Le peuple des rendez-vous manqués et des demi-mesures

Depuis l’échec référendaire de 1995, un certain sens de la fatalité de l’Histoire est revenu habiter le cœur de nombreux Québécois. Face au rendez-vous manqué, le réflexe très canadien-français d’une relative petitesse, s’enfermant dans le pragmatisme et la sécurité de la demi-mesure politique, se réactive. Nos nombreux chocs historiques ont contribué à l’émergence de cet état d’esprit, bien au-delà de l’effondrement du mouvement de libération nationale du XXe siècle. Pour exemple, le mois de novembre 1837 constitue ce type d’événement historique qui a imposé ce fatalisme, comme s’il allait dans le sens de l’Histoire que ce peuple se résigne à peu de choses.

Depuis l’échec référendaire de 1995, un certain sens de la fatalité de l’Histoire est revenu habiter le cœur de nombreux Québécois. Face au rendez-vous manqué, le réflexe très canadien-français d’une relative petitesse, s’enfermant dans le pragmatisme et la sécurité de la demi-mesure politique, se réactive. Nos nombreux chocs historiques ont contribué à l’émergence de cet état d’esprit, bien au-delà de l’effondrement du mouvement de libération nationale du XXe siècle. Pour exemple, le mois de novembre 1837 constitue ce type d’événement historique qui a imposé ce fatalisme, comme s’il allait dans le sens de l’Histoire que ce peuple se résigne à peu de choses.

Il en découle, chez nous, un réflexe collectif qui nous porte à être prudents jusqu’à l’excès, même lorsque les circonstances exigent de nous toute la fermeté que requièrent les moments tragiques de l’Histoire. La résurgence de la question nationale, en ce début de décennie 2020, est à l’image de cette attitude collective qu’ont les Québécois de viser souvent plus bas que haut dans la sphère politique. La CAQ en est la parfaite incarnation. Il pourrait toutefois en être autrement si le gouvernement Legault assume pleinement les conséquences de sa prise en charge du nationalisme québécois.

Notre mauvaise fortune

Depuis la fin du XIXe siècle, le député et intellectuel Laurent-Olivier David a contribué à perpétuer le mythe d’un alignement funeste des événements, lors de ce fatidique automne 18371. L’inespéré venait tout juste de se produire. Avec la victoire de la bataille de Saint-Denis, de simples paysans, faiblement armés, étaient arrivés à tenir en respect la plus puissante armée au monde.

Cette troupe britannique qui venait d’essuyer les balles des Patriotes était stupéfaite. Elle s’imaginait affronter une armée révolutionnaire fermement organisée, représentation qui ne correspondait en aucun cas à l’état réel d’un peuple globalement désarmé. Il n’empêche qu’un messager anglais fut envoyé, afin d’avertir les autres contingents de l’armée anglaise que le repli était devenu nécessaire. Fantastique revirement ! Le temps que l’armée coloniale prépare ses prochaines attaques, les Patriotes, protégés par l’hiver, auraient désormais le temps de se réorganiser, de faire parvenir des armes des États-Unis et de constituer le peuple en armée victorieuse.

Adoptant un regard faisant parfois violence à la réalité historique, David attribue en partie la défaite des Patriotes à un malheureux hasard des circonstances qui aurait empêché un tel développement – fantasmé ! – des événements. Les troupes patriotes ont finalement intercepté le messager anglais. Le retrait annoncé n’a donc pas eu lieu. Des paysans sans armes subirent le feu des armes anglaises. La suite est connue : la révolte fut violemment écrasée et le Canada français fut enfermé dans une noirceur qui se perpétua jusqu’aux années 1960. Les Français d’Amérique venaient de manquer un rendez-vous avec l’histoire, qui les aurait fait rejoindre le camp de toutes ces autres nations d’Amérique ayant accédé à l’indépendance.

