Le 13 mars 2020, le Québec apprenait avec stupéfaction que le gouvernement fermait les établissements scolaires pour limiter la propagation du coronavirus. Cet événement hors du commun a provoqué un véritable bouleversement dans le monde de l’éducation, tant au moment de la fermeture, qu’au moment de mettre en place des mesures sanitaires pour la réouverture. Au-delà des effets sur les jeunes et le personnel, sur lesquels nous nous attarderons dans ce texte, cet électrochoc a été révélateur du rôle central de l’école dans nos sociétés. Du soutien aux familles, au soutien aux parents, toutes et tous se sont rendu compte de l’importance de la présence d’un système d’éducation public incluant pleinement les services de garde pour assurer un fonctionnement « normal » de notre quotidien.
Outre les apprentissages mis à mal par cette crise, ce sont donc aussi les liens sociaux que permet l’école qui ont été mis en lumière. Mais avant de revenir sur ce qui a été mis en exergue au cours des derniers mois, faisons un bref rappel de la situation prépandémique. À l’occasion du 50e anniversaire de la publication du rapport Parent qui a jeté les bases du système que nous connaissons aujourd’hui, de nombreuses voix s’élevaient déjà pour « repenser l’école ».
À ce titre, le rapport sur l’État et les besoins de l’éducation publié en 2016 par le Conseil supérieur de l’éducation (CSÉ)1 sonnait l’alarme sur ce que plusieurs qualifient d’école à trois vitesses. Particulièrement au niveau secondaire, un effet ségrégatif nocif pour l’égalité des chances a été provoqué par l’augmentation des effectifs dans les écoles privées et la multiplication des projets particuliers sélectifs dans les écoles publiques. Parmi les effets de ces pratiques, mentionnons l’écart très important dans l’accès à l’enseignement collégial entre le secondaire public régulier (36 %) et le privé (94 %). Plus récemment, sous la plume d’un collectif d’universitaires, dont l’ancien président du CSÉ, Claude Lessard, et l’ancien membre de la commission Parent, Guy Rocher, ont pouvait lire que trop de maux affectent le système éducatif :
Compressions budgétaires successives, bâtiments insalubres, infrastructures informatiques désuètes, réformes inabouties, bureaucratisation outrancière et négation de l’autonomie du personnel éducatif, précarité endémique parmi les enseignants, réduction de la formation scolaire à des données comptables et à des tests, le tout engendrant un système à trois vitesses entraînant inévitablement des inégalités entre une minorité de gagnants et trop de jeunes perdants2.
Si plusieurs de ces constats n’ont été qu’amplifiés par la situation pandémique, notamment les problèmes d’inégalité des chances et de vétusté des bâtiments, notamment en matière d’aération, d’autres situations inusitées pourraient entraîner des réflexions à plus long terme. Par exemple, la flexibilité des calendriers scolaires et des examens ministériels ou encore la mise sur pied de rencontres de concertations plus fréquentes entre les acteurs du milieu de l’éducation devraient pousser la réflexion à des changements éventuels de pratiques. C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit que le CSÉ a débuté une consultation sur l’éducation en contexte de pandémie qui donnera lieu à la publication d’un rapport sur l’état et les besoins de l’éducation en 2022.
Parmi les axes de cette consultation, on retrouve les effets de la crise sur les apprentissages ainsi que sur les pratiques. Nous proposons donc dans ce texte une brève réflexion en deux temps. Nous reviendrons tout d’abord sur la mise en exergue des inégalités, notamment au primaire et au secondaire, dans un contexte où la réussite du plus grand nombre est pourtant au cœur du discours public en éducation. Nous aborderons ensuite l’accélération de la révolution numérique, notamment en enseignement supérieur, que pourrait avoir eu la crise sanitaire. Sur ce deuxième élément, il est important de noter que si le passage « au tout en ligne » est symptomatique de l’éducation en temps de crise, la révolution numérique participait préalablement à la pandémie à la crise en l’éducation.
