Le dernier des chanoines

chanoine grand maison

Le dernier des grands chanoines du Québec vient de s’éteindre. Successeur, actualisateur et critique des rêves de l’abbé Groulx, le chanoine Grand’Maison a, toute sa vie, cherché à conjuguer le meilleur de la modernité et de la tradition chrétienne au service de la justice sociale. Avec Fernand Dumont et Pierre Vadeboncœur, il a été un des intellectuels les plus passionnés de sa génération et, assurément, l’une des figures les plus marquantes de l’Église québécoise depuis la Révolution tranquille. Avec les départs de Fernand Dumont et de Pierre Vadeboncœur, son décès témoigne peut-être en ce sens de la fin d’un monde…

 

Le dernier des grands chanoines du Québec vient de s’éteindre. Successeur, actualisateur et critique des rêves de l’abbé Groulx, le chanoine Grand’Maison a, toute sa vie, cherché à conjuguer le meilleur de la modernité et de la tradition chrétienne au service de la justice sociale. Avec Fernand Dumont et Pierre Vadeboncœur, il a été un des intellectuels les plus passionnés de sa génération et, assurément, l’une des figures les plus marquantes de l’Église québécoise depuis la Révolution tranquille. Avec les départs de Fernand Dumont et de Pierre Vadeboncœur, son décès témoigne peut-être en ce sens de la fin d’un monde…

Les années de formation

Jacques Grand’Maison est issu d’une famille ouvrière de Saint-Jérôme. Son père ne sait ni lire ni écrire ; sa mère, ancienne maîtresse d’école, s’affaire à instruire chrétiennement ses enfants, dont l’un deviendra jésuite, l’autre religieuse et Jacques Grand’Maison, prêtre séculier. Le chanoine a un parcours en partie similaire à d’autres intellectuels de sa génération – il est témoin des colères et humiliations de son père, travailleur pour Dominion Rubber. Jacques Grand’Maison a cherché sa vie durant à donner sens à ce labeur autant qu’à changer ces conditions aliénantes de la vie des travailleurs de Saint-Jérôme. Cette région deviendra vite pour lui son foyer, son ancrage, l’enracinement même de toutes ses batailles et de tous ses espoirs. Toujours il y reviendra ; l’Église d’une part, et Saint-Jérôme de l’autre, seront ses plus grandes loyautés.

Diplômé du séminaire Sainte-Thérèse (baccalauréat ès arts circa 1953 – 113e cours1), Jacques Grand’Maison s’engage peu après dans des études de théologie au Grand Séminaire de Montréal. Ordonné prêtre en 1956, il anime alors plusieurs groupes d’action catholique dans sa région natale où sévit l’urbanisation et son cortège de difficultés, notamment un chômage endémique, les nécessités du reclassement et parfois un certain désœuvrement de la jeunesse. Solidaire de leur condition, il devient l’allié de ces jeunes – à cette époque comme aux dernières heures de sa vie. Critique du cléricalisme et du duplessisme, inspiré par les intellectuels de la revue Cité libre et par un renouveau de la pensée catholique en France comme ici, l’abbé Grand’Maison sent alors la nécessité de rejoindre les jeunes au cœur de leurs réalités concrètes, il élabore une pédagogie aux accents personnalistes et communautaires. Le jeune prêtre est d’abord un homme de la parole, muni d’une exceptionnelle capacité à entrer en contact avec n’importe qui et dans n’importe quelle situation. Bel homme, il jouit d’une grande prestance et d’une autorité naturelle. Il ne surjoue cependant pas de ses charmes ni de son charisme qui sait convaincre jusqu’aux plus récalcitrants. Il présente une personnalité rare, qui marie la tendresse à la force de caractère, l’humour à l’intériorité la plus grave2. Il parle à chacun personnellement, ne joue pas de rôle, bien qu’il ait conscience de son effet auprès des gens et cultive (non sans une certaine culpabilité) un brin de vanité. Il ne feint jamais ni l’intérêt ni l’affection. Il aime les gens et les gens le lui rendent bien.

