
Étude no 15 : Danielle Juteau et Marie McAndrew, Projet national, immigration et intégration dans un Québec souverain (mise à jour par l’auteure ; voir l’étude no 106) ;
Étude no 16 : Claude C. Emanuelli, L’accession du Québec à la souveraineté et la nationalité (mise à jour par l’auteur en 2001 ; voir l’étude no 107) ;
Étude no 17 : François Crépeau, Les obligations internationales d’un Québec souverain en matière d’immigration (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 108) ;
Étude no 18 : José Woehrling, Les droits des minorités linguistiques et culturelles dans un Québec souverain (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 109) ;
Étude no 19 : Jules Deschênes, Les droits des minorités (non mise à jour) ;
Étude no 20 : Éric Gourdeau, La question autochtone (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 110) ;
Étude no 21 : Jean-Jacques Simard, Le problème autochtone (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 111) ;
Étude no 22 : Bradford Morse, Comparative Assessments of Indigenous Peoples in Québec, Canada and Abroad (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 112) ;
Étude no 23 : Henri Dorion, Les frontières du Québec : l’état de la question (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 113) ;
Étude no 24 : Thomas M. Franck, Rosalyn Higgins, Alain Pellet, Malcolm N. Shaw, et Christian Tomuschat, L’intégrité territoriale du Québec dans l’hypothèse de l’accession à la souveraineté (non mise à jour) ;
Étude no 25 : Stephen A. Scott, Autodétermination, sécession, division, légalité : observations (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 114) ;
Étude no 26 : Henri Brun, Les conséquences territoriales de l’accession du Québec à la souveraineté (mise à jour par l’auteur en 2001 ; voir l’étude no 115)
Étude no 27 : Jonathan I. Charney, The Maritime Boundaries of Québec (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 116) ;
Étude no 28 : Nicole Duplé, Une constitution pour fonder l’État du Québec ((mise à jour par Pierre Trudel et Jacques Frémont en 2001 ; voir l’étude no 117) ;
Étude no 29 : Jacques-Yvan Morin : La constitution d’un Québec souverain (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 118) ;
Étude no 30 : André Patry, La reconnaissance des États et le cas du Québec (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 119) ;
Étude no 31 : Louis Balthazar, Les États-Unis face à un Québec souverain (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 120) ;
Étude no 32 : Edward McWhinney, Les concepts de la souveraineté et de l’État à l’ère moderne (mise à jour par l’auteur en 2001 sous le titre « Sovereignty and the State at the Opening of the new Millennium » ; voir l’étude no 121) ;
Étude no 33 : Joseph T. Jockel, Déclaration d’ouverture (Exposé sur les relations internationales) (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 122) ;
Étude no 34 : Daniel Turp, Exposé-réponse (Processus d’accession à la souveraineté) (mise à jour par l’auteur sous le titre « Le droit à l’autodétermination du Québec et le processus d’accession à la souveraineté » ; voir l’étude no 123) ;
Étude no 35 : Daniel Turp, Étude sur la succession du Québec aux traités auxquels le Canada est partie dans l’hypothèse d’une accession du Québec à la souveraineté (mise à jour par l’auteur sous le titre « L’accession du Québec à la souveraineté et la succession d’États en matière de traités » ; voir l’étude no 124).
Deuxième partie
Les implications de la mise en œuvre de la souveraineté : les aspects juridiques, les services gouvernementaux
Étude no 36 : Jean-Gabriel Castel et Jeffrey Talpis, L’accession du Québec à l’indépendance et la continuité de l’ordre juridique sur son territoire : les apports du droit international privé (mise à jour par les auteurs ; voir l’étude no 125) ;
Étude no 37 : Carole Tremblay, Les contrats conclus par la Couronne du chef du Canada avec des personnes morales ou physiques et dont l’objet se rattache au territoire québécois (non mise à jour) ;
Étude no 38 : Consortium Lamonde-Mallette (Jacques Lamonde), Gestion de la prise en charge des services fédéraux (non mise à jour) ;
Étude no 39 : Grondin, Poudrier, Bernier (Denis Bradet), Examen des questions juridiques relatives aux relations de travail dans l’hypothèse où les employés fédéraux seraient intégrés dans la fonction publique québécoise lors de l’accession du Québec à la souveraineté (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 126) ;
Étude no 40 : Albert Legault, Réflexions sur la politique de défense du Canada et sur celle d’un éventuel Québec indépendant (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 127) ;
Étude no 41 : Albert Legault, Dans l’hypothèse où le Québec deviendrait un État souverain (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 128) ;
Étude no 42 : Charles-Philippe David, La défense d’un Québec souverain : ses pièges et ses possibilités (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 129) ;
Étude no 43 : Jocelyn Coulon, La défense dans un Québec indépendant (mise à jour par l’auteur ; voir l’étude no 130).