Lien social et inégalités : la crise révélatrice du rôle de l’école publique
Les contraintes qui ont été imposées dans les milieux éducatifs à l’occasion de la crise sanitaire ont été importantes. Or, plusieurs de celles-ci ont amplifié les inégalités scolaires malheureusement déjà présentes avant la crise. En temps normal, les liens sociaux existant dans les établissements scolaires permettent notamment d’atténuer certaines des difficultés liées à ces disparités ou au moins à déceler certains cas extrêmes. La crise sanitaire a mis à mal cette fonction sociale de l’école et, en ce sens, a contribué à précariser la situation de nombreuses personnes. Les enjeux liés à la protection de la jeunesse mis en lumière dans le rapport de la commission Laurent3 montrent bien le rôle que peuvent jouer les intervenants scolaires dans certains cas. La Direction de la protection de la jeunesse a d’ailleurs mis de l’avant la diminution du nombre de signalements lors des situations de confinement hors école.
Alors que certains élèves, étudiantes et étudiants ont pu profiter d’une situation favorable et même d’un soutien externe plus approfondi, d’autres ont dû composer avec d’importantes contraintes, notamment le manque d’espace favorable à l’étude, qui ont considérablement nui à leur persévérance, à leur motivation de même qu’à leur capacité même de réussite. Sans surprise, on a pu constater une accentuation des vulnérabilités chez les élèves, les étudiantes et étudiants qui présentaient déjà des difficultés. Quel sera l’effet par exemple sur les jeunes garçons francophones dont déjà un sur quatre ne terminait pas son secondaire ? À cela s’ajoutent les écueils chez des étudiantes et étudiants qui ne présentaient pas de difficultés dans un contexte d’enseignement normal. Les données disponibles jusqu’à maintenant nous offrent un premier aperçu de l’importance de ces difficultés, en particulier pour les élèves du secondaire.
Les effets sur la santé mentale des adultes et des jeunes ont également été soulevés à de multiples reprises. Les parents, notamment les mères, avec de jeunes enfants ont eu à concilier famille et travail avec une impossibilité, dans la majorité des cas, de faire garder leurs enfants. Il est d’ailleurs intéressant de constater que les éducatrices en services éducatifs et en service de garde, trop souvent déconsidérées, se sont révélées être des travailleuses essentielles. Il faudra sans aucun doute le retenir. De nombreux jeunes ont été privés d’activités parascolaires souvent indissociables de l’école tout comme de leurs relations sociales (sans compter leur confinement avec les parents !).
Le 12 mai 2021, Le Devoir publiait un article intitulé « Plus d’ados aux urgences pour des problèmes d’anxiété et de dépression ». On apprenait ainsi que les visites aux urgences avaient augmenté de 15 % chez les 12-17 ans. Si le milieu scolaire ne peut tout faire, il offre aux jeunes un espace de socialisation et d’expression indispensable à leur développement. Là encore, il sera nécessaire de le prendre en considération davantage dans les réformes à venir. Plusieurs des défis auxquels les élèves et les étudiantes et étudiants ont été confrontés peuvent être reliés à la fragmentation et à la déstructuration des environnements au sein desquels leurs apprentissages se sont déroulés de même qu’à une détérioration de leur accès à certaines des dimensions fondamentales qui marquent, en temps normal, leur expérience de scolarisation. Les répercussions de la pandémie, notamment les retards des uns et l’abandon des autres, prendront du temps à se résorber.
Dans les années à venir, on peut penser que le personnel de l’éducation aura à composer avec une acquisition encore plus variable des connaissances et des compétences de leurs élèves. Dans la perspective de ce que souhaite faire le CSÉ pour 2022, il sera très pertinent de mieux comprendre comment la pandémie a affecté les étudiantes et étudiants, en tenant compte de leurs conditions socioéconomiques et de leurs aptitudes afin de pouvoir mieux définir les actions à entreprendre pour résorber ces effets à court terme, mais aussi à plus long terme. En attendant, le plan de relance pour la réussite éducative au-delà de la pandémie, publié récemment par le ministère de l’Éducation, est un premier pas, mais il faudra plus. Au moment d’écrire ces lignes, le chantier sur la réussite en enseignement supérieur devait mener à la publication d’un plan d’action sur le sujet pour les cégeps et les universités. Nul doute que les effets de la pandémie devront être pris en considération dans tous ces cas. À titre d’exemple, mentionnons la situation des jeunes du secondaire qui sont entrés au cégep en ayant obtenu leur diplôme d’études secondaires en partie en ligne ou celui des cégépiennes et cégépiens arrivant à l’université en ayant suivi une grande partie de leur cursus à distance.