À Saint-Jérôme l’abbé Grand’Maison fait la rencontre de Fernand Dumont, venu diriger la première grande entreprise de sociologie pastorale au Québec, qui s’est étendue de 1956 à 1958. C’est le début d’une longue amitié. À la demande du sociologue de l’Université Laval, qui salue ses novations pastorales auprès des jeunes, il se joint en effet à la Grande Mission avec d’autres assistants de recherche, dont le sociologue Robert Sévigny et le politologue Vincent Lemieux. C’est aussi le coup de foudre avec les sciences sociales, que le jeune abbé conçoit dès l’époque comme un puissant outil d’analyse du social et de conscientisation populaire. En 1960, il part, en pleine période conciliaire, pour des études supérieures en sociologie à l’Université Grégorienne de Rome. On a peine aujourd’hui à s’imaginer la fébrilité de l’époque pour un jeune prêtre de l’Église catholique. Mais celle-ci était maximale. Non seulement l’Église réunie en concile discute-t-elle de possibles nouveaux aménagements pastoraux, mais ses membres (et parmi eux de ses plus éminents et savants) pensent alors l’aggiornamento nécessaire pour actualiser les moyens de diffusion du message évangélique au monde moderne.

Selon le sociologue Jean-Guy Vaillancourt3, le prêtre séculier qu’est Grand’Maison est envoyé à Rome parce que son évêque a pour lui de grandes espérances. Il est le compagnon des étudiants jésuites Pierre Moisan, Pierre Maranda et Louis Balthazar que leurs supérieurs préparent soigneusement et à qui ils ont promis un poste dans la future université jésuite que la Compagnie espère fonder à Montréal. En Europe, Jacques Grand’Maison fait la rencontre de plusieurs figures catholiques ; il fréquente divers cercles catholiques français et échange avec quelques intellectuels socialistes. Il travaille à la Mission de Milan, au C.N.R.S. de Paris et au Centre d’étude sociopastorale de Bruxelles. Les sociologues Hervé Carrier, Jean Rémy, François Houtard, le chanoine Jacques Leclerc et maints dominicains du Saulchoir sont au nombre de ses rencontres. Revenu au pays, il entreprend et termine des études doctorales en théologie (Université de Montréal, 1964). Il est à cette époque nommé « chanoine » par monseigneur Frenette, évêque de Saint-Jérôme, qui continue de voir grand pour son prêtre et son diocèse4.

Un observateur attentif de la société québécoise

Nommé professeur de théologie à l’Université de Montréal la même année, le chanoine Grand’Maison est vite invité à participer à plusieurs commissions régionales et il est nommé secrétaire de la Commission sur l’apostolat des laïcs dans l’Église (1968 – aussi nommée commission Dumont, du nom de son président) dans laquelle il sera appelé à jouer un rôle important. De nombreuses pages du rapport Dumont portent la marque du chanoine Grand’Maison, tant dans les accents et le style que dans les espoirs et les craintes que celui-ci porte pour l’Église catholique du Québec (voir aussi son livre La seconde évangélisation, 1973 – en trois tomes). Artisan de la Révolution tranquille, il en critique cependant une certaine tournure techno-bureaucratique, notamment le phagocytage de ses finalités par des moyens et des instruments de plus en plus grands et complexes. Sans répit, il critique les résultats à partir des espoirs qui leur ont donné naissance. Malgré une bonne dose de réalisme, Grand’Maison demeure un idéaliste, en ce sens qu’il cherche à élever le réel à l’aune d’un idéal. Ce parti-pris sera à la base de la posture évangélique qu’il fera sienne.

