Pierre Vadeboncœur

Une leçon de courage

J’ai connu madame Hélène Pelletier-Baillargeon à la lecture de sa correspondance avec Pierre Vadeboncœur, laquelle a été publiée sous le titre Le pays qui ne se fait pas. Cette correspondance est remarquable en ce qu’elle propose un regard lucide, et plutôt désenchanté, sur les divers événements et personnages de notre histoire politique entre 1983 et 2006.

Lire la suite »

Un combat qui n’est pas livré

En 1970, Pierre Vadeboncoeur écrivait dans La Dernière heure et la première : « Ce qu’il y a de nouveau pour nous dans le temps actuel, c’est que nous ne sommes plus portés par l’histoire et que, pleinement pour la première fois peut-être, nous avons à décider de demeurer ou de partir ». Ce que Vadeboncoeur écrivait alors, il y a quarante

Lire la suite »

Témoin capital du Québec moderne et de la modernité

Le départ de Pierre Vadeboncoeur constitue une perte incalculable pour le Québec actuel. Il est un écrivain unique qui a profondément marqué le Québec. Non pas que ses ouvrages aient remporté des succès de librairie. Ses livres se vendaient peu. Ils n’étaient pas très présents sur la place publique. Je parierais que la très grande majorité de nos hommes publics,

Lire la suite »

Pierre Vadeboncœur, la pensée jeune

Depuis les années 1950, Pierre Vadeboncœur a imprimé au Québec une marque décisive sur la pensée sociale et politique. Tout en demeurant attentif aux grands problèmes de notre époque, il s’est tourné peu à peu vers la réflexion sur l’art, la littérature et l’expérience intérieure.

Lire la suite »

« Polissez-le sans cesse et le repolissez »

Pierre Vadeboncœur écrivait tous les jours. Yvon Rivard le souligne dans son texte. « Quand je m’étonnais qu’il puisse écrire tous les matins, beau temps, mauvais temps, ce qu’il aura fait jusqu’à la fin, il me répondait, à son tour étonné par ma question : «Un écrivain, ça écrit».

Lire la suite »

Ce qu’il prouvait

La scène aurait été inusitée : une thèse de doctorat défendue en présence de son sujet. Au début de cette année, j’imaginais encore qu’à la fin de ma soutenance, Pierre Vadeboncœur interviendrait, un peu laborieusement sans doute, entrecoupant ses phrases de son rire court, lequel par ailleurs je n’ai jamais bien compris.

Lire la suite »

Les cendres, le feu

Je l’ai beaucoup lu. Je l’ai écouté aussi. Il va de soi que je n’ai pas tout lu, ni tout écouté. Mais Pierre Vadeboncœur était vite devenu pour moi, à force de le lire et de l’entendre, un des rares hommes à qui j’ai songé et à qui je songe encore souvent à l’heure de la réflexion. Je me demande

Lire la suite »

Lettre à Marie

Il parlait de vous comme d’une sainte, ou d’une fée… L’évoquer, lui rendre hommage, aussi, est-ce passer par vous, par votre intercession en quelque sorte. N’êtes-vous pas la destinataire discrète, presque invisible autant qu’ineffable de ce grand poème en prose et trois volets qu’il intitula L’Absence (1985), Essai sur une pensée heureuse (1989) et le Bonheur excessif (1992) ? Il

Lire la suite »