Pour y arriver, il faudra également agir au pourtour de l’école pour réduire les inégalités sociales et économiques que la pandémie a aggravées. On sait en effet que la réussite des jeunes et des adultes en formation est influencée largement par les conditions sociales et économiques dans lesquelles ils vivent. Des interventions en dehors de l’école pour leur offrir un contexte favorable à leur réussite seront donc nécessaires. En 2016, le CSÉ avait d’ailleurs rappelé à juste titre que la lutte contre la pauvreté est essentielle pour améliorer la qualité de l’expérience scolaire. Il ne fait aucun doute que cette crise a affecté toute la population, mais la gravité de ses effets s’est révélée sans commune mesure pour les populations moins privilégiées, et les contrecoups de la pandémie se feront sentir durant les années à venir. Les pertes d’emplois ont davantage affecté les femmes et les bas salariés particulièrement surreprésentés dans le secteur des services. Pendant ce temps, les citoyennes et citoyens issus de milieux socioéconomiques aisés ont pu bénéficier plus facilement d’options de télétravail et sont généralement parvenus à maintenir, voire à améliorer leur situation financière.
Les actions qui se déploieront dans les réseaux de l’éducation pour soutenir la réussite des jeunes et aider tous ceux et toutes celles qui ont accumulé des retards devront donc s’accompagner de politiques sociales fortes pour améliorer le filet de sécurité sociale et économique des personnes et des familles dont la situation est précaire. Favoriser l’accès à un travail adéquatement rémunéré pour les personnes en situation de précarité économique, faciliter l’accès à des logements sociaux de qualité, assurer le maintien d’un système de santé publique universel et gratuit, consolider les services éducatifs à la petite enfance sont autant d’aspects à considérer pour aider les élèves et les étudiantes et étudiants. Déjà que l’enjeu de la réussite était au cœur des nombreux débats publics, il le sera certainement postpandémie et ne devra pas uniquement être vu comme un enjeu propre au système d’éducation, mais comme un enjeu social dépendant de l’ensemble des interventions de l’État.
Révolution numérique accélérée : pour le meilleur et pour le pire
Sans le numérique, dans le milieu de l’éducation comme dans d’autres secteurs d’activité, la pandémie et le confinement auraient pris un tout autre visage. Le basculement vers le télétravail d’une grande partie de la population demeurera comme une conséquence marquante de la crise sanitaire. Dans le milieu de l’éducation, qui aurait pu imaginer qu’en l’espace de quelques semaines, particulièrement à l’enseignement supérieur, des dizaines de milliers d’étudiantes et d’étudiants allaient suivre leurs cours à distance ? Tellement que le mot « présentiel », décrivant une séance de cours ordinaire, a connu son heure de gloire et a fait couler beaucoup d’encre. Des classes et des enfants confinés du primaire, aux journées en alternance au secondaire, en passant par l’enseignement à distance synchrone (en direct) ou asynchrone (en différé) dans les cégeps et les universités, le numérique a été présent pour le meilleur et pour le pire pourrions nous dire.
Avant de relever certains enjeux qui se poseront postpandémie, rappelons, comme nous l’avons fait dans la partie précédente, la situation qui prévalait sur cette question avant la crise sanitaire, et ce, afin de mieux nous situer. En effet, en décembre 2017 le gouvernement du Québec, alors sous la gouverne libérale, avait présenté en grande pompe une stratégie numérique accompagnée de ressources financières conséquentes. Un Plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur a été présenté visant tout autant la mise sur pied d’un eCampus pour les cégeps et les universités, que les compétences numériques des jeunes et les pratiques pédagogiques innovantes des enseignantes et enseignants.
