Prix Richard-Arès – Lauréats depuis 1991

Le prix Richard-Arès de L’Action nationale a été créé en hommage au père Richard Arès qui, par ses multiples écrits sur notre question nationale, a contribué d’une manière exceptionnelle à stimuler et à enrichir la réflexion de nos compatriotes.

Ce prix est attribué chaque année depuis 1991 par la Ligue d’action nationale à l’auteur d’un essai publié au Québec qui témoigne d’un engagement à éclairer nos concitoyens sur les grandes questions d’intérêt national.

La création de ce prix a pour objectif essentiel de promouvoir la culture nationale en encourageant l’expression de la pensée.

L’oeuvre de Richard Arès se distingue par quelques traits omniprésents, en particulier le souci presque cartésien de définir, de distinguer, de clarifier. Et la volonté de restreindre toute passion, pour laisser au lecteur la responsabilité des conséquences qu’il tirera.

Prix Richard-Arès 2019

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Le prix Richard-Arès du meilleur essai publié en 2019 au Québec a été décerné à Marc Chevrier pour son ouvrage L’Empire en marche paru aux Presses de l’Université Laval.

Allocution du jury

Prix Richard-Arès 2018

Le prix Richard-Arès du meilleur essai publié au Québec en 2018 a été décerné à Rodrigue Tremblay pour son ouvrage La régression tranquille du Québec publié chez Fides

Prix Richard-Arès 2017

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Le prix Richard-Arès du meilleur essai publié au Québec en 2017 a été décerné à Serge Dupuis pour son ouvrage Le Canada français devant la francophonie mondiale publié chez Septentrion.

Allocution du jury par Simon Langlois

Prix Richard-Arès 2016

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Le prix Richard-Arès du meilleur essai publié au Québec en 2016 a été décerné à Guillaume Rousseau pour son ouvrage L’État-nation face aux régions publié chez Septentrion.

Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Lucille Beaudry, professeure de science politique à l’Université du Québec à Montréal, et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal.

Allocutions à venir.

Note critique d’André Joyal

Prix Richard-Arès 2015

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Le prix Richard-Arès du meilleur essai publié au Québec en 2015 a été décerné à Claude Cardinal pour son ouvrage Histoire du RIN publié chez VLB éditeur.

Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Lucille Beaudry, professeure de science politique à l’Université du Québec à Montréal, et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal. 

Présentation de l’ouvrage de Claude Cardinal par le jury

Prix Richard-Arès 2014

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Le prix Richard-Arès du meilleur essai publié au Québec en 2014 a été décerné ex-aequo à Serge Cantin pour son ouvrage  La souveraineté dans l’impasse et à James Jackson pour son ouvrage L’émeute inventée.

Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Lucille Beaudry, professeure de science politique à l’Université du Québec à Montréal, et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal. 

Présentation de l’ouvrage de Serge Cantin par le jury

Présentation de l’ouvrage de James Jackson par le jury

Prix Richard-Arès 2013

Le prix Richard-Arès du meilleur essai publié au Québec en 2013 a été décerné à Frédéric Bastien pour son ouvrage La bataille de Londres.

Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Lucille Beaudry, professeure de science politique à l’Université du Québec à Montréal, et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal. 

Prix Richard-Arès 2012

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Le prix Richard-Arès du meilleur essai publié au Québec en 2012 a été décerné à Marc Chevrier pour son ouvrage La république québécoise. Hommages à une idée suspecte.

Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Lucille Beaudry, professeure de science politique à l’Université du Québec à Montréal, et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal. 

Allocution de Lucille Beaudry pour le jury

La république de nulle part, de Marc Chevrier, paru dans le numéro d’avril 2012

Compte rendu de l’ouvrage dans L’Action nationale

Prix Richard-Arès 2011

Les membres du jury pour le prix Richard-Arès du meilleur essai en 2011 ont choisi de primer deux ouvrages: celui de Benoit Dubreuil et Guillaume Marois, Le remède imaginaire, et celui d’Éric Bédard, Le recours aux sources.

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Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Lucille Beaudry, professeure de science politique à l’Université du Québec à Montréal, et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal. 

Allocution de Robert Comeau concernant Le remède imaginaireAllocution d’Éric Bédard

  Prix Richard-Arès 2010

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Les membres du jury pour le prix Richard-Arès du meilleur essai en 2010 ont choisi l’ouvrage de Jean-François Nadeau, Adrien Arcand, le führer canadien.

Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Michel Seymour, professeur au département de philosophie à l’Université de Montréal et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal. 

