L’école au Québec
« Qui s’instruit s’enrichit » ; c’est le slogan que l’on peut lire dans les dernières lignes de cet imposant volume sur l’histoire de notre système scolaire
« Qui s’instruit s’enrichit » ; c’est le slogan que l’on peut lire dans les dernières lignes de cet imposant volume sur l’histoire de notre système scolaire
Gilles BibeauUne histoire d’amour-haine : L’Empire britannique en Amérique du NordMontréal, Mémoire d’encrier, 2023, 410 pages Avec son quatrième ouvrage publié chez Mémoire d’Encrier, le prolifique professeur émérite d’anthropologie de l’Université de Montréal offre cette fois une imposante description des « découvertes » dont les premières remontent à plus de mille ans. Dans ma recension de son précédent ouvrage Les Autochtones, la part effacée du Québec publiée dans L’Action nationale (Novembre-Décembre 2021), les circonstances de
Nicolas Marceau, élu trois fois sous la bannière du Parti québécois dans le comté de Rousseau, a été ministre des Finances sous le gouvernement Marois. Les électeurs l’ont retourné au département d’économie de l’UQAM où, avant d’entrer en politique, il s’était distingué autant par ses talents de pédagogue que par ses publications dans des revues académiques de grande réputation. Il publie ici son premier ouvrage destiné au grand public.
Robert Leroux
Les deux universités . Postmodernisme, néoféminisme, wokisme et autres doctrines contre la science
Paris, Les éditions du Cerf, 2022, 247 pages
M’étant procuré cet ouvrage le 6 octobre, la curiosité m’a incité à « googler » le nom de ce professeur de sociologie de l’Université d’Ottawa pour ajouter à ce que je savais déjà de lui. C’est ainsi que j’ai appris avec stupéfaction son décès quatre jours plus tôt. Déjà auteur
Gilles BibeauLes autochtones : la part effacée du QuébecMontréal, Mémoire d’encrier, 2021, 356 pages Voilà un livre qui plaira à Valérie Plante et à Denis Coderre qui, dans leur excès de bien-pensance, ne manquent pas une occasion d’affirmer que Montréal se trouve en territoire non cédé. Gilles Bibeau, auteur de plusieurs livres dont celui-ci est le troisième chez un éditeur doté d’une mémoire qui se veut sélective, estime que les Québécois sont imprégnés d’un mythe qui
Marco Micone
On ne naît pas Québécois, on le devient, Del Busso éditeur, 2021, 129 pages
Marco Micone est sûrement familier à la majorité des lecteurs de L’Action nationale, pour autant qu’ils lisent Le Devoir ou s’ils ont milité pour le Parti québécois des belles années. Cet érudit – qui n’ignore pas l’auteure du Deuxième sexe –, s’en est inspiré pour le titre de son ouvrage. Qu’on en juge : « On ne naît
Rodrigue Tremblay
La régression tranquille du Québec : 1980-2018
Montréal, Fides, 2018, 343 pages
C’est dans mon auto, un certain 22 octobre 1976, que j’ai appris que le directeur du département d’économie de l’Université de Montréal – dont j’utilisais dans mes cours le livre L’économique –, avait décidé de faire le grand saut en politique sous la bannière du PQ. Je m’en réjouissais d’autant plus qu’un autre de nos économistes parmi les plus
Paul Cliche
Un militant qui n’a jamais lâché. Chronique de la gauche politique des années 1950 à aujourd’hui, Varia, Montréal, 2018, 428 pages
C’est par son blogue dont certains textes paraissent régulièrement dans la chronique « Libre opinion » du Devoir que j’ai pu entrer en contact une première fois avec l’auteur. Paul Cliche – qui au sein QS milite avec une admirable détermination en faveur d’une réforme du système électoral – m’a alors assuré
Le titre de ce monumental nouvel ouvrag n’est pas fortuit. D’abord, en privilégiant le nom de Montréal, aux dépens de celui de la Nouvelle-France, on peut se demander si l’éditeur ne s’est pas montré quelque peu opportuniste en voulant profiter des fêtes du 375e anniversaire de la métropole québécoise.
Il ne faut pas se surprendre si la question identitaire fait l’objet du titre des trois parties que comprend l’ouvrage. C’est parce que, au Québec comme en France, grâce à la décentralisation selon l’auteur, l’État unitaire vise à concilier l’identité nationale et les identités régionales.