Prix Richard-Arès

 Richard Arès
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L’oeuvre de Richard Arès se distingue par quelques traits omniprésents, en particulier le souci presque cartésien de définir, de distinguer, de clarifier. Et la volonté de restreindre toute passion, pour laisser au lecteur la responsabilité des conséquences qu’il tirera.

 

Julien Harvey, L’année politique au Québec 1988-1989

Le prix Richard-Arès 2017 à Serge Dupuis

Le prix Richard-Arès de L’Action nationale récompense l’auteur du meilleur essai publié au Québec durant l’année. Il a été créé en hommage au père Richard Arès qui, par ses multiples écrits sur notre question nationale, a contribué d’une manière exceptionnelle à stimuler et à enrichir la réflexion de nos compatriotes. Ce prix est attribué chaque année depuis 1991 par la Ligue d’action nationale à l’auteur d’un essai publié au Québec qui témoigne d’un engagement à éclairer nos concitoyens sur les grandes questions d’intérêt national. Il est doté d’une bourse de 1000 $. La création de ce prix a pour objectif essentiel de promouvoir la culture nationale en encourageant l’expression de la pensée.

Le jury du prix Richard Arès 2017 – formé de Robert Comeau, Lucille Beaudry et moi-même – a retenu un ouvrage très original, Le Canada français devant la francophonie mondiale (Septentrion, 2017) de Serge Dupuis.

Prix Richard-Arès 2015 – Allocution du jury

Allocution d’attribution du prix Richard-Arès à Claude Cardinal pour son livre Une histoire du RIN, Montréal, VLB éditeur, 2015, 460 pages. Politologue et avocat de formation, C. Cardinal a aussi été un jeune militant de la première heure du RIN. Son livre Une histoire du RIN relate avec une documentation impressionnante les péripéties du RIN de […]

Prix Richard-Arès 2014 (ex aequo: James Jackson)

emeuteinventee250L’émeute inventée. La mort de trois Montréalais sous les balles de l’armée britannique en 1832 et son camouflage par les autorités. (James Jackson, VLB éditeur, 2014, collection Études québécoises, 322 pages, traduction de Riot that never was ,Baraka Books)

J’aimerais d’abord féliciter M. James Jackson corécipiendaire du prix Richard-Arès pour cet ouvrage historique approfondi sur notre XIXe siècle québécois. Alors qu’il enseignait les littératures française et québécoise au Trinity College de Dublin, le professeur Jackson, docteur en philosophie, eut l’idée géniale de mener une recherche sur le parcours d’un étudiant de Trinity College qui vint s’installer au Québec comme médecin au début du XIXe siècle : Daniel Tracey. Ce dernier avait fondé un journal pour défendre la cause des patriotes catholiques irlandais. En cours de recherche, il découvrit que ce médecin, Daniel Tracey était solidaire des Patriotes du Bas-Canada, et s’était engagé en politique avec l’appui des patriotes. Son journal, The Irish Vindicator, est devenu The Vindicator en endossant les réformes des partisans de Papineau.

Prix Richard-Arès 2014 (ex aequo: Serge Cantin)

Allocution d’attribution du prix Richard-Arès au professeur Serge Cantin

souverainetedanslimpasse250Nous avons attribué ex-aequo au professeur Serge Cantin le prix Richard-Arès pour son livre La souveraineté dans l’impasse, Québec, P.U.L. 2014 (250 p.)

Ce livre n’est pas un essai au sens classique du terme, il ne constitue pas non plus une étude du mouvement souverainiste comme son titre pourrait le suggérer. Il s’agit plutôt d’une collection de textes de l’auteur parus dans des revues de sociologie, d’histoire et de philosophie. Ces textes présentent et analysent diverses interprétations de la question nationale. Parmi celles-ci, il convient de retenir le nationalisme voué à la défense de l’identité collective de la société québécoise de langue française, identité présentée comme raison d’être du projet politique de la souveraineté; cette position est accusée d’ethnicisme, de xénophobie, voire de racisme; et d’autre part, il y a le nationalisme assorti de l’interculturalisme qui est susceptible à plus ou moins long terme d’effacer l’identité collective du Québec français et partant la raison du projet souverainiste.

