Mon amie Louky Bersianik
Paris, avenue de la Bourdonnais, 7e arrondissement, début des années 1960. Nous n’avons pas 30 ans, ni elle, ni moi. En fait, nous n’existons pas vraiment. Pas encore. Elle s’appelle encore Lucile Letarte. Nous sommes toutes les deux « la femme de quelqu’un d’autre », ces jeunes maris dont nous portons le nom et qui ont, eux, des projets de carrière