Loin de mettre un frein à ce déploiement, la Coalition avenir Québec (CAQ), arrivée au pouvoir en 2018, poursuivait le projet avec un Cadre de référence de la compétence numérique, soulevant d’ailleurs la critique de plusieurs observateurs, dont Robert Dutrisac dans les pages du journal Le Devoir4 ou encore Antoine Robitaille dans celles du Journal de Montréal5. Ses auteurs en auraient sans doute long à dire ou au contraire se retrouveraient peut-être sans mot face à la déferlante numérique que nous avons vécue…
Toutefois, comme proposé par Philippe de Grosbois6, « Internet n’a pas de nature profonde », le numérique n’est pas porteur de sens en soi, mais est le résultat de rapports sociaux. Or, il est indéniable que ces rapports seront en partie modifiés par la situation exceptionnelle que le monde a traversée et que la révolution numérique en cours avant la crise n’aura été qu’accélérée par cette dernière. C’est d’ailleurs un peu le message porté dans le rapport sur l’état et les besoins de l’éducation, publié en pleine pandémie par le CSÉ7 en novembre 2020, qui considère que : « Le système éducatif a la responsabilité de donner à chaque personne, à un moment ou l’autre de sa vie, l’occasion de développer la littératie numérique ».
Il s’agira donc de façonner un monde numérique déjà en expansion avant la crise. Entre 1995 et 2015, le milieu universitaire avait par exemple connu une croissance de 220 % de son offre de cours en ligne8 alors que le réseau collégial expérimentait déjà des cours à distance synchrones, notamment dans certains programmes techniques en région, ou asynchrones, particulièrement pour l’organisme Cégep@distance. Ces cours ne représentaient toutefois qu’une proportion infime de l’ensemble des enseignements offerts. Autant le projet de eCampus était vu d’un mauvais œil par plusieurs, autant cette coordination gouvernementale pouvait poser certaines balises à un développement concurrentiel et désordonné de la formation à distance (FAD).
Il faut en effet prendre conscience de l’importance de ces pratiques dans l’enseignement. Il s’agit d’une possible dématérialisation de l’enseignement dans l’espace et dans le temps. Dans le temps, car, dans le cas des cours asynchrones, il n’y a pas d’interaction directe entre l’élève et le personnel enseignant et le travail peut être divisé entre producteur du cours, encadrement des jeunes puis évaluation. La transformation potentielle pour la pratique enseignante et la précarisation du travail est importante. Dans de nombreux cas, ce sont des cours en direct qui ont été offerts amenant cependant d’autres problèmes, dont celui de l’enseignement face à des écrans noirs lorsque les étudiantes et étudiants n’ouvraient pas leur caméra. Il faut également noter la baisse de l’aspect relationnel ainsi que l’urgence dans laquelle ont été mises en place ces pratiques qui auraient mérité, dans un autre contexte, un temps de perfectionnement et d’adaptation beaucoup plus long.
L’enjeu de l’absence de lieu physique pour offrir ce type de cours est tout aussi notable. D’une part à l’échelle du Québec, on pourrait craindre une compétition accrue entre établissements privés et publics, mais également au sein même du réseau gouvernemental. D’autre part, une offre de cours en ligne peut être synonyme de marchandisation et de privatisation de l’éducation comme un récent rapport de l’International de l’éducation le décrit.
Le soutien multisectoriel des gouvernements, organisations internationales, investisseurs et philanthropes a favorisé la création de conditions idéales à une commercialisation encore plus poussée de l’enseignement après la réouverture des écoles. Les établissements scolaires seront de plus en plus dépendants de l’infrastructure numérique assurée par les géants des technologies, ainsi que des ressources, outils et plateformes proposés par l’industrie des technologies de l’éducation. La participation des élèves et aussi de leurs parents à des formes inédites d’« éducation parallèle » est probable, par l’entremise de cours en ligne, de soutien scolaire privé appuyé par le numérique, et même de plateformes de médias sociaux9.