Au même moment, à la grandeur du Québec, son livre Vers un nouveau pouvoir (1969) connaît un succès retentissant et est adopté dans maints cours de sociologie et de sciences politiques dans les cégeps nouvellement fondés. Engagé alors dans l’entreprise d’aménagement du territoire, ce « prophète en son pays » fustige l’incapacité des gouvernants à considérer les besoins et les aspirations du « bas ». Socialiste chrétien, très proche des groupes de Jeunesse ouvrière catholique (J.O.C.), Jacques Grand’Maison devient un des animateurs importants des revues Maintenant et Communauté chrétienne avec Fernand Dumont, Hélène Pelletier-Baillargeon, André Charron, Vincent Harvey et tant d’autres. Dans les années 1970, les travailleurs de l’usine autogestionnaire Tricofil le mandatent comme sociologue. Son étude de terrain tente d’isoler les problèmes que connaît alors l’entreprise, mais aussi de nommer (avec courage) les difficultés même de la transformation des rapports de production induite des principes de l’autogestion (Des milieux de travail à réinventer, 1975 ; Une tentative d’autogestion, 1975).

Près du mouvement souverainiste, Jacques Grand’Maison est invité à se présenter aux élections provinciales, mais il choisit finalement d’y renoncer par fidélité à son Église et aussi parce qu’il craint de mélanger religion et nationalisme (Nationalisme et religion, 2 tomes, 1970). Sa distance des milieux politiques le consacre progressivement comme « conscience critique » de la société québécoise. Il est fréquemment invité dans les médias et ne se gêne pas pour dire tout haut ce que plusieurs pensent tout bas. Peu après l’arrivée au pouvoir du Parti québécois, il froisse nombre de ses amis en déclarant que la nouvelle classe au pouvoir est en train de détourner une part des buts de la Révolution tranquille au profit de ses propres intérêts (La nouvelle classe et l’avenir du Québec – 1979). Ce livre marque une rupture de ton dans la suite de son œuvre ; il a été vivement critiqué par une certaine gauche et quelques syndicalistes. Le chanoine en conservera une certaine amertume tout en se répétant qu’il ne pouvait souscrire au conformisme ambiant ni épargner certains de ses coreligionnaires sous prétexte d’avoir partagé avec eux les combats d’hier.

De 1980 à nos jours, le chanoine Grand’Maison s’est impliqué dans divers projets, dont plusieurs ont tenté de définir les pourtours d’une éthique publique empreinte de justice sociale. Il a été nommé prélat d’honneur vers 1985 avec le titre de monseigneur, qu’il n’a pas utilisé. Retraité depuis les années 2000 et curé de la paroisse Saint-Hyppolyte jusqu’en 2010, le chanoine demeurera un observateur attentif de la scène québécoise.

Un intellectuel engagé et accessible

Auteur de centaines d’articles et de plus d’une cinquantaine de livres (presque tous disponibles sur le site « Les classiques des sciences sociales »), Jacques Grand’Maison laisse une œuvre considérable. Trois temps forts de sa production livresque ponctuent celle-ci.

Ses premiers travaux de pastorale et de théologie s’inscrivent dans la mouvance de l’éthique personnaliste qui marquera les travaux de Vatican II – pensons à Crise de prophétisme (1965) ou à L’Église en dehors de l’église (1966). Membre de la J.E.C. alors qu’il était au Séminaire Sainte-Thérèse, Jacques Grand’Maison est instruit par les thèses personnalistes qui circulent largement dans les collèges classiques. La pensée des Péguy, Maritain, Daniel-Rops, Mounier, Lebret est chaudement discutée au sein de diverses revues (La Relève et Cité libre)5. De 1965 à 1970, l’engagement personnel et collectif est un thème majeur de ses écrits. La notion d’Incarnation est capitale pour saisir les jalons de sa pastorale et de sa pédagogie sociale centrée sur l’actualisation de la personne et le développement de sa communauté (voir entre autres Le monde et le sacré, 2 tomes, 1966).