Troisième partie
Les implications de la mise en œuvre de la souveraineté : les aspects économiques et les finances publiques (première partie)
Étude no 44 : Claude Masson, Exposé économique (non mise à jour) ;
Étude no 45 : Ivan Bernier, La dimension juridique des relations commerciales d’un Québec souverain (non mise à jour) ;
Étude no 46 : Bernard Landry, Les relations commerciales d’un Québec souverain (non mise à jour) ;
Étude no 47 : Pierre-Paul Proulx, Intégration économique, souveraineté et relations commerciales (mise à jour par l’auteur sous le titre « Le Québec face à la recomposition spatiale et sectorielle de l’activité économique dans l’hémisphère ouest » ; voir étude no 131) ;
Étude no 48 : Gordon Ritchie (Strategico inc.), Réparer les pots cassés : libre-échange, le scénario de rupture (mise à jour par l’auteur dans une lettre adressée au coordonnateur des études, voir l’étude no 132) ;
Étude no 49 : Roma Dauphin et Stanislas Slosar, Étude des modalités de maintien de l’espace économique canadien actuel après l’accession du Québec à la souveraineté (mise à jour par les auteurs en deux textes distincts de chacun des auteurs ; voir étude nos 133 et 134) ;
Étude no 50 : Robert Saint-Louis, Impacts de l’accession du Québec à la souveraineté sur les conditions de développement du secteur agroalimentaire (mise à jour par l’auteur ; voir étude no 135)
Étude no 51 : Armand de Mestral, Avis sur l’interprétation de l’article XI du GATT (mise à jour par l’auteur sous le titre « La mise à jour de mon avis du 24 avril 1992 sur l’article XI du GATT », voir étude no 136) ;
Étude no 52 : Robert A. Jenness (Informetrica), L’impact de l’accession du Québec à la souveraineté sur l’industrie agro-alimentaire (mise à jour par l’auteur sous le titre « Quebec’s Supply-Managed Agricultural Sectors : Recent Developments and Prospects » ; voir étude no 137)
Étude no 53 : André Côté (Stradeco), Étude sur l’impact de l’accession du Québec à la souveraineté sur l’industrie du textile et celle du vêtement (non mise à jour) ;
Étude no 54 : Dennis DesRosiers (DesRosiers Automotive Consultants), The Impact of Quebec’s Accession to Sovereignty on the Automotive Industry in Quebec (mise à jour par l’auteur ; étude no 138) ;
Étude no 55 : Émile Noël, La Communauté européenne (non mise à jour) ;
Étude no 56 : Hjalte Rasmussen, European Community Sovereignty Arrangements : A Framework for a Quebec Comparison (mise à jour par l’auteur ; étude no 139) ;
Étude no 57 : Christian Louit, L’harmonisation fiscale dans la C.E.E. et les incidences fiscales de la construction européenne (mise à jour par l’auteur ; étude no 140) ;
Étude no 58 : Edmond Orban, Éléments de centralisation et de décentralisation dans quatre États fédéraux et la Communauté économique européenne (mise à jour par l’auteur sous le titre « Centralisation politique – décentralisation administrative : Allemagne, États-Unis, Union européenne. Réflexion pour la relation Canada-Québec » ; voir étude no 141).