Le hasard ! Il a le dos large, pour un peuple contre qui l’Histoire semble se liguer. Le hasard permet de se voiler les yeux face à une réalité douloureuse à travers laquelle le rendez-vous manqué historique apparaît comme consubstantiel à notre condition de minoritaire en Amérique. Ici, avec ce mythe des Patriotes, l’on se ferme les yeux sur les conditions objectives qui portaient l’empire américain naissant à refuser toute nouvelle guerre avec l’Angleterre, et de surcroît à bloquer tout acheminement en armements.

La croyance simplificatrice en une mauvaise fortune peut également servir d’échappatoire par laquelle l’on se convainc de l’anormalité de la situation, que « ça ne peut pas toujours ne pas arriver ». L’on s’enfonce dans une thérapeutique de la fiction historique à coup de « et si… ? ». Pendant que l’on détourne nos regards d’un présent morne, nous ne nous attelons pas à nous attaquer aux conditions objectives qui structurent le rendez-vous manqué.

Et nos malheureux hasards sur lesquels nous pouvons nous jeter sont nombreux. Une énumération exhaustive, et possiblement sans fin, est ici inutile. Il suffit d’y réfléchir pour rapidement trouver un alignement absurde d’événements qui fend le cœur. L’on peut, par exemple, se référer à Daniel Johnson père. Ayant permis à l’Union nationale de reprendre le pouvoir en 1966, tout en perpétuant l’œuvre de la Révolution tranquille, Johnson, avec son programme « égalité ou indépendance », avait pour ambition de faire aboutir un projet de libération nationale dans lequel le Québec serait pleinement maître chez lui. Il avait pour lui la légitimité du vieux Canada français et possiblement même des indépendantistes qui auraient pu rejoindre sa cause, coalition que même René Lévesque n’a jamais su agglomérer à ce point. Le 26 septembre 1968, Daniel Johnson mourut prématurément dans son sommeil…

Autre rendez-vous manqué : le référendum de 1995, qui voulait nous sortir de cette fatalité de l’impuissance, nous glissa des doigts de moins de 1 % du vote, du fait d’une minorité de blocage qui empêcha que s’affirme la volonté de sa majorité historique. S’attacher de la sorte à la contingence d’événements isolés, c’est encore s’aveugler quant au portrait général de la situation. L’on oublie alors que Johnson, peu avant sa mort, avait déjà capitulé devant le monde des affaires2. Et l’on range dans un tiroir de l’anti-histoire toute la magouille antidémocratique du fédéral, juste assez efficace pour rendre « victorieux » le camp du non de 1995.

Petit pain et confort

La question nationale est-elle maudite ? C’est la question que se posèrent de nombreux Canadiens français à mesure que les catastrophes se succédaient. Nos nationalistes traditionalistes et agriculturistes du vieux Canada français y ont longtemps vu là le signe d’une divine providence qui ramenait systématiquement les Canadiens français à leur (très modeste) place dans le monde. Chaque fois qu’il était tenté par on ne sait quelle démesure de l’égo collectif, ce peuple était puni par l’Histoire. Notre peuple se convainquit qu’il était dans sa nature profonde de s’attacher à la paroisse et à la terre qu’il se devait de labourer, et qu’il ne pouvait espérer mieux dans ce bas monde. « Né pour un petit pain » devint la devise d’un peuple qui ne pouvait espérer mieux. Et mieux vaut un peu de pain que la mort et la désolation.

Même pour un Québécois moderne, ce genre de questionnement se pose, sans, bien sûr, toutes ces bondieuseries d’une ère révolue et les souffrances encourues par un peuple autrefois miséreux. Le courage et l’audace politiques en valent-ils vraiment la peine quand nous savons tous les possibles reculs et bouleversements auxquels ils peuvent mener ? Il suffit de penser aux conséquences de nos nombreux échecs. La révolte des Patriotes mena à l’incendie de nombreux villages, aux sévices inouïs de la part de l’armée anglaise et des milices loyalistes, ainsi qu’à la pendaison de plusieurs chefs patriotes. Le Haut et le Bas-Canada furent unis de force, et lord Durham produit son fameux rapport. Il suffit, dans les années suivantes, que le gouvernement de Louis-Hyppolite Lafontaine ose venir en aide aux familles ayant subi les foudres des troupes britanniques pour que le parlement de Montréal soit incendié et qu’il soit définitivement installé à Ottawa.