De 1970 à 1985, ses écrits deviennent davantage sociologiques. Ses essais tentent alors de traduire sa sensibilité chrétienne et personnaliste dans un certain vocabulaire marxisant – alors dominant. Les livres Le Privé et le Public (tome 1 et 2, 1974) traduisent en des termes séculiers la difficile coïncidence entre valeurs et engagements. Son socialisme demeure « ouvert », le destin des personnes n’étant pour lui ni figé dans quelque loi de l’Histoire, ni piégé dans un procès sans sujet. La notion de praxis prend dès lors une teinte particulière dans sa pédagogie, et celle d’aliénation rend compte des ratés du projet autogestionnaire et de la profondeur du malaise occidental. Avec d’autres, notamment avec ses collègues de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université de Montréal, il élabore les pourtours d’une praxéologie pastorale qui cherche à faire surgir le sujet en l’incarnant au cœur des exigences de liberté et de justice – portées entre autres (mais pas exclusivement selon lui) par le christianisme.

À partir des années 1980, le chanoine Grand’Maison a tenté de renouveler ses perspectives théoriques et s’est lancé dans l’écriture d’un triptyque Les tiers (3 tomes, 1986) avec l’ambition de chercher à dépasser les apories de la pensée dualiste, qui auraient caractérisé aussi bien l’utopie marxiste que celle du personnalisme6. Cet exercice critique l’a conduit à reconsidérer la place de l’idéologie et à repenser sa pédagogie sociale à l’aune des fondements culturels et psychosociologiques du développement de la personne. Son œuvre est alors devenue critique de la contre-culture et de ses méfaits (qui tournent selon lui autour du relativisme, du post-modernisme et de la déconstruction normative). Ses écrits dénoncent la déculturation, la déstructuration de la personnalité et l’individualisme de la société québécoise. Du début des années 1990 à 1996, il entame avec ses collègues de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université de Montréal – dont Solange Lefebvre, une recherche imposante sur le rôle des générations dans la transmission des valeurs et des références culturelles et religieuses. Il rêvait de bâtir des ponts entre les générations qui puissent contribuer à la transmission de la culture, au façonnement d’une identité partagée et à l’enracinement d’une communauté d’intention. Si ces derniers écrits (2000 à 2015) ont pu apparaître à certains comme des expressions d’une certaine nostalgie d’un temps révolu7, ils demeurent marqués par l’inquiétude de voir s’étioler le projet national issu de la Révolution tranquille, mais aussi par une espérance têtue dans la capacité de rebondissement du peuple québécois. Conscience critique, pourfendeur des errements de l’élite et recherche obstinée de solidarité renouvelée ont fait du dernier grand chanoine du Québec une sorte de prophète – même si cela signifiait pour lui parfois « marcher seul » (Gregory Baum, 1990, p. 40).

Ces quelques remarques s’agissant d’une œuvre riche et diversifiée ne devraient cependant pas faire croire que Jacques Grand’Maison n’était qu’un homme de lettres. En fait, ses écrits étaient surtout des moments réflexifs, sorte de retours sur l’action collective qu’il prisait par-dessus tout. Je garde un précieux souvenir de ma première rencontre avec lui où j’ai compris en quelques secondes qu’il était pasteur et pédagogue d’abord – et, qu’au-delà des mots, les solidarités, les amitiés et l’amour du prochain étaient le véritable centre de sa vie… Espérons que son engagement et sa posture intellectuelle puissent inspirer le Québec d’aujourd’hui et de demain.

Notons que le chanoine Jacques Grand’Maison a reçu divers prix et distinctions : entre autres, le Prix des sciences humaines du Québec (1970), le prix Esdras-Minville pour l’ensemble de son œuvre (1981), un doctorat honoris causa de l’Université de Sherbrooke (1987), un autre de l’Université Laval (1998), et le Prix des sciences sociales du Canada (1990). Enfin, Jacques Grand’Maison fut fait officier de l’Ordre national du Québec (1996).

N.B. Je remercie tous ceux qui m’ont offert commentaires et suggestions. Des extraits de ce texte sont tirés d’une notice qui paraîtra dans Marie-Andrée Bergeron, Michel Lacroix, Yvan Lamonde et Jonathan Livernois (dir.), Dictionnaire des intellectuels et intellectuelles au Québec, Presses de l’Université de Montréal, 2017.