Allocution de Robert Comeau

Prix Richard-Arès 2009

Les membres du jury pour le prix Richard-Arès du meilleur essai en 2009 ont unanimement choisi de couronner l’ouvrage de Jacques Parizeau, La souveraineté du Québec. Hier, aujourd’hui et demain paru chez l’éditeur Michel Brûlé.

Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Michel Seymour, professeur au département de philosophie à l’Université de Montréal et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal. 

Allocution de Michel Seymour

Prix Richard-Arès 2008

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Alain Deneault, Delphine Abadie et William Sacher remportent le prix Richard-Arès pour leur ouvrage Noir Canada publié chez Écosociété

Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Michel Seymour, professeur au département de philosophie à l’Université de Montréal et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal. 

Allocution de Michel Seymour pour le jury.

Allocution vidéo d’Alain Deneault

Prix Richard-Arès 2007

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La Ligue d’action nationale, éditrice de la revue L’Action nationale et des Cahiers de lecture de L’Action nationale , décerne à Jean-Claude Corbeil le prix Richard-Arès du meilleur essai publié en 2007 pour son ouvrage L’embarras des langues publié par l’éditeur Québec Amérique. Cet ouvrage raconte les grandes étapes de l’histoire de la politique linguistique québécoise.

Le jury, présidé par Denis Monière, professeur au département de science politique de l’Université de Montréal, était composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie de l’Université Laval, Michel Seymour, professeur au département de philosophie à l’Université de Montréal et Robert Comeau, professeur associé au département d’histoire à l’Université du Québec à Montréal.

Prix Richard-Arès 2006

Le prix Richard-Arès de L’Action nationale pour le meilleur essai publié au Québec en 2006 a été attribué à

Benoit Melançon pour son ouvrage Les yeux de Maurice Richard publié chez Fides

Le jury était composé de Simon Langlois (Université Laval), Michel Seymour (Université de Montréal) et Robert Comeau (Chaire Hector-Fabre, UQAM).

Allocution de Michel Seymour.

Prix Richard-Arès 2005

Le jury du prix Richard-Arès 2005 composé de Simon Langlois, professeur au département de sociologie et titulaire de la chaire CEFAN de la Faculté des lettres de l’Université Laval, Lucia Ferretti, professeur au département d’histoire et de géographie de l’Université du Québec à Trois-Rivières et Michel Seymour, professeur titulaire au département de philosophie à l’Université de Montréal a choisi de décerner son prix à

Eugénie Brouillet pour son ouvrage La négation de la nation.

Allocution de Michel Seymour

Prix Richard-Arès 2004

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Le jury du prix Richard-Arès 2004, composé de

Simon Langlois, professeur au département de sociologie et titulaire de la chaire CEFAN de la Faculté des lettres de l’Université Laval; Andrée Lajoie, professeure titulaire au Centre de recherche en droit public de la Faculté de droit de l’Université de Montréal; Michel Seymour, professeur titulaire au département de philosophie à l’Université de Montréal

a choisi de décerner son prix à Pierre Duchesne pour le troisième tome de son ouvrage biographique, Jacques Parizeau, Le Régent, 1985-1995

Allocution de Simon Langlois.

Prix Richard-Arès 2003

Anne Legaré : Le Québec otage de ses alliés paru chez vlb

Le livre démystifie l’idée que les Etats-Unis ont une position de neutralité à l’égard du projet de souveraineté du Québec ; le livre vise aussi à démontrer que la France a également intérêt à ce que le Québec demeure dans le Canada et que, pour ces raisons, le Québec, compte tenu de son identité francophone, devrait revoir ses priorités en matière de relations internationales.

«L’ALENA n’aurait jamais été signé sans le soutien des Québécois, qui estiment par conséquent avoir démontré à leurs voisins américains qu’ils étaient des alliés sûrs. Par ailleurs, leurs retrouvailles diplomatiques, déjà anciennes, avec la France les portent à penser que la « non-indifférence » de la mère patrie recouvre une solide sympathie. Or ils se leurrent : la France et les États-Unis ne se sentent pas d’obligation envers eux et ne prendront pas leur parti dans le conflit constitutionnel qui les oppose au reste du Canada. En fait, le Québec est un otage : on a besoin de lui, mais on ne veut pas qu’il bouge. Constat amer à partir duquel Anne Legaré souhaite qu’on repense avec lucidité les relations internationales du Québec.»

Prix Richard-Arès 2002

Les membres du jury du prix Richard-Arès 2002, Simon Langlois, Anne Legaré et André Juneau, ont choisi de primer deux auteurs.
Joseph-Yvon Thériault pour Critique de l’américanité
et Jacques Beauchemin pour L’histoire en trop.

