Le référendum d’octobre 1995 dans L’Action nationale

logo100eBLEU150Nous nous intéressons ici à la manière dont L’Action nationale présente le projet de souveraineté du Québec dans le contexte de l’approche du référendum du 30 octobre 1995. Nous identifions les principaux arguments avancés dans la revue pour encourager les Québécois à voter OUI. Plus globalement, nous voulons dégager la vision que les auteurs publiés se font de l’avenir du Québec.

Nous avons commencé le repérage des articles à partir du moment où le gouvernement de Jacques Parizeau entre au pouvoir, en septembre 1994, en ayant promis de déclencher un référendum sur la souveraineté du Québec. Le repérage se termine en janvier 1996 pour voir comment les collaborateurs de la revue réagissent au NON qui a recueilli une courte majorité. Nous avons retenu tous les éditoriaux écrits par Rosaire Morin, directeur de la revue, car ils permettent de bien cerner l’idéologie générale de L’Action nationale. De plus, nous avons sélectionné tous les articles qui présentent de près ou de loin une vision d’un futur Québec indépendant et tous ceux qui exposent des arguments pour le OUI.

logo100eBLEU150Nous nous intéressons ici à la manière dont L’Action nationale présente le projet de souveraineté du Québec dans le contexte de l’approche du référendum du 30 octobre 1995. Nous identifions les principaux arguments avancés dans la revue pour encourager les Québécois à voter OUI. Plus globalement, nous voulons dégager la vision que les auteurs publiés se font de l’avenir du Québec.

Nous avons commencé le repérage des articles à partir du moment où le gouvernement de Jacques Parizeau entre au pouvoir, en septembre 1994, en ayant promis de déclencher un référendum sur la souveraineté du Québec. Le repérage se termine en janvier 1996 pour voir comment les collaborateurs de la revue réagissent au NON qui a recueilli une courte majorité. Nous avons retenu tous les éditoriaux écrits par Rosaire Morin, directeur de la revue, car ils permettent de bien cerner l’idéologie générale de L’Action nationale. De plus, nous avons sélectionné tous les articles qui présentent de près ou de loin une vision d’un futur Québec indépendant et tous ceux qui exposent des arguments pour le OUI.

L’Action nationale ne ménage pas ses efforts

L’Action nationale s’est grandement investie en militant pour le camp du OUI. Sur un total de 170 articles publiés entre septembre 1994 et janvier 1996, 91 (53,5 %) promeuvent directement l’indépendance et le OUI. Des dossiers spéciaux sont publiés dans les numéros de septembre1 et octobre 19952, ainsi qu’en janvier 19963, qui traitent de ce que les Québécois gagneraient à devenir une nation indépendante. Une mention particulière doit être accordée aux numéros d’avril (5 articles/6), juin (12 articles/13), et octobre 1995 (10 articles/13 ; en plus des deux dossiers spéciaux).

En outre et surtout, en décembre 1994, la revue publie un numéro spécial de 582 pages, intitulé « Le Québec, un pays à portée de main » ! Ce numéro, le 750e de L’Action nationale depuis sa fondation en 1917, est entièrement consacré à la question de l’avenir du Québec. L’objectif est de prouver que l’indépendance est nécessaire pour que le peuple québécois et les futures générations puissent vivre dans un pays où les ressources essentielles à une organisation sociale sont conformes à la personnalité nationale. Il faudra donc que chaque Québécois saisisse cette liberté qui s’offre à lui pour lui-même et pour la jeunesse4. Le dernier et septième chapitre du numéro énumère et explicite les avantages qu’obtiendrait le Québec en votant OUI. Selon Rosaire Morin, l’indépendance est le seul moyen pour le Québec de prendre son destin en main. « L’indépendance, l’indépendance totale reste l’objectif suprême, lointain peut-être, mais non moins réel et non moins désirable5 ».