Plus récemment dans l’histoire du Québec moderne, l’élection du Parti québécois de 1976 mena à une dynamique de fuite des capitaux anglais de Montréal vers Toronto, sans pour autant que nous profitions des fruits de l’indépendance nationale. L’échec du référendum de 1980 mena à la constitution de 1982. L’échec de 1995, lui, mena à la loi sur la clarté référendaire, le scandale des commandites, 15 ans du régime Charest-Couillard et à une séquence de dépolitisation collective3 nous vouant pour au moins vingt ans à l’insignifiance politique et au spectre grandissant de la précarité culturo-linguistique. Le scepticisme quant aux vertus de l’affirmation politique est d’autant plus fort lorsque nous avons tant à perdre. Profitant des joies du monde moderne, les Québécois ont troqué le petit pain pour le « confort et l’indifférence ».

Le choix de la demi-mesure

Le malheur des circonstances historiques a mené le peuple québécois à préférer la demi-mesure politique. Elle permet de sortir la tête de l’eau tout en évitant les malheurs du rendez-vous manqué. L’on peut formuler le problème de la façon suivante : le rendez-vous manqué mène à la demi-mesure, faute de mieux.

Par la façon dont nous avons collectivement fait aboutir cette séquence pleine de promesses que fut la Révolution tranquille, c’est cette posture d’équilibriste que nous adoptons, plutôt qu’une pleine et entière libération. Les Québécois ont pour un moment adhéré à la politique du « maître chez nous ». Ils ont notamment nationalisé Hydro-Québec, fondé la Caisse de dépôts et de placements, développé le Québec inc., créé le ministère de l’Éducation, construit le réseau des cégeps, pris le contrôle de certaines universités, aboli le Conseil législatif, déconfessionnalisé nos institutions, écrit leur propre charte des droits et libertés, et instauré la loi 101.

Cette dynamique nous a menés à une émancipation économique, éducative et culturelle. Ce qui aurait pu nous porter jusqu’à son aboutissement logique, par une décolonisation complète de l’espace anglo-canadien, ne s’est pas produit. Plutôt que le pays, les Québécois sont contraints à l’autonomie nationale et la reconnaissance au sein de la fédération canadienne.

La séquence ouverte par l’élection de la CAQ s’ancre dans une réaffirmation de la demi-mesure politique, suite à presque deux décennies de renoncement, là où il n’y avait même pas un balbutiement de mesure. Nous le voyons dans les affaires courantes de l’État, qui tranchent avec cette volonté des dernières années de détricoter le modèle d’État-providence québécois. Au grand dam des néolibéraux et libertariens qui voyaient dans la CAQ la continuité du conservatisme fiscal de l’ADQ, le gouvernement Legault augmente de façon significative les dépenses en éducation et en santé, sans pour autant abandonner son souci pour un juste équilibre budgétaire. Cette bonification de l’État-providence québécois ne signifie toutefois pas une augmentation du poids de l’impôt. Sur les questions fiscales, la demi-mesure caquiste devient ici un oxymore électoral : les services publics vont être améliorés, en même temps que les impôts des contribuables vont être réduits. En pratique, la CAQ maintient plutôt le statu quo fiscal.

Bien souvent, la demi-mesure permet d’assurer la paix civile, face à des questions difficiles. C’est la façon dont la CAQ vise à résoudre par le haut l’épineuse question d’un modèle de laïcité distinct pour le Québec. Avec la loi 21, un modèle assez proche de l’ancien consensus Bouchard-Taylor s’affirme, marginalisant de la sorte les plus dogmatiques des progressistes ainsi que les laïcards les plus durs. Il s’affirme ainsi un juste milieu, avec lequel 75 % de l’électorat est confortable.