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Sur L’histoire en trop:

«Le pluralisme de la société contemporaine présente un véritable défi pour le nationalisme québécois. Comment en effet célébrer l’ouverture aux autres, reconnaître l’apport des immigrants, sans renier le sentiment d’appartenance, la dimension communautaire que l’Histoire a laissés en héritage aux Franco-Québécois ? C’est à cette question complexe que s’attaque Jacques Beauchemin, en montrant qu’elle déborde le cas du Québec et qu’elle concerne la refondation du sujet politique dans toutes les démocraties avancées.

Sur Critique de l’américanité

«Critique de l’américanité présente le premier portrait critique de la pensée contemporaine de l’américanité québécoise. S’appuyant tant sur les descriptions issues du champ littéraire québécois que sur celles produites par les sciences sociales, l’auteur dévoile les impasses d’une identité qui ne se pense depuis les 20 dernières années qu’à travers le modèle d’une société neuve sans filiation. Le Québec contemporain ne saurait se définir uniquement par son américanité. La tradition, cette trace toujours disponible, doit être incluse dans notre façon de penser et de renouveler notre image du Québec.»

Le prix Richard-Arès 2001

Pour 2001, les membres du jury : Mme Micheline Dumont, (historienne), M. Roland Arpin (directeur du Musée de la Civilisation) et M. Simon Langlois (sociologue, Université Laval) ont choisi d’attribuer le prix à Michel Seymour pour son livre Le pari de la démesure. L’intransigeance canadienne face au Québec paru chez l’Hexagone.

Le prix a été remis le 12 juin 2002 lors d’une réception tenue à la Bibliothèque nationale du Québec à Montréal.

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Le prix Richard-Arès 2000

Les membres du jury ont choisi d’attribuer le prix prix Richard-Arès 2000 à M. Yvan Lamonde, pour Histoire sociale des idées au Québec, 1760-1896 parue chez Fide.

Le prix a été remis le 22 mai 2001 à la Bibliothèque nationale du Québec à Montréal.

Allocution de Simon Langlois, prononcée lors de la remise du prix Richard-Arès 2000.Le prix Richard-Arès 1999

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Les membres du jury du prix Richard-Arès 1999, M. Roland Arpin (directeur du Musée de la Civilisation), Gérard Bouchard (directeur de l’IREP), Simon Langlois (sociologue, Université Laval) ont choisi d’attribuer le prix à Louis Balthazar et Alfred O. Hero pour Le Québec et l’espace américain paru chez Québec/Amérique.

Le prix a été remis le 12 juin 2000 à la Bibliothèque nationale du Québec à Montréal.

Le prix Richard-Arès 1998

Les membres du jury du prix Richard-Arès 1998, M. Roland Arpin (directeur du Musée de la Civilisation), Gérard Bouchard (directeur de l’IREP), Henri Brun (professeur de droit International, Université Laval), Simon Langlois (sociologue, Université Laval) ont choisi d’attribuer le prix à

M. Claude Bariteau pour son livre Québec, 18 septembre 2001.

Allocution du lauréat 

Le prix Richard-Arès 1997

Michael Keating, Les défis du nationalisme moderne : Québec, Catalogne, Écosse, Presses de l’Université de Montréal

Le nationalisme est en train de regagner ses lettres de noblesse. Il y a bien peu de temps, il était considéré en science politique et en sociologie politique comme une maladie en voie d’extinction, à la manière de la tuberculose. Comme cette dernière, on croyait ne plus le trouver que dans certaines enclaves attardées du monde, chez quelques minorités effacées, exclusivement tournées vers le passé et à l’avenir plus qu’incertain. Dans nos disciplines, il valait mieux s’intéresser aux faits « porteurs d’avenir », comme la lutte des classes, qu’au nationalisme. Il n’était pas de bon ton d’y consacrer ses études, sinon pour souligner au passage qu’il appartenait aux vestiges d’un chauvinisme dépassé, dont il était un témoin moribond. je caricature, direz-vous ? Oui, un peu, mais à peine.

Guy Rocher 

Le prix Richard-Arès 1996

Gilles Bourque et Jules Duchastel, L’identité fragmentée, Éditions Fides

La question de l’identité nationale demeure un problème central de la confédération canadienne. Dans ce livre, les auteurs retracent la production des identités canadienne, québécoise et autochtone dans les interventions des premiers ministres aux conférences constitutionnelles depuis 1941. Ils montrent qu’une représentation de plus en plus centrée sur une citoyenneté, particulariste contribue à la fragmentation de la société et met en péril les institutions de la démocratie.

Gilles Bourque et Jules Duchastel sont professeurs au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Victor Armony, qui a collaboré à cet ouvrage, est professionnel de recherche au même département.