Numéro : Septembre-Octobre 2012

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Une victoire douce-amère

Le 4 septembre au soir, les Québécois ont élu un gouvernement péquiste minoritaire beaucoup plus faible que prévu avec 54 sièges, contre 50 pour le PLQ, une surprise de taille, 19 pour la CAQ et 2 pour QS. Le fort taux de participation de 74,50 % montre que ce n’est pas un hasard. Il aurait fallu 64 sièges au PQ

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Se rappeler d’où vient cette victoire électorale

Avant de tirer des conclusions trop dures, lisons ce commentaire qu’on pourrait intitulé « Le 4 septembre 2012 vu de Toronto ».

Les étudiants : clé de la victoire du PQ

Jean Charest, aujourd’hui ancien premier ministre du Québec, a été le tout dernier fédéraliste envoyé au Québec pour réduire les séparatistes et mettre en œuvre les politiques économiques du tandem FMI/Banque

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Préparer la prochaine!

Il n’est pas facile d’analyser à chaud cette campagne électorale surprenante qui vient de se terminer, avec la nouvelle conjoncture politique fluide qui en découle. À cause de la courte victoire du Parti québécois, c’est évidemment partie remise et il faut déjà préparer la prochaine.

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Les éphémérides d’une campagne pas si tranquille

Si Albert Camus a pu écrire que la vie ne vaut rien, mais que rien ne vaut la vie, on pourrait affirmer dans la foulée que les élections, ça ne vaut peut-être rien, mais que parfois, rien ne vaut une élection pour provoquer dans une société le retour de débats jusque-là étouffés, occultés ou encore balayés à dessein sous le

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Les élections du 4 septembre et la question nationale

Les résultats électoraux du 4 septembre dernier révèlent un Québec plus fragmenté que jamais. Le portrait rappelle celui offert par les élections de 2007, mais inversé. En 2007, l’opposition s’était divisée face au pouvoir, ce qui a permis au PLQ de se faufiler entre l’ADQ et le PQ. En 2012, profitant de nouveaux appuis, le PQ a réussi à se maintenir

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Le printemps érable et la question nationale

La société québécoise a été secouée ces derniers mois par des mouvements de contestations sociales sans précédent. Des indignés d’Occupons Montréal, qui campèrent au square Victoria pendant plus de 40 jours l’automne dernier, aux centaines de milliers de personnes (250 000 ?) qui ont participé à la plus grande manifestation de rue de l’histoire du Québec le 22 avril dernier

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Le Parti québécois minoritaire et l’économie

Le Parti québécois forme le nouveau gouvernement, mais se retrouve minoritaire. Sa capacité d’action se trouve réduite, même s’il dispose de l’initiative et que les libéraux et caquistes ne veulent pas se retrouver encore en élection d’ici quelques mois. Ceux-ci doivent renflouer leurs coffres, ceux-là se trouver un chef.

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Le Parti québécois face à son destin

En 1970, pour son premier test électoral, le Parti québécois avait recueilli seulement sept députés, mais était parvenu à terminer deuxième dans l’électorat avec 23 %. Pour consoler ses troupes réunies au Centre Paul Sauvé, René Lévesque y était allé d’une formule-choc comme lui seul en avait le secret : « C’est une défaite qui a l’air d’une victoire !

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Le long et dur chemin de la lutte

Le camp souverainiste a l’âme à la tristesse. Face aux affres subies par le Québec depuis 1995, après dix interminables années marquées par l’exclusion et la trahison, il entretenait les plus belles espérances dans ce rendez-vous électoral du 4 septembre, histoire de démontrer que le train du changement pouvait enfin être remis sur les rails.

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