Outre les articles, les comptes rendus d’ouvrages commandés par la revue témoignent bien de son engagement en vue de la victoire espérée du OUI. Pendant la période retenue, une douzaine d’ouvrages de droit, d’histoire, de sciences politiques et de sociologie, font l’objet de recensions dans la revue par des auteurs tous fermement ancrés dans l’idéologie nationaliste ; certains d’entre eux en profitent pour contredire les arguments avancés contre l’indépendance ou contre le Québec par les auteurs des livres qu’ils recensent. C’est ainsi que les monographies d’André Bernard, d’Evelyn Kolish, de Jacques-Yvan Morin et José Woehrling, de Robert A. Young et d’Hélène Jutras sont tour à tour présentés6. En octobre et novembre 1995, des ouvrages de Michel Brunet, Denis Monière, Maurice Séguin sont recensés. On a là deux historiens associés à l’École de Montréal, réputée pour avoir donné au néonationalisme des années 1960 ses fondements historiques ; et un auteur, Denis Monière, associé de près à la revue et qui deviendra plus tard le président de la Ligue d’action nationale7. Enfin, dans le numéro de décembre 1995, le premier préparé après le référendum, Jean-Paul Tessier propose un compte rendu d’un ouvrage d’Émile Roberge, qui cite Gaston Miron : « Si jamais le peuple québécois disait non à sa naissance, on pourrait écrire sur sa tombe : “Ci-gît un peuple mort de bêtise8”». Il est clair que le choix précis de cette citation révèle la profondeur du désarroi des indépendantistes après la défaite du OUI.

Bref, la quantité d’articles et de comptes rendus proposant clairement une vision indépendantiste dans le contexte du référendum de 1995 permet d’affirmer que L’Action nationale s’est grandement impliquée dans la promotion du OUI.

Les auteurs : expertise et crédibilité

La valeur d’une argumentation, quelle qu’elle soit, dépend beaucoup de ceux qui la défendent. Qui sont les auteurs des 91 articles sélectionnés ?

Le plus prolifique est sans conteste Rosaire Morin, le directeur de L’Action nationale. Il signe la grande majorité des éditoriaux et plusieurs autres articles. Il met au service du OUI une expérience de près de cinquante ans dans divers mouvements nationalistes canadiens-français puis québécois, et une plume par laquelle il a écrit plus de 2000 articles et 31 ouvrages9.

La plupart des autres auteurs ont acquis une solide formation universitaire, couronnée assez souvent par le doctorat ; certains sont professeurs dans les universités ou chercheurs pour des organismes indépendants. Robert Laplante, bras droit de Rosaire Morin à cette époque10, Rodrigue Tremblay11 et Fernand Dumont12 ont évolué dans les milieux de la sociologie, des sciences économiques et de la philosophie. D’autres, comme Pierre Vadeboncoeur13, Pierre Graveline14, Paul-Émile Roy15 et Marie Cholette16 ont embrassé une carrière littéraire. D’autres encore proviennent de divers milieux professionnels ou politiques.

189 auteurs ont participé à la rédaction du colossal numéro de décembre 1994. Historiens, linguistes, professeurs, intellectuels, juristes, avocats mettent l’épaule à la roue, aux côtés des François-Albert Angers17, Pierre-André Julien18, Jacques-Yvan Morin19, Pierre Patenaude20, Henri Brun21, autant de têtes d’affiche intellectuelles du mouvement indépendantiste des trente années précédentes.

Il n’y a pas de doute : plusieurs des plus grands intellectuels et savants québécois du milieu des années 1990 ont accepté d’écrire dans L’Action nationale pour faire valoir la nécessité de l’indépendance.