Quatrième partie
Les implications de la mise en œuvre de la souveraineté : les aspects économiques et les finances publiques (deuxième partie)
Étude no 59 : Bernard Vermot-Desroches, Régions limitrophes et accession du Québec à la souveraineté (mise à jour par l’auteur ; étude no 142) ;
Étude no 60 : Maurice Saint-Germain, Changer de capitale : étude du transfert de juridiction des fonctionnaires fédéraux du Québec (non mise à jour) ;
Étude no 61 : Marcel Beaudry, Le Comité Outaouais (non mise à jour) ;
Étude no 62 : Bernard Fortin, Les options monétaires d’un Québec souverain (non mise à jour) ;
Étude no 63 : Vély Leroy, Les options monétaires d’un Québec souverain (mise à jour par l’auteur ; étude no 143) ;
Étude no 64 : David Laidler, La monnaie d’un Québec souverain (non mise à jour) ;
Étude no 65 : Claude Gendron et Daniel Desjardins, Le dollar canadien et un Québec souverain : certains aspects juridiques (non mise à jour) ;
Étude no 66 : Gérard Coulombe (Desjardins Ducharme), La souveraineté et les institutions financières (non mise à jour) ;
Étude no 67 : John McCallum, Commentaires à l’intention de la Commission (non mise à jour) ;
Étude no 68 : Patrick Grady (Global Economics Ltd.), Les conséquences économiques de la souveraineté du Québec (non mise à jour) ;
Étude no 69 : Pierre Fortin, Les conséquences économiques de la souveraineté du Québec : analyse exploratoire (mise à jour par Claude Fluet et Pierre Ledebvre ; étude no 144) ;
Étude no 70 : Pierre Fortin, L’impact du passage à la souveraineté sur le déficit budgétaire du Québec (non mise à jour) ;
Étude no 71 : Marcel G. Dagenais, L’interprétation des analyses portant sur les impacts économiques de l’accession du Québec à la souveraineté (non mise à jour) ;
Étude no 72 : Daniel Racette, Quelques réflexions sur le problème d’ajustement du déficit du compte courant d’un Québec souverain (non mise à jour) ;
Étude no 73 : Rodrigue Tremblay, L’impact fiscal statique et dynamique de l’accession du Québec au statut de pays souverain (non mise à jour) ;
Étude no 74 : Mario Polèse, La souveraineté et les emplois de siège social au Québec : éléments d’analyse et de réflexion (non mise à jour) ;
Étude no 75 : Gary Caldwell, L’anglo-Québec et la souveraineté de la Couronne québécoise (mise à jour ; étude no 145) ;
Étude no 76 : Claude Lamonde, Les enjeux et la problématique du partage des actifs dans le cadre du partage de la dette advenant la souveraineté (non mise à jour) ;
Étude no 77 : Malcolm N. Shaw, Succession d’États aux biens et aux dettes (mise à jour sous le titre « Succession d’États aux biens et aux dettes : mise à jour et compléments de 2001/2 » ; voir étude no 146) ;
Étude no 78 : Geneviève Burdeau, Avis à la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec (mise à jour ; étude no 147) ;
Étude no 79 : Claude Gendron et Daniel Desjardins, Aspects juridiques du partage des actifs et des dettes en matière de succession d’État : le cas Québec-Canada (non mise à jour).
ANNEXE 2
Études sur la souveraineté préparées à la demande du gouvernement du Québec
A – Études préparées par le Secrétariat à la restructuration (20 études)
Étude no 80 : David Bernstein et William Silverman, Avis sur les conséquences de l’indépendance du Québec en ce qui a trait aux traités et accords conclus avec les États-Unis d’Amérique,. (Titre original Advisory memorandum regarding the effect of independance of Québec upon treaties and agreements with the United States of America) ;
Étude no 81 : David Bernstein et William Silverman, Avis sur les accords conclus avec les Etats-Unis ;
Étude no 82 : Yvon Cyrenne, Le transfert au Québec de tous les champs d’imposition fédéraux ;
Étude no 83 : François Vaillancourt, Les transferts fédéraux-provinciaux au Canada ;
Étude no 84 : Lamonde, Claude et Jacques Bolduc, Le partage des actifs et des passifs du Gouvernement du Canada ;
Étude no 85 : Charles Castonguay, L’indicateur de développement humain de l’ONU : le concept et son usage ;
Étude no 86 : Jean-Claude Thibodeau et Martin Morin, La souveraineté et les PME ;
Étude no 87 : Maurice Saint-Germain, La souveraineté du Québec et l’économie outaouaise ;
Étude no 88 : Benoît Godin, Jean-Claude Thibodeau et al., La science et la technologie dans un contexte souverainiste ;
Étude no 89 : Mario Polèse et Sylvain Lefebvre et al., Les sièges sociaux et la souveraineté du Québec ;
