Numéro : Avril-Mai 2014

FAIRE FACE

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Le fruit amer des inepties du Parti québécois

La sévère défaite électorale subie par le Parti québécois n’est pas la défaite du projet indépendantiste. Il ne faut pas confondre la finalité et l’outil. Ce dernier peut s’émousser, mais l’autre rester nécessaire. Faut-il rappeler à cet égard qu’après l’échec du référendum de 1980, le soutien à la souveraineté était tombé tellement bas que les maisons de sondage ne posaient même plus la question ? Dix ans plus tard, avec l’échec

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Le démantèlement de la nation (chronique 1)

J’ai pensé dresser chaque mois une chronique. Celle des attaques : 1) contre l’État québécois, 2) contre nos outils collectifs de développement, 3) contre notre manière de faire société et 4) contre ce qui est institutionnalisé du fait français et de la distinction constitutionnellement reconnue du Québec.

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Le chantier de la résistance

Au lendemain de sa victoire du 30 octobre 1995, bien que vainqueur, le camp du Non ne s’est pas dissous, bien au contraire. Il est résolument passé à une gigantesque contre-attaque qui ne laissera rien au hasard. Tout le contraire du camp souverainiste qui décida honteusement de faire relâche pour dix ans, puis finalement pour plus de vingt ans.

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La reine était nue!

Avec la déclaration souverainiste de Pierre-Karl Péladeau, Pauline Marois croyait qu’elle venait de revêtir les «habits neufs» du projet indépendantiste. Elle parla de frontières, de monnaie et de passeport, c’est-à-dire des modalités de l’accession du Québec à l’indépendance, mais n’avait rien à dire sur le pourquoi du projet indépendantiste.

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La culture politique péquiste : les leçons d’un échec

La défaite du Parti québécois aux élections du 7 avril dernier revêt une dimension historique. Depuis 1867, aucun parti politique n’a gouverné si peu de temps entre deux gouvernements formés par ses adversaires. Par ailleurs, depuis 1976, péquistes et libéraux alternaient au pouvoir tous les neuf ans : 1976-1985 (PQ), 1985-1994 (PLQ), 1994-2003 (PQ), 2003-2012 (PLQ). Le cycle est désormais rompu. Mentionnons aussi que les gains fort modestes de Québec

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La bataille de l’article 1

La politique est un sport extrême, et d’affirmer qu’elle est riche en rebondissements relève de l’euphémisme. Une campagne de peur digne de la décennie 1970 vient de se terminer, à la différence que c’est cette fois-ci le référendum et non l’indépendance en elle-même qui était la source de terribles phobies. Ainsi, en pleine consultation électorale, d’aucuns ont tremblé devant la perspective éventuelle… d’une autre consultation populaire. Pour les électeurs fédéralistes et/ou incertains,

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Élections provinciales de 2014 : le temps des grands changements

Quelques heures après le Big Bang, une avalanche de commentaires. Le triomphe du Parti libéral du Québec (PLQ), le désastre inattendu du Parti québécois (PQ) après les espoirs de l’hiver, l’impact dévastateur de la Charte de la laïcité. La remontée imprévue de la Coalition avenir Québec (CAQ), le troisième siège de Québec solidaire (QS), la mobilisation des non-francophones de nouveau reliée à la Charte. Le silence autour de la légitimité

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Donner du temps au temps

Les résultats de l’élection du 7 avril ont secoué le Parti québécois et beaucoup d’indépendantistes. Les interprétations fusent et partent, pour l’instant, dans toutes sortes de directions. Comme à chaque grand revers du Parti québécois, il s’en trouve toujours pour, immédiatement, sauter aux conclusions et ouvrir le procès de l’option souverainiste. Avec la démission de Pauline Marois, il s’en trouve au moins tout autant pour vouloir précipiter une course

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Carnet d’un spectateur attentif

Ce qui caractérise peut-être ce qu’on appelle l’esprit postmoderne, c’est que tout se vaut, qu’il n’y a pas de transcendance, que le goût est quelque chose de très relatif.

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