La confiance dans les porteurs politiques du projet d’indépendance

Tout au long de l’année référendaire, L’Action nationale manifeste une grande confiance dans le gouvernement de Jacques Parizeau, convaincue qu’il sera celui qui mènera au pays. Les auteurs ont confiance en son style, et en lui en tant que chef d’État22. Ils croient qu’il arrivera à vaincre la peur des Québécois23. Plusieurs auteurs s’adressent même directement au premier ministre pour l’encourager dans la poursuite de ses démarches et l’assurer du soutien de la nation24. Les auteurs manifestent aussi leur confiance au Bloc québécois, jugé capable de défendre les intérêts du Québec à Ottawa. Le Bloc québécois diffuse l’idéologie souverainiste sur la scène fédérale : ses militants et députés doivent dénoncer les injustices subies par la nation québécoise au sein du Canada25. Cependant, le Bloc doit être conscient que pour assurer la réussite du référendum, il faut un seul général, et celui-ci doit être le chef du Parti québécois26. Advenant un OUI, le Bloc devra d’ailleurs rester sur la scène fédérale pour riposter contre les agressions d’un Canada cherchant vraisemblablement à empêcher la réalisation de l’indépendance27.

Pourquoi l’indépendance ?

L’indépendance du Québec doit se faire d’abord et avant tout pour une raison de « survie collective28 ». Dans le « carcan canadien », le peuple québécois est menacé d’atrophie29. Voter NON serait voter contre la propre nature du Québec30. La nation québécoise a la créativité et l’originalité qu’il faut pour affirmer sa spécificité sur le plan international et pour participer directement au monde, sans l’intermédiaire du gouvernement canadien31. Se construire un pays permettrait au Québec d’être enfin lui-même et de développer des infrastructures et des manières de faire qui conviennent aux Québécois32. L’indépendance, à tous points de vue, permettra aux Québécois de développer leur plein potentiel culturel. L’indépendance est également la seule garantie pour la pérennité de la langue française33. Pour des raisons culturelles, linguistiques et identitaires, L’Action nationale défend ardemment le projet de souveraineté du Québec.

Le Québec doit devenir indépendant pour des raisons politiques aussi. L’Acte constitutionnel de 1982 a fait reculer le Québec en remodelant le partage des pouvoirs au détriment des provinces. Le Québec a aussi perdu le droit de veto constitutionnel que le fédéral lui reconnaissait auparavant de facto en tant qu’une des quatre provinces fondatrices34. Il s’est fait imposer un ordre constitutionnel qu’il n’a jamais agréé35. L’obtention de la souveraineté mettra fin à la subordination et à la minorisation du Québec dans le Canada36, aux perpétuels empiétements du fédéral dans les compétences québécoises et à l’arbitraire des paiements de transferts37, sources d’inefficacité coûteuse non seulement sur le plan financier, mais sur le plan de la capacité du Québec d’orienter son développement selon ses propres priorités. De ce fait, nous serions alors maîtres de nos finances, de nos dépenses et de nos investissements. L’indépendance n’empêcherait pas, bien sûr, la signature d’une entente économique avec le Canada pour protéger les intérêts du Québec et les intérêts communs des deux pays38.

On ne s’étonne pas que les articles parus après la défaite du OUI laissent percer une immense déception. Des auteurs croient que le rouleau compresseur fédéral ne cessera plus désormais de s’appesantir. Plusieurs estiment que le Québec vient de perdre sa dernière chance de s’émanciper et de prendre en main son destin39. Mais d’autres refusent le désespoir et appellent les Québécois à puiser dans le souvenir de Louis Riel et des Patriotes l’énergie qu’il faut pour reprendre la lutte afin de vaincre notre peur collective de bâtir notre propre maison40.

Rosaire Morin : la voix de L’Action nationale elle-même

La revue s’exprime par les auteurs qui écrivent en ses pages ; mais c’est l’éditorial qui est sa voix propre. C’est pourquoi on peut étudier à part l’argumentaire de Rosaire Morin en faveur du OUI au référendum. Il partage évidemment plusieurs des positions exprimées par d’autres auteurs. Il y ajoute sa touche personnelle. Notamment sa préoccupation pour un développement économique inclusif des jeunes et des régions, son indignation devant la pauvreté de tant de Québécois, son souci de valoriser les entreprises d’ici.

Dès l’élection du Parti québécois en 1994, on discerne l’espoir que Rosaire Morin investit dans le premier ministre Jacques Parizeau. Voilà un homme qui ne craint pas d’aborder de face les peurs des Québécois et qui s’emploient à les défaire une à une, avec pédagogie et en stimulant la confiance et l’unité41.