Périls de la demi-mesure à tout prix

La demi-mesure n’est toutefois adéquate que lorsque les événements s’y portent. Il est de ces moments où la tiédeur n’arrive jamais à imposer sa température. L’on ignore alors qu’il suffit d’un vent puissant pour que des braises se vivifient et qu’elles emportent tout.

Sur la question climatique, la demi-teinte caquiste accuse ce genre de postures, incapable de saisir la gravité de la situation. D’une main, le gouvernement Legault met de l’avant le plan environnemental le plus ambitieux jamais présenté par un gouvernement québécois. La barre n’était pas très haute, diront certains ! De l’autre, il appuie le projet GNL-Québec (désormais avorté), favorise le forage pétrolier dans l’Est québécois pour finalement opter pour l’abandon à terme des énergies fossiles, permet les coupes à blanc sur l’île d’Anticosti et met tout son poids politique dans la consécration du troisième lien.

En éducation, Legault s’attache à la préservation d’une identité culturelle stable. Son gouvernement instaure un cursus scolaire obligatoire de grands classiques québécois. Il abolit le cours d’Éthique et culture religieuse. Il décrète son intention de mener le combat contre la censure à l’université, et plus généralement contre le politiquement correct. Du même coup, rien n’est fait contre la disparition de l’unique cours collégial obligatoire sur l’histoire de la civilisation occidentale. On laisse Télé-Québec se transformer en Radio-Canada 2.0. Rien n’est fait non plus avec trop de vigueur pour sauvegarder notre patrimoine, à mesure qu’on le transforme en tours à condos. Et que dire de cet analphabétisme fonctionnel massif dont la décolonisation ne nous a toujours pas sortis, et qui mériterait amplement un plan d’envergure nationale ?

En ce qui concerne l’avenir du Québec en tant qu’entité politique, la demi-mesure est suicidaire. La CAQ s’entête dans une posture autonomiste à la Robert Bourassa, comme si les quarante dernières années n’avaient jamais eu lieu. Depuis, nous avons pourtant appris que la demi-mesure linguistique n’existe pas dans le Canada de Trudeau père. Le système est ainsi fait que soit nous acceptons notre folklorisation à travers notre dissolution dans le grand ensemble canadien, soit nous rompons avec la fédération. À chaque moment d’affirmation nationale, c’est ce dilemme qui s’impose à nous. Dans ce contexte, se résoudre à la demi-mesure équivaut à se laisser aspirer par un maelstrom culturel. C’est ce risque que le Québec prend lorsqu’il joue à l’équilibriste de sa propre condition existentielle. Et il ne faut pas penser que l’échec de la stratégie du gouvernement Legault, dans son alliance avec le conservateur modéré Erin O’Toole durant les élections fédérales de 2021, n’ait aucune conséquence.

La loi 96 suit cette pente de la demi-mesure. Le gouvernement commence par enlever les gants. Il blinde à l’avance son projet de loi, en lui attachant de facto la clause dérogatoire. Simon Jolin-Barette y va même d’une manœuvre habile à laquelle personne n’avait pensé avant lui. À partir d’une section de la constitution que le Québec a signée (1867), notre État, une simple province, décide unilatéralement de modifier la loi fondamentale, en nous définissant nous-mêmes comme nation distincte. Terminée l’époque où nous quémandions ce statut.

