Aux côtés d’Andrée Ferretti
J’avais dix-huit ans lorsque j’ai connu Andrée Ferretti. Je l’ai instantanément aimée, et pour toujours, lorsqu’elle est sortie seule de sa petite voiture, pour prononcer en 1965 une conférence que j’avais organisée au Séminaire Sainte-Thérèse, devenu par la suite le cégep Lionel-Groulx. J’avais d’abord téléphoné à Pierre Bourgault, qui avait refusé mon invitation avec véhémence, excédé de toutes ces invitations qu’il