 

 

Ouvrages cités et de référence

Baum, Gregory, « Le prophète fuit l’idéologue », dans Crise de prophétisme, hier à aujourd’hui, L’itinéraire d’un peuple dans l’œuvre de Jacques Grand’Maison, Guy Lapointe (dir.), Montréal, Fides, 1990, p. 40.

Bouchard, Gérard, « Un livre qui nous diminue », La Presse, 16 novembre 2015.

Gauvreau, Michael, The Catholic Origins of Quebec Quiet Revolution 1931-1970, McGill-Queen’s University Press, Montreal, Toronto, 2007.

Grand’Maison, Jacques, L’Église en dehors de l’église, Montréal, Cahiers de communauté chrétienne, 4, 1966.

Grand’Maison, Jacques, Crise de prophétisme, Montréal, L’Action catholique canadienne, 1965

Grand’Maison, Jacques, Des milieux de travail à réinventer, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 1975.

Grand’Maison, Jacques, La nouvelle classe et l’avenir du Québec, Montréal, Alain Stanké éditions, 1979.

Grand’Maison, Jacques, La seconde évangélisation, Montréal, Fides, 3 tomes, 1973.

Grand’Maison, Jacques, Le monde et le sacré, Paris, Les Éditions ouvrières, 2 tomes, 1966 et 1967.

Grand’Maison, Jacques, Le Privé et le Public, Montréal, Leméac, 2 tomes, 1974 et 1975.

Grand’Maison, Jacques, Le roc et la source. Entretiens avec Gilbert Tarrab, Montréal, Nouvelle Optique, 1980.

Grand’Maison, Jacques, Les Tiers, Montréal, Montréal, Fides, 3 tomes, 1986.

Grand’Maison, Jacques, Une tentative d’autogestion, Montréal, P.U.M., 1975.

Grand’Maison, Jacques, Vers un nouveau pouvoir, Montréal, HMH, 1969.

Meunier, E.-Martin et Jean-Philippe Warren, Sortir de la « Grande noirceur ». L’horizon personnaliste de la Révolution tranquille, Sillery, Septentrion, Collection « Cahiers du Septentrion », no 22, 2002.

Meunier, E.-Martin, « Intellectuel-militant catholique et théologie de l’engagement : la consécration d’un prophète », Société, Le chaînon manquant – numéro spécial, 20/21, été 1999, p. 255-311.

Meunier, E.-Martin, « Jacques Grand’Maison et la Révolution tranquille », Mens. Revue d’histoire intellectuelle de l’Amérique française, vol. 3, no 2, 2003, p. 149-191.

Warren, Jean-Philippe, L’Engagement sociologique : La tradition sociologique du Québec francophone (1886-1955), Boréal, 2003.

 

 

 


1 Je remercie ici monsieur André Dubois, ancien du Séminaire 117e cours, pour cette information.

2 Voir le film de Fernand Dansereau, Saint-Jérôme, ONF, 1968 ; disponible au https://www.onf.ca/film/saint_jerome/

3 Entretien de E.-Martin Meunier avec le regretté sociologue des religions de l’Université de Montréal Jean-Guy Vaillancourt, 12 août 2014, Saint-Lambert, Québec.

4 Vers 1966, Jacques Grand’Maison est nommé vicaire général du diocèse de Saint-Jérôme.

5 Voir E.-Martin Meunier et Jean-Philippe Warren, Sortir de la « Grande noirceur ». L’horizon personnaliste de la Révolution tranquille, Sillery, Éditions du Septentrion, Collection « Cahiers du Septentrion » no 22, 2002. Michael Gauvreau, The Catholic Origins of Quebec Quiet Revolution 1931-1970, McGill-Queen’s University Press, Montreal, Toronto, 2007.

6 Sur la question du dualisme inhérent aux sciences sociales et humaines des années 1960 aux années 1980, lire à profit la thèse de doctorat de Jean-Philippe Warren, L’Engagement sociologique : La tradition sociologique du Québec francophone (1886-1955), Boréal, 2003.

7 Notons par exemple la critique cinglante et sans générosité de Gérard Bouchard, « Un livre qui nous diminue », La Presse, 16 novembre 2015.

 

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