Dépassant ainsi le seul enjeu de l’offre de cours, cette citation montre que la formation à distance est peut-être simplement l’arbre qui cache la forêt de la révolution numérique en cours en éducation. De nouveaux enjeux tels que la valeur du diplôme national par rapport à un diplôme obtenu en ligne dans une prestigieuse université étrangère, la place d’entreprises dans l’éducation numérique ou encore l’augmentation des écarts de réussite selon les capacités à se payer des tuteurs privés à distance pourraient faire leur apparition. Dans les établissements primaires et secondaires notamment, l’enseignement à distance a mis en exergue la fracture numérique, elle-même résultante d’une fracture sociale. Arrivés dans leur foyer, les jeunes se sont retrouvés dans des situations extrêmement disparates. Nommons par exemple le manque d’accès à Internet haute vitesse, à un appareil numérique ou l’accès à un lieu physique pour étudier, et cela avec ou sans l’aide des parents. Encore une fois, on peut malheureusement affirmer que la crise n’a fait qu’exacerber des inégalités préexistantes.
Conclusion
Divers moyens ont donc été mis en place pour permettre à des milliers de jeunes et de moins jeunes de poursuivre leur parcours de formation. Cependant, tous ne disposaient pas de conditions favorables à la poursuite de leurs apprentissages, à leur motivation et à leur persévérance. Certains ont accumulé des retards, alors que d’autres ont abandonné. Il sera impératif de mieux comprendre comment la pandémie a affecté les élèves, en tenant compte de leurs conditions socioéconomiques et de leurs aptitudes afin de pouvoir mieux définir les actions à entreprendre pour résorber ces effets à court terme, mais aussi à plus long terme. Pour y arriver, il faudra également agir au pourtour de l’école pour réduire les inégalités sociales et économiques que la pandémie a aggravées.
La révolution numérique aura sans aucun doute été accélérée par la pandémie. Développée dans l’urgence, on peut se demander si un temps d’arrêt et de réflexion sera pris avant de poursuivre plusieurs expériences. Un espace de réflexion s’avère pourtant nécessaire pour éviter une compétition malsaine qui pourrait nuire à la présence des établissements d’enseignement supérieur sur tout le territoire et également pour mieux évaluer l’impact sur la réussite étudiante et sur le travail du personnel de l’éducation. Ainsi, comme le numérique est là pour de bon, il faut qu’il vise le renforcement du tissu social plutôt que son éclatement.
Or, une autre leçon de la pandémie est sans doute la fragilité de ces liens sociaux. Bien sûr, on pense aux personnes âgées isolées, mais les tensions provoquées par le mouvement antimasque ou complotiste en sont une autre illustration. Il symbolise en effet une perte de confiance d’une partie de la population envers les institutions publiques gouvernementales ou médiatiques. Et si les recherches à venir qui porteront sur la composition sociale de ces mouvements nous révélaient des corrélations entre le niveau d’éducation et la participation à ces manifestations, en serions-nous surpris ? Si la crise exacerbe ces tensions, espérons que nous parviendrons à prendre la mesure des défis que nous avons à relever collectivement.
1 Conseil supérieur de l’éducation (2016). Remettre le cap sur l’équité : rapport sur l’état et les besoins de l’éducation 2014-2016, [En ligne] (septembre), 100 p. [cse.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2016/10/50-0494-RF-cap-sur-lequite-REBE-2014-2016-.pdf].
2 « Repenser et relancer l’école publique », La Presse, 18 janvier 2021.
3 Instaurer une société bienveillante pour nos enfants et nos jeunes. Rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse. Québec : Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, 2021. 552 p.
4 « L’école numérique : technophile à l’aveugle », Le Devoir, 7 mai 2019.
5 « L’école cyberdépendante », Journal de Montréal, 30 avril 2019.
6 Philippe de Grosbois, Les batailles d’internet : assauts et résistances à l’ère du capitalisme numérique, Écosociété, 2018, 254 pages
7 Conseil supérieur de l’éducation (2020). Éduquer au numérique, Rapport sur l’état et les besoins de l’éducation 2018-2020, Québec, Le Conseil, 96 pages
8 Patricia Cloutier, « Cours à distance inspirés des jeux vidéo », Le Soleil, 22 janvier 2017.
9 Ben Williamson et Anna Hogan (2020). « Marchandisation et privatisation dans et de l’éducation dans le contexte de la pandémie de COVID-19 ». Internationale de l’éducation.
Pierre Avignon est conseiller politique à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) et Nathalie Chabot est conseillère à l’action professionnelle à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)