Numéro : Janvier-Février 2017

Numéro du centenaire.

Quinze spécialistes, politologues, économistes, sociologues, historiens, professeurs de droit se sont penchés sur divers aspects de l’histoire de L’Action nationale. Résultat : le fascinant parcours de la revue, avec ses analyses et ses remises en question, révèle la trame des débats qui ont alimenté la vie intellectuelle au Québec au cours du siècle.

Voir également l’exposition virtuelle consacrée à l’histoire de la revue L’Action nationale.

Cliquez sur la couverture pour acheter le numéro papier ou PDF (si disponible)

Une pensée économique québécoise traverse le siècle

Une revue qui dure un siècle peut présenter l’avantage de donner un espace à des auteurs moins soucieux de suivre les modes que de s’inscrire dans une tradition de pensée solidement ancrée. Pour tester la validité de cette hypothèse, nous nous attardons à la pensée principalement économique développée, notamment dans les pages de notre revue, par un disciple de Lionel Groulx nommé Esdras Minville.

Lire la suite »

Subir ou accueillir l’immigration

Depuis plus de cent ans, l’immigration au Québec est étroitement liée à la survie de la nation. La crainte de voir le peuple canadien-français noyé par l’arrivée massive d’étrangers choisis par Ottawa est une idée qui domine la première moitié du XXe siècle, alors que vers les années 1970, la société québécoise prend tranquillement conscience du rôle politique et social qu’elle doit jouer dans l’accueil et l’intégration de ces personnes.

Lire la suite »

Rapatriement de la constitution

Cette décennie est très riche en matière politique et constitutionnelle. Outre les négociations entourant le rapatriement de la constitution, elle marque l’arrivée au pouvoir du Parti québécois en 1976, arrivée qui sera suivie par le référendum de 1980.

Lire la suite »

Pour en finir avec le repli indépendantiste

Treize années après sa parution, « Revoir le cadre stratégique » a gardé toute sa pertinence et sa lucidité. Son nécessaire appel au dépassement est encore là à alimenter les discussions et à être découvert et redécouvert par des indépendantistes en quête de victoire.

Lire la suite »

Œuvre du centenaire – Armand Vaillancourt

Né à Black Lake au Québec le 3 septembre 1929, Armand Vaillancourt se distingue par son originalité dès sa première création publique, en 1954, L’Arbre de la rue Durocher, à Montréal. On lui doit une cinquantaine d’œuvres monumentales et audacieuses que l’on retrouve aux quatre coins de l’Amérique.

Lire la suite »

Nation, éducation, État

La question de l’éducation est centrale dans la revue L’Action nationale. Ses directeurs lui ont toujours réservé une large place, fidèles à l’esprit de Lionel Groulx qui misait sur la jeunesse pour refonder la nation canadienne-française. La revue a pris position sur presque tous les débats entourant le rôle de l’éducation dans l’espace québécois.

Lire la suite »

Les ressources naturelles

La question de la gestion et de l’exploitation des ressources naturelles préoccupe un nombre grandissant d’intervenants dès les premières décennies du XXe siècle. Des intellectuels et économistes nationalistes tels Esdras Minville et Édouard Montpetit abordent déjà cette problématique lorsqu’ils soulignent que pour s’emparer de l’industrie, les Canadiens français doivent obtenir un meilleur contrôle des richesses naturelles du territoire québécois.

Lire la suite »

Les libéraux de la Révolution tranquille

La période soumise à l’examen constitue un moment charnière dans l’histoire du nationalisme qu’on qualifierait bientôt de québécois. Elle marque le passage d’un nationalisme défensif, axé sur le combat pour la sauvegarde de l’autonomie du Québec, à un nationalisme franchement revendicateur, exigeant de nouveaux pouvoirs, sinon l’indépendance pure et simple.

Lire la suite »

Le nationalisme de François-Albert Angers

La Révolution tranquille se caractérise entre autres par les processus de sécularisation et d’étatisation de la société québécoise, lesquels ébranlent profondément la réflexion des intellectuels droitistes et nationalistes. Dans cette période de mutation, la revue L’Action nationale diffuse d’abord un ensemble d’idées qu’il faut situer globalement du côté de la réaction. Le directeur, François-Albert Angers, opte d’ailleurs pour des positions idéologiques traditionalistes.

Lire la suite »