L’école au Québec
« Qui s’instruit s’enrichit » ; c’est le slogan que l’on peut lire dans les dernières lignes de cet imposant volume sur l’histoire de notre système scolaire
« Qui s’instruit s’enrichit » ; c’est le slogan que l’on peut lire dans les dernières lignes de cet imposant volume sur l’histoire de notre système scolaire
Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur.Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé. George Orwell, 1984 Lors du Congrès national du Parti québécois le 14 avril dernier et lors d’un point de presse le lendemain, Paul St-Pierre Plamondon a avancé que l’histoire démontre nettement que le Canada anglophone n’a pas eu d’autre
Eric R. WolfL’Europe et l’histoire des sans-histoireMontréal, Écosociété, 2023, 616 pages, cartes, notes bibliographiques, bibliographie Lors de la réédition de son ouvrage en 1997, l’anthropologue Éric Wolf (1923-1999) rédige une nouvelle préface pour le livre paru en 1982. Il pose les éléments de sa problématique5. Son intention est de bousculer l’histoire et l’anthropologie pour étudier les sociétés aux prises avec les
Les 150 ans de l’entrée en vigueur de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, rebaptisé Loi constitutionnelle de 1867 en 1982, sont une bonne occasion de revisiter cet événement de l’histoire commune de la Grande-Bretagne, du Canada et du Québec.
Quel est le grand événement de la saison automnale à Radio-Canada ? Le déplacement du Téléjournal de fin d’après-midi à cinq heures et son retour à six heures suite à de trop nombreuses plaintes des auditeurs ? Peut-être bien… Ou encore la diffusion d’émissions aussi consternantes dans cette case horaire de fin d’après- midi que la Fosses aux lionnes
Considérant l’ampleur du sujet qui couvre 400 ans d’histoire, on aurait pu s’attendre à ce que les auteurs s’abstiennent de proposer des interprétations créatives pour s’en tenir à des faits incontestables et des questions déjà couvertes par l’historiographie québécoise. Or, même si l’ouvrage est par moments très correct, il n’en est rien.
Ces dernières années, j’ai eu le bonheur de diriger une équipe formidable qui s’est penchée de façon approfondie sur l’enseignement de notre histoire nationale depuis ses origines, dans les années 1830[1]. L’ouvrage qui en est sorti s’est principalement intéressé aux manuels scolaires, aux programmes et aux discours.
L’objet principal de cet article est plutôt de mettre en
Ce qu’on appelle l’« histoire nationale » n’implique de soi aucune opposition à ce à quoi on a donné le nom d’« histoire sociale ». Sur le même plan, c’est plutôt par rapport au local et au mondial qu’elle peut être située dans sa spécificité.
On se contentera d’un pur divertissement pour réunir des factions opposées à Québec et attirer des touristes du reste du Canada et du monde. À une époque où l’Histoire a été jetée aux oubliettes, on pourra fermer les yeux et soupirer de soulagement. Mieux vaudra fêter les vedettes, les nombreux talents de Québec, les jeux de lumière… et le retour