Autour du projet Rabaska

APPEL est l’acronyme de l’Association Pour la Protection de l’Environnement de Lévis. Le fondement de l’association s’appuie sur la protection de l’environnement humain, social et naturel de notre ville. Sur cette base, l’APPEL est partie prenante de la Résistance face à la menace d’implantation d’un complexe industrialo-portuaire lourd en zones résidentielle et agricole sous la forme de ce projet de terminal méthanier Rabaska.

L’APPEL, tout en tenant compte des impacts du projet Rabaska dans leur globalité, s’implique avant tout POUR le droit de tous les citoyens à un environnement sain. Voilà notre vision toute naturelle!

APPEL est l’acronyme de l’Association Pour la Protection de l’Environnement de Lévis. Le fondement de l’association s’appuie sur la protection de l’environnement humain, social et naturel de notre ville. Sur cette base, l’APPEL est partie prenante de la Résistance face à la menace d’implantation d’un complexe industrialo-portuaire lourd en zones résidentielle et agricole sous la forme de ce projet de terminal méthanier Rabaska.

L’APPEL, tout en tenant compte des impacts du projet Rabaska dans leur globalité, s’implique avant tout POUR le droit de tous les citoyens à un environnement sain. Voilà notre vision toute naturelle!

QU’EST-CE QU’UN TERMINAL MÉTHANIER ?

On appelle terminal méthanier un complexe d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL). La technologie du GNL consiste à extraire le gaz naturel, à le réfrigérer à -160°C ce qui le convertit en un liquide très condensé qui prend 600 fois moins de place à entreposer que le gaz naturel à l’état gazeux. Ce GNL est ensuite transporté par bateaux, appelés méthaniers, dont la capacité est de 160 000 M?. Le projet Rabaska, tel que présenté par ses promoteurs en janvier 2006, consisterait à recevoir chaque 6 jours un de ces méthaniers, opérer le transbordement du GNL vers les réservoirs de stockage (deux réservoirs d’une capacité de 160 000M? chacun), puis à procéder à la « regazéÏfication » du GNL, avant de l’acheminer vers le réseau de distribution. Fait particulier à Rabaska, une conduite cryogénique de plus d’un kilomètre est nécessaire pour amener, en remontant la falaise, le GNL du méthanier jusqu’aux réservoirs de stockage, la géographie des lieux ne permettant pas de situer ces réservoirs et l’usine de regazéïfication près de la zone portuaire. La quantité de gaz naturel importée du Moyen-Orient, serait équivalente à la consommation totale du Québec actuellement et, répétons-le, remplacerait l’approvisionnement présent, lequel serait désormais acheminé vers les États-Unis. (Voir « La réalité du GNL »).

UN AUTRE PROJET À CACOUNA

Il existe au Québec un autre projet semblable à Rabaska : nommé Énergie Cacouna, il est situé à ±200 kilomètres en aval de Rabaska, donc très sensiblement plus près de l’estuaire du St-Laurent. En juin dernier, ses promoteurs, Trans-Canada Pipelines et Pétro-Canada, ont rendu publiques leurs études d’impact sur la sécurité et l’environnement relatives à ce projet. Les études de pré-sélection des sites et les causes pour lesquelles le secteur Lévis est (Ville-Guay)-Beaumont, site choisi depuis par Rabaska, avait été rejeté par ces autres promoteurs, font aussi partie de cette étude :

  • obstruction à la navigation en hauteur (note : présence d’une ligne de transport d’électricité de 735 kilovolts traversant le fleuve à 1,3 kilomètre de la jetée prévue pour Rabaska et sous laquelle le méthanier devrait obligatoirement passer : espace de clairance entre un méthanier spécialement construit pour cette circonstance par Gaz de France et les câbles électriques réduit à 3 mètres ;
  • densité de population relativement élevée ;
  • force de courants très élevée ;
  • aucun bassin d’évitage (note : il semble qu’un bassin d’évitage soit essentiel pour de telles installations et qu’il faudrait alors draguer le fleuve sur environ deux kilomètres [la présence de glace ± 4 mois par année associée à de forts courants exigerait un bassin d‘évitage plus large que la moyenne], ce qui endommagerait sérieusement l’écosystème du fleuve à cet endroit) ;
  • forte proximité du chenal navigable pouvant restreindre le trafic marin dans le chenal lorsque le méthanier est à quai ;
  • incompatibilité avec l’utilisation actuelle des terres.
  • On peut aussi lire dans ce document d’Énergie Cacouna que : « l’analyse des risques était basée sur des hypothèses conservatrices et suggère l’application d’une distance de protection de 1 kilomètre séparant le site des zones domiciliaires, des lieux de rassemblement et des routes publiques. » On y affirme aussi que « la conduite cryogénique ne doit pas traverser la voie publique ». Faut-il rappeler que Rabaska prévoit faire passer SA conduite cryogénique SOUS une route nationale (route 132) très achalandée ?

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