Prix Richard-Arès 2012

chevrier republique w22Le prix Richard-Arès du meilleur essai publié au Québec en 2012 a été décerné à Marc Chevrier pour son ouvrage La république québécoise. Hommages à une idée suspecte.

Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Lucille Beaudry, professeure de science politique à l’Université du Québec à Montréal, et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal.  

Prix Richard-Arès 2012 – Allocution du lauréat

Montréal, Maison Ludger-Duvernay, 10 juin 2013

Monsieur le président de la Ligue d’Action nationale,
Membres du jury du prix Richard-Arès,
Chers patriotes et amis,

2012aresCHEVRIERIl me fait plaisir d’être avec vous ce soir pour souligner, non point tant la reconnaissance d’un livre, que la renaissance d’une idée, une idée évidente chez plusieurs peuples, mais si longtemps reléguée dans l’ombre au Québec : l’idée de république. Je sais que pour les membres du jury, il n’a pas dû être aisé de faire un choix parmi tous les ouvrages publiés dans l’année 2012, dont plusieurs auraient pu se mériter la distinction que la Ligue d’Action nationale a décidé de me remettre aujourd’hui. Je suis d’autant plus flatté de recevoir l’honneur que vous me faites qu’il est un hommage à la mémoire du père Richard Arès qui fut, en quelque sorte, l’un de nos grands publicistes, dont les écrits ont marqué au Québec l’étude de l’État, de la constitution et du régime politique canadien. Tous des sujets sur lesquels je n’ai cessé de réfléchir depuis bien avant que je devienne professeur en science politique à l’UQAM. Je me rappelle fort bien avoir épluché le dossier sur le pacte fédératif de 1867 que le père Arès a édité en 1967; peut-être que cette lecture qui me semblait alors anodine a-t-elle décidé inopinément des orientations de mes recherches. Je tiens aussi à évoquer la mémoire de Rosaire Morin, que j’ai connu dans les dernières années de sa vie, tandis qu’il dirigeait L’Action nationale. Je lui sais gré d’avoir publié l’un de mes premiers écrits sur l’idée républicaine, le texte De la Monarchie en Amérique, publié en mai 1998.

Prix Richard-Arès 2012 – Allocution du jury

Allocution prononcée à l’occasion de la remise du prix Richard-Arès 2012 à Marc Chevrier, auteur de l’essai La République québécoise. Hommages à une idée suspecte (Boréal) Prix Richard-Arès 2012

Nous avons choisi La République québécoise. Hommages à une idée suspecte du professeur Marc Chevrier, un essai sur la question du Québec qui fait appel à la fois aux grandes oeuvres de pensée politique, à l’histoire et aux institutions qui nous gouvernent. Le sujet, le régime politique du Québec, aurait pu donner lieu à un savant traité de droit constitutionnel, le livre comporte d’ailleurs sur le sujet toute l’érudition nécessaire, mais la forme ou la façon qu’a l’auteur, juriste et politologue, de développer le sujet nous interdit tout verdict d’austérité.En effet, sans sacrifier aux connaissances et à la documentation exacte, les chapitres se déploient au rythme des mouvements de musique.

Prix Richard-Arès 2011 – Recours aux sources

Monsieur le président de la Ligue d’Action nationale,
Membres du jury du prix Richard-Arès,
Chers amis,

Je voudrais vous remercier chaleureusement pour ce prix.

C’est une reconnaissance qui me touche beaucoup.

Elle me touche parce qu’elle est décernée par la Ligue d’action nationale qui, depuis si longtemps, défend la cause du peuple québécois.