Étude no 90 : Daniel Mercier-Gouin et Michel Morrisset, L’avenir de la production laitière dans un Québec souverain ;
Étude no 91 : Robert Saint-Louis, L’impact des nouvelles règles commerciales internationales sur l’agroalimentaire ;
Étude no 92 : Claude Lamonde et Pierre Renaud, L’état des finances publiques d’un Québec souverain ;
Étude no 93 : Claude Gendron et Daniel Desjardins, La monnaie, le crédit et les institutions financières dans un Québec souverain ;
Étude no 94 : Pierre-Paul Proulx et al., Intégration économique et modèles d’associations économiques Québec-Canada ;
Étude no 95 : Jean Laliberté et al., Étude sur la restructuration administrative d’un Québec ;
Étude no 96 : Bernard Vermot-Desroches, Régions limitrophes et accession du Québec à la souveraineté ;
Étude no 97 : Firme SODEM, Impact socio-économique de la souveraineté du Québec sur le secteur touristique ;
Étude no 98 : André Côté, Impact de la souveraineté sur les industries du textile et de l’habillement ;
Étude no 99 : Yves Bélanger, Charles-Philippe David et Stéphane Roussel, Rapport du Comité d’étude sur la défense. Quatre scénarios de restructuration de la défense d’un Québec souverain, Note soumise au Secrétariat à la Restructuration, 27 septembre 1995 ;
B – La mise à jour des études par le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes (48 études)
Première partie
Éléments d’analyse économique pertinents à la révision du statut politique et constitutionnel du Québec
Étude no 100 : Jean-Maurice Arbour, L’accès du Québec aux marchés extérieurs et à l’espace économique canadien
Étude no 101 : Pierre-Paul Proulx, Le Québec face à la recomposition spatiale et sectiorielle de l’activité économique dans l’Hémisphère Ouest : Examen de données macro-économiques, des investissements directs étrangers et des flux de commerce avec les autres provinces canadiennes et les états américains comme indicateurs du processus d’intégration économique 1re partie – 2e partie – 3e partie
Deuxième partie
Éléments d’analyse institutionnelle, juridique et démolinguistique pertinents à la révision du statut politique et constitutionnel du Québec
Étude no 102 : José Woehrling, Les aspects juridiques de la redéfinition du statut politique et constitutionnel du Québec
Étude no 103 : Luc Bergeron, L’intégration européenne
Étude no 104 : Marc Termote, L’évolution démolinguistique du Québec et du Canada
Première partie
Les attributs d’un Québec souverain
Étude no 105 : Simon Langlois, Identité et souveraineté nationales : le cas du Québec
Étude no 106 : Danielle Juteau et Marie McAndrew, Projet national, immigration et intégration dans un Québec souverain
Étude no 107 : Claude C. Emanuelli, L’accession du Québec à la souveraineté et la nationalité
Étude no 108 : François Crépeau, Les obligations internationales d’un Québec souverain en matière d’immigration
Étude no 109 : José Woehrling, Les droits des minorités linguistiques et culturelles dans un Québec souverain
Étude no 110 : Éric Gourdeau, La question autochtone
Étude no 111 : Jean-Jacques Simard, Le problème autochtone
Étude no 112 : Bradford Morse, Comparative Assessments of Indigenous Peoples in Québec, Canada and Abroad
Étude no 113 : Henri Dorion, Les frontières du Québec : l’état de la question
Étude no 114 : Stephen A. Scott, Autodétermination, sécession, division, légalité : observations
Étude no 115 : Henri Brun, Les conséquences territoriales de l’accession du Québec à la souveraineté
Étude no 116 : Jonathan I. Charney : The Maritime Boundaries of Québec
Étude no 117 : Nicole Duplé, Une constitution pour fonder l’État du Québec
Étude no 118 : Jacques-Yvan Morin, La constitution d’un Québec souverain
Étude no 119 : André Patry, La reconnaissance des États et le cas du Québec
Étude no 120 : Louis Balthazar, Les États-Unis face à un Québec souverain
Étude no 121 : Edward McWhinney, Sovereignty and the State at the Opening of the new Millennium (Les concepts de la souveraineté et de l’État à l’ère moderne)
Étude no 122 : Joseph T. Jockel, Déclaration d’ouverture (Exposé sur les relations internationales)
Étude no 123 : Daniel Turp, Le droit à l’autodétermination du Québec et le processus d’accession à la souveraineté (Exposé-réponse [Processus d’accession à la souveraineté])
Étude no 124 : Daniel Turp, L’accession du Québec à la souveraineté et la succession d’États en matière de traités (Étude sur la succession du Québec aux traités auxquels le Canada est partie dans l’hypothèse d’une accession du Québec à la souveraineté)