Parmi les arguments qui paraissent à Rosaire Morin déterminant pour justifier le projet indépendantiste, il y a l’inégalité socioéconomique persistante entre les Québécois francophones et anglophones42. Morin souligne aussi la régression de la langue française partout au Canada : le gouvernement fédéral n’est ni capable ni désireux d’empêcher les progrès de l’assimilation ; et le gouvernement fédéral de la Charte combat le projet québécois d’établir ici une société de langue commune française. L’indépendance est nécessaire pour préserver le français au Québec, sans quoi le peuple québécois finira par être absorbé, assimilé43. L’indépendance est aussi nécessaire pour que le Québec puisse contrôler les leviers de son développement économique44. Pour lui, le choix est clair : OUI45.

Les éditoriaux de décembre 1995 et de janvier 1996 révèlent la déception produite sur Rosaire Morin par le résultat du référendum, mais aussi son refus de la désespérance. Que le Québec utilise tous les pouvoirs constitutionnels qui lui restent pour contrer les intrusions fédérales ; qu’il prenne tous les moyens qu’il a pour bâtir une société plus juste, moins inégalitaire sur le plan économique et en meilleure santé sur le plan social ; et que les Québécois travaillent à s’unir encore davantage lorsqu’ils réaliseront que les promesses faites par le premier ministre fédéral durant la campagne référendaire ne se réaliseront pas46.

Conclusion

L’Action nationale a été un acteur central de la période référendaire, c’est en ses pages qu’ont été pensés et diffusés l’ensemble des arguments soulevés par les indépendantistes de toutes tendances. Pour des raisons politiques, culturelles, économiques et sociales, pour permettre le plein développement du potentiel québécois, l’indépendance est nécessaire et c’est pourquoi la revue s’engage autant.

 

 


1 Rosaire Morin, « L’avenir du Québec », L’Action nationale, vol. LXXXV, n7 (septembre 1995) : 125-263.

2 Jean Cloutier, « Le Québec à l’étranger », L’Action nationale, vol. LXXXV, n8 (octobre 1995) : 187-238 ; Rosaire Morin, « Projet de société : Le progrès social », L’Action nationale, vol. LXXXV, n8 (septembre 1995) : 239-420.

3 Arthur Tremblay, « Tout compte fait je répondrai “oui” », L’Action nationale, vol. LXXXVI, n1 (janvier 1996) : 141-258.

4 Id., « Introduction : Québec, pays à portée de main », L’Action nationale, vol. LXXXIV, no 10 (décembre 1994) : 5-6.

5 Rosaire Morin et al, « Chapitre 7 : L’indépendance nécessaire », L’Action nationale, vol. LXXXIV, no 10 (décembre 1994) : 529.

6 François Rocher, compte rendu de l’ouvrage de André Bernard, Problèmes politiques Canada et Québec, Sainte-Foy, Presses du l’Université du Québec, 1993, 178 p. L’Action nationale, vol. LXXXIV, no 8 (octobre 1994) : 1194-1196. / Richard Arteau, compte rendu de l’ouvrage de Evelyn Kolish, Nationalisme et conflits de droits : le débat du droit privé au Québec, 1760-1840, Montréal, Hurtubise, 1994, 325 p. L’Action nationale, vol. LXXXV, no 1 (janvier 1995) : 129-133. / André Thibault, compte rendu de l’ouvrage de Jacques-Yvan Morin et José Woehrling, Demain, le Québec…, Sillery, Éditions du Septentrion, 1994, 316 p. L’Action nationale, vol. LXXXV, no 2 (février 1995) : 268-270. / Compte rendu de l’ouvrage de Robert A. Young, The Secession of Quebec and the Future of Canada, Montréal et Kingston, McGill Queen’s University, 1995, 376 p. L’Action nationale, vol. LXXXV, no 4 (avril 1995) : 534-536. / Pierre de Bellefeuille, compte rendu de l’ouvrage de Hélène Jutras, Le Québec me tue, Montréal, Éditions des intouchables, 1995, 120 p. L’Action nationale, vol. LXXXV, no 5 (mai 1995) : 848-850.