Tout cet arsenal se justifie par la protection d’une réforme tiède qui ne demandait pas tant. Toujours des demi-mesures. La loi 101 s’applique désormais aux entreprises de 25 à 49 employés. Mais, en sens contraire, le gouvernement Legault vise à définir un degré de maîtrise du français selon le type de métier, de façon à assouplir certaines normes linguistiques4. L’État québécois exigera désormais le retrait du statut de ville bilingue aux municipalités dont la population anglophone n’atteint pas au moins 50 %. Le tout est pourtant accompagné d’une clause de retrait au bon vouloir de la ville ciblée. Et la majorité des municipalités bilingues ne comptent pas s’y plier5. Le contingentement dans le réseau collégial anglophone est renforcé, mais l’on refuse d’appliquer la loi 101 aux cégeps. On laisse ainsi le réseau préuniversitaire s’angliciser dramatiquement6. Finalement, le gouvernement Legault ne touche pas aux seuils d’immigration, proportionnellement à nos capacités d’intégration et de francisation ni à la sélection d’immigrants francophones ou francotropes7. Les immigrants ne sont pourtant qu’environ 55 % à faire le choix du français, alors qu’ils devraient être 90 %, si l’on tient compte de la juste composition de la minorité historique anglophone vers qui de nombreux immigrants transitent linguistiquement de façon disproportionnée. L’on préfère une vision comptable de l’immigration, par laquelle l’on détruit la vie des gens, en passant à la déchiqueteuse des milliers de dossiers d’immigration qui ne correspondent pas aux critères économiques du gouvernement, et en démolissant des programmes d’intégration qui ont fait leurs preuves, comme le Programme de l’expérience québécoise (PEQ).

Nous courons ici le risque de rater le coche du rendez-vous historique. Le point de rupture démographique se fait sentir à un tel point qu’une majorité de Québécois sont désormais inquiets quant à l’avenir du fait français. Des mesures vigoureuses sont demandées. L’adhésion à une extension de la loi 101 dans les cégeps fait même son chemin, jusqu’à 58 % d’appui pour l’ensemble de la population8. C’est ici un cas où le rapport entre rendez-vous manqué et demi-mesure s’inverse. À force de nous habituer à nous affirmer par la demi-mesure, nous la détachons des circonstances difficiles qui pourraient la justifier. Rien, actuellement, ne nous contraint à la mollesse. Dans ce cas, la demi-mesure mène au rendez-vous manqué. Il est minuit moins une, et nous sifflotons. Mais l’aiguille bouge.

Il en est de même de notre statut politique. Bien sûr, nous ne décidons pas des conditions historiques qui s’imposent à nous. Elles sont le fruit de forces qui nous dépassent. Mais nous décidons de la façon dont nous nous y adaptons. Il suffirait que nous soyons une majorité à assumer les conséquences pratiques de ce sentiment national qui nous attache à ce territoire, pour que demain nous soyons un pays. Et nous faisons partie de cette minorité de peuples qui peuvent y arriver démocratiquement et sans effusion de sang. C’est un choix que nous assumons collectivement de ne pas le faire. Aucune fatalité, ici. Nous sommes pour le moment contraints de nous terrer dans un racoin obscur de la constitution coloniale de 1867, et ainsi donner l’impression que nous participons à l’ensemble constitutionnel canadien sans formellement consentir à la charte de 1982 qui nous nie. Nous y glissons la main, tremblotante, la sueur au front, espérant ne pas être vus, pour y écrire d’un coup sec : « On existe, on existe ! ».


1 Laurent-Olivier David, Les patriotes de 1837-1838, Montréal : Lux, 2007 (1882), 335 p.

2 Pierre Dubuc, « Desmarais contre le mouvement souverainiste », L’aut’journal, 11 octobre 2013.

3 Sur le sujet, il faut lire le magnifique ouvrage de Jacques Beauchemin : Une démission tranquille : La dépolitisation de l’identité québécoise, Montréal : Les éditions du Boréal, 2018, 216 p.

4 Lisa-Marie Gervais, « À chaque métier son niveau de français », Le Devoir, 28 mai 2021.

5 Marco Bélair-Cirino et Dave Noël, « Seule une poignée de municipalités sont prêtes à renoncer à leur statut bilingue », Le Devoir, 27 mai 2021.

6 « Les cégeps » dans Frédéric Lacroix, Pourquoi la loi 101 est un échec, Montréal : Boréal, 2020, 258 p.

7 Le terme « francotrope » fait référence à ces pays appartenant par le passé au système colonial français. Les immigrants provenant de ces pays ont tendance à adopter le français plutôt que l’anglais, lorsqu’ils arrivent au Québec.

8 Patrick Bellerose, « Près d’un Québécois sur deux veut protéger davantage le français », Le Journal de Québec, 7 juin 2021.

* Enseignant.

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