Minorités

Une minorité factice

Ce n’est que par hasard que le poids des francophones s’est maintenu depuis la Révolution tranquille. En réalité, une phase d’anglicisation sans précédent s’est enclenchée dès les années soixante. Le noyau d’origine ethnique britannique a fondu, mais l’État provincial a soutenu l’expansion du réseau institutionnel anglais tout en lui adjoignant plus de 800 000 «néo-anglophones».

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Le paradoxe d’une société timide luttant contre une minorité disparue

Cette position défendue par les quatorze s’avère plutôt conservatrice. Dans sa lecture des rapports de force, dans sa compréhension des éléments clés du dossier, dans sa présentation des solutions porteuse de changements pour l’atteinte d’un équilibre politique normal pour le Québec. A contrario, il existe une voie capable de redonner aux Québécois le contrôle de leur vie collective.

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Quelle communauté anglo-québécoise?

Les définitions utilisées pour désigner la communauté anglophone varient grandement selon les objectifs politiques des acteurs. Certains cherchent à en élargir les effectifs, les autres, à les diminuer. Comme il en va du partage des ressources financières de l’État du Québec, tous ont intérêt à influencer la définition des frontières de chaque groupe.

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Un mégahôpital pour une minorité de 5,6 %

L’engagement pris par le premier ministre Lucien Bouchard, en 1996, d’élargir les services offerts par l’État à la «minorité historique» anglophone a profondément renforcé la position de l’anglais au Québec. Le chef du gouvernement avait en effet promis à l’élite anglo-québécoise, dans son discours au théâtre Centaur, de redéfinir l’offre des services publics en fonction d’une définition extensive des effectifs

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