7 Robert Laplante, compte rendu de l’ouvrage de Michel Brunet, Le Québec à la minute de vérité, Montréal, Guérin, 1995, 292 p. L’Action nationale, vol. LXXXV, no 8 (octobre 1995) : 159-161. /Paul-Émile Roy, compte rendu de l’ouvrage de Denis Monière et Jean H. Guay, La bataille du Québec, Deuxième épisode : les élections québécoises de 1994, Montréal, Fides, 1995, 269 p. L’Action nationale, vol. LXXXV, no 8 (octobre 1995) : 162-164. /Denis Monière, compte rendu de l’ouvrage de Maurice Séguin, Une histoire du Québec : vision d’un prophète, Montréal, Guérin, 1995, 215 p. L’Action nationale, vol. LXXXV, no 9 (novembre 1995) : 121-122.

8 Jean-Paul Tessier, compte rendu de l’ouvrage d’Émile Roberge, Sur la place publique, Saguenay, Éditions de la paix, 1995, 105 p. L’Action nationale, vol. LXXXV, no 10 (décembre 1995) : 123-124.

9 Gouvernement du Québec, « Rosaire Morin (1922-1999) », Ordre national du Québec, https://www.ordre-national.gouv.qc.ca/membres/membre.asp?id=384, page consultée le 15 avril 2016.

10 IRÉC, « Robert Laplante », Institut de recherche en économie contemporaine, http://www.irec.net/index.jsp?p=27, page consultée le 15 avril 2016.

11 « Rodrigue Tremblay », Le Huffington Post Québec, http://quebec.huffingtonpost.ca/rodrigue-tremblay/, page consultée le 15 avril 2016.

12 « Fernand Dumont », Encyclopédie de L’Agora, http://agora.qc.ca/dossiers/fernand_dumont, mise à jour le 27 août 2014, page consultée le 15 avril 2016.

13 Jean-François Nadeau, « Pierre Vadeboncoeur 1920-2010 – Une vie de combats et de littérature », Le Devoir, 12 février 2010.

14 « Pierre Graveline », vlb éditeur, http://www.edvlb.com/pierre-graveline/auteur/grav1009, page consultée le 15 avril 2016.

15 Louis Cornellier, « Essais québécois – La nostalgie de Paul-Émile Roy », Le Devoir, 14 août 2010.

16 « Cholette, Marie », Le Réci(f), http://recif.litterature.org/recherche/ecrivains/cholette-marie-1276/, page consultée le 15 avril 2016.

17 « Angers François-Albert », Encyclopédie de L’Agora, http://agora.qc.ca/dossiers/Francois-Albert_Angers, publié le 1 avril 2012, page consultée le 16 avril 2016.

18 « Pierre-André Julien », Presses de l’Université du Québec, http://www.puq.ca/auteurs/pierre-andre-julien-200.html, page consultée le 16 avril 2016.

19 « Jacques-Yvan MORIN », Assemblée nationale du Québec, http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/morin-jacques-yvan-4563/biographie.html, mise à jour en décembre 2014, page consultée le 16 avril 2016.

20 « Pierre Patenaude », Université de Sherbrooke, https://www.usherbrooke.ca/droit/faculte/personnel/professeurs-associes-et-emerites/pierre-patenaude/, page consultée le 16 avril 2016.

21 « Henri Brun », Université Laval, https://www.fd.ulaval.ca/faculte/professeurs/henri-brun, page consultée le 16 avril 2016.

22 Robert Barberis et Marcelle Viger, « Le style de Jacques Parizeau », L’Action nationale, vol LXXXV, no 1 (janvier 1995) : 54-57.

23 Rosaire Morin et al, « Chapitre 7 : L’indépendance nécessaire », L’Action nationale, vol. LXXXIV, no 10 (décembre 1994) : 501 – 529.

