Numéro : Avril-Mai 2024

Qui peut-on identifier dans le fameux tableau de l’assemblée des six comtés? Depuis quand Charles de Gaulle s’intéressait-il à la Nouvelle-France et que vient y faire Jacques-Yvan Morin? Quelles sont les règles du déploiement du drapeau et comment les faire appliquer? Quelle valeur la république amène-t-elle au projet d’indépendance? Que faire pour contrer l’écriture inclusive déconstructiviste? Ce numéro double du printemps consacre également un touchant dossier à Yves Michaud, grand bretteur et patriote devant l’éternel, qui nous a quittés le mois dernier. On y relate ses origines, ses débuts spectaculaires en journalisme, son activité diplomatique cruciale, sa lutte pour le français, son Affaire et son legs de démocratie actionnariale.

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Le legs du Robin des banques. Moi, ses souliers

De tous les Yves Michaud qu’il y a eu, nous avons connu le dernier comme notre père : on est sortis de sa cuisse. Bien sûr, il y a toutes les autres affaires dont il ne servirait absolument à rien de dresser ici la liste, à commencer par celle qui est à son nom. Le Robin des banques est une affaire en soi et n’a pas besoin des autres, même

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Le drapeau du Québec est-il en voie de perdre sa signification, son caractère national, son autorité ?

État de situation sur les pratiques équivoques ou dérogatoires au sein du milieu municipal et des réseaux de l’éducation et de la santé. Appel en faveur d’un plan d’action du gouvernement du Québec. Pas si importants les drapeaux ? De tout temps, les drapeaux sont utilisés pour marquer un territoire, une juridiction et signifier à tous ceux et celles qui le voient qui est propriétaire ou maître des lieux. On les

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La saga du berger et de ses moutons de l’Assemblée nationale

Jean-Paul Perreault et Paul Morissette* Le plus important combat d’Yves Michaud demeure sa lutte contre l’arrachage du français. En font foi ses interventions à titre parlementaire, sa lutte, en compagnie de René Lévesque et quelques autres, contre l’adoption en 1969 de la triste loi 63, ses textes virulents où il s’inquiète de la tiédeur dans l’application de la loi 101 et de la piètre qualité de la langue parlée et écrite. En 1970, il obtiendra

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Une ou des «révolutions tranquilles» ?

Jean-Philippe Carlos et Stéphane Savard (sous la direction de) ; avec la collaboration d’Andréanne Lebrun et Philippe PinetLa Révolution tranquille entre l’ici et l’ailleursQuébec, Septentrion, 2024, 320 pages Cet ouvrage collectif, réunissant une quinzaine de contributions, veut explorer des zones d’ombre dans les interprétations de la Révolution tranquille québécoise. Les historiens co-directeurs de l’ouvrage, Carlos et Savard, veulent présenter les grandes transformations qui se sont déroulées après 1960 ici et également ailleurs, bref qui ne

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Jacques-Yvan Morin, le Québec et le général de Gaulle

Professeur des Universités, Université de Lorraine (Nancy). J’aurais aimé être là, il y a cinquante ans, quand de Gaulle a crié « Vive le Québec libre ! » C’était quelque chose d’inattendu et de puissant comme une vague monumentale qui annonçait un vrai déferlement. D’ailleurs, l’homme d’État était arrivé par l’océan pour débarquer à Québec, le dimanche 23 juillet. Il avait traversé l’Atlantique puis remonté le fleuve en croiseur, le Colbert. Il venait de loin,

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Éditorial – Les rhétoriques zombies

C’était franchement amusant. Le retour de la question de l’indépendance à l’avant-scène de l’actualité politique a donné lieu à un hilarant concert où le ridicule l’a disputé au crissement des fausses notes. De quoi se donner des raisons de s’abonner à La Presse et d’écouter Radio-Canada au moins autant que d’avoir envie de renoncer à l’abonnement au Devoir. Et jusqu’à Nadeau-Dubois qui donnait de la voix pour ne pas laisser la

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Écriture intrusive : déconstruire les arguments des déconstructivistes

Il se peut très bien que dans un avenir très proche – à moins que ce ne soit déjà fait – votre employeur vous invite ou, pire, vous oblige à vous inscrire à des formations sur l’écriture dite inclusive. Or, vous vous apercevrez vite que toutes les « stratégies d’écriture inclusive » qu’on tentera de vous faire avaler comme autant de couleuvres contribuent, chacune à leur manière, à la déconstruction du français.

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Comment s’infiltre l’écriture dite inclusive

L’écriture inclusive privilégie le visible au détriment du lisible. Ses doublets, abrégés ou non, en font une graphie complexe qui ne va pas dans le sens du confort de lecture. Ils ne font que rendre « visible » ses intentions idéologiques.

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