Deuxième partie
Les implications de la mise en œuvre de la souveraineté : les aspects juridiques, les services gouvernementaux
Étude no 125 : Jean-Gabriel Castel et Jeffrey Talpis, L’accession du Québec à l’indépendance et la continuité de l’ordre juridique sur son territoire : les apports du droit international privé
Étude no 126 : Grondin, Poudrier, Bernier (Denis Bradet), Examen des questions juridiques relatives aux relations de travail dans l’hypothèse où les employés fédéraux seraient intégrés dans la fonction publique québécoise lors de l’accession du Québec à la souveraineté
Étude no 127 : Albert Legault, Réflexions sur la politique de défense du Canada et sur celle d’un éventuel Québec indépendant
Étude no 128 : Albert Legault, Dans l’hypothèse où le Québec deviendrait un État souverain
Étude no 129 : Charles-Philippe David, La défense d’un Québec souverain : ses pièges et ses possibilités
Étude no 130 : Jocelyn Coulon, La défense dans un Québec indépendant
Troisième partie
Les implications de la mise en œuvre de la souveraineté : les aspects économiques et les finances publiques (première partie)
Étude no 131 : Pierre-Paul Proulx, Intégration économique, souveraineté et relations commerciales ;
Étude no 132 : Gordon Ritchie (Strategico inc.), Réparer les pots cassés : libre-échange, le scénario de rupture ;
Étude no 133 : Stanislas Slosar, Étude des modalités de maintien de l’espace économique canadien actuel après l’accession du Québec à la souveraineté ;
Étude no 134 : Roma Dauphin, Étude des modalités de maintien de l’espace économique canadien actuel après l’accession du Québec à la souveraineté
Étude no 135 : Robert Saint-Louis : Impacts de l’accession du Québec à la souveraineté sur les conditions de développement du secteur agroalimentaire ;
Étude no 136 : Armand de Mestral, Avis sur l’interprétation de l’article XI du GATT ;
Étude no 137 : Robert A. Jenness (Informetrica), Quebec’s Supply-Managed Agricultural Sectors : Recent Developments and Prospects (L’impact de l’accession du Québec à la souveraineté sur l’industrie agro-alimentaire) ;
Étude no 138 : Dennis DesRosiers (DesRosiers Automotive Consultants), The Impact of Quebec’s Accession to Sovereignty on the Automotive Industry in Quebec
Étude no 139 : Hjalte Rasmussen, European Community Sovereignty Arrangements : A Framework for a Quebec Comparison
Étude no 140 : Christian Louit, L’harmonisation fiscale dans la C.E.E. et les incidences fiscales de la construction européenne
Étude no 141 : Edmond Orban, Centralisation politique – décentralisation administrative : Allemagne, États-Unis, Union européenne. Réflexion pour la relation Canada-Québec (Éléments de centralisation et de décentralisation dans quatre États fédéraux et la Communauté économique européenne)
Quatrième partie
Les implications de la mise en œuvre de la souveraineté : les aspects économiques et les finances publiques (deuxième partie)
Étude no 142 : Bernard Vermot-Desroches, Régions limitrophes et accession du Québec à la souveraineté
Étude no 143 : Vély Leroy, Les options monétaires d’un Québec souverain
Étude no 144 : Claude Fluet et Pierre Ledebvre, Les conséquences économiques de la souveraineté du Québec : analyse exploratoire ;
Étude no 145 : Gary Caldwell, L’anglo-Québec et la souveraineté de la Couronne québécoise ;
Étude no 146 : Malcolm N. Shaw, Succession d’États aux biens et aux dettes : mise à jour et compléments de 2001/2 (Succession d’États aux biens et aux dettes)
Étude no 147 : Geneviève Burdeau, Avis à la Commission sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec
ANNEXE 3
Études sur la souveraineté
par l’Opposition officielle
Étude no 148 : François Legault, Finances d’un Québec souverain, mai 2005
1 Voir Jacques PARIZEAU, La souveraineté du Québec – Hier, aujourd’hui et demain, Montréal, Éditions Michel Brûlé, 2009, p. 248-249
2 Voir Miguel TREMBLAY, « 1738 études sur l’indépendance », Huffington Post Québec, 13 juillet 2015, [en ligne :
http://quebec.huffingtonpost.ca/miguel-tremblay/etudes-souverainete-quebec-wiki-commissionindependance_b_7777256.html]
3 Voir à ce sujet l’article publié aujourd’hui par Paul JOURNET, « PKP songe à faire un don “important ‘’ à l’Institut sur la souveraineté », Le Soleil, 11 janvier 2016 [en ligne : http://www.lapresse.ca/lesoleil/actualites/politique/201601/11/01-4938801-pkp-songe-a-faire-un-don-important-a-linstitut-sur-lasouverainete.php.