24 Jules Bélanger, « Commission nationale sur l’avenir du Québec », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 6 (juin 1995) : 981-984.

25 Denis Monière, « L’hystérie canadienne », L’Action nationale, vol. LXXXIV, no 7 (septembre 1994) : 1047-1050.

26 Denis Monière, « Le Bloc aux élections québécoises », L’Action nationale, vol. LXXXIV, no 8 (octobre 1994) : 1176 – 1178.

27 Denis Monière, « L’avenir du Bloc », L’Action nationale, vol LXXXV, no 1 (janvier 1995) : 107-111.

28 Jean-Marc Léger, « L’ardente obligation de la souveraineté, condition de la survivance », L’Action nationale, vol LXXXV, no 1 (janvier 1995) : 43.

29 Pierre Vadeboncoeur, « Destin et destination », L’Action nationale, vol. LXXXIV, no 7 (septembre 1994) : 925 – 929.

30 Jules Lebeau, « La Peur de la souveraineté », L’Action nationale, vol LXXXV, no 2 (février 1995) : 250-251.

31 Claude Bariteau, « L’enjeu de la question du Québec », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 6 (juin 1995) : 985-998.

32 Marcel Landry, « À propos de la souveraineté », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 8 (octobre 1995) : 126-130.

33 Denis Monière, « La lutte des langues dans le contexte post-référendaire », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 6 (juin 1995) : 958-969.

34 Rodrigue Tremblay, « Les politiques fédérales et les enjeux du référendum de 1995 », L’Action nationale, vol LXXXV, no 1 (janvier 1995) : 27-42 ; Henri Laberge, « La CEQ et la question nationale », L’Action nationale, vol. LXXXIV, no 7 (septembre 1994) : 1024-1046.

35 Rosaire Morin, « L’avenir du Québec », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 7 (septembre 1995) : 125-136.

36 Paul-Émile Roy, « Quand le Québec s’éveillera », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 3 (mars 1995) : 410-413 ; Henri Tremblay, « Le clair-obscur de “statu quo” », L’Action nationale, vol LXXXV, no 2 (février 1995) : 249. /Edmond Orban, « Statu quo ou souveraineté pour le Québec ? », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 5 (mai 1995) : 767-773/Paul-Marcel Lemaire, « Libres dans un pays choisi », L’Action nationale, vol LXXXV, no 1 (janvier 1995) : 12-26.

37 Germain Julien, « Les inconvénients des chevauchements », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 6 (juin 1995) : 899-926. /Jeanne Blackburn, « La sécurité sociale en voie d’être minée par le fédéral », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 7 (septembre 1995) : 7-13.

38 Rodrigue Tremblay, « Modifications à l’avant-projet de loi sur la souveraineté du Québec », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 4 (avril 1995) : 462-468.

39 Rosaire Morin, « Petites histoires référendaires », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 10 (décembre 1995) : 90-110.

40 André Beauchamp, « Un pays à refaire à la base », L’Action nationale, vol. LXXXVI, no 1 (janvier 1996) : 92-96.

41 Rosaire Morin, « Il faut détruire », L’Action nationale, vol. LXXXIV, no 7 (septembre 1994) : 921-924.

42 Rosaire Morin, « Un nouveau gouvernement », L’Action nationale, vol. LXXXIV, no 8 (octobre 1994) : 1093 – 1101.

43 Rosaire Morin, « Jean Chrétien a menti », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 1 (janvier 1995) : 3-11.

44 Rosaire Morin, « L’espoir », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 5 (mai 1995) : 709-710.

45 Rosaire Morin, « Oui », L’Action nationale, vol. LXXXV, n7 (septembre 1995) : 5.

46 Rosaire Morin, « Le problème Trudeau-Chrétien », L’Action nationale, vol. LXXXV, no 10 (décembre 1995) : 4-5/Rosaire Morin, « C’est moins que Charlottetown », L’Action nationale, vol. LXXXVI, no 1 (janvier 1996